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Audio&Games

Peripheric instead of graphic

Fantastic read on Gamasutra with Tim Sweeney’s interview.

Jill Of The Jungle –which I played an insanely amount of time, very well paced game at that time-, the connection with North Europe coders –Netherlands, Finland-, the Wolfenstein shock etc. There is an interesting quote about the graphic side of games:

“But there’s another problem in graphics that’s not as easily solvable. It’s anything that requires simulating human intelligence or behavior: animation, character movement, interaction with characters, and conversations with characters. They’re really cheesy in games now.”

Cheesy and more and more cheesy because graphically it’s more and more realistic. The last game engine that did shock me was Source with Half Life2 first presentation at E3 2003 for human characters and of course Crysis for the environment stuffs.

Since then every big 3D games seems cheesy in some way to be and as Tim points out, we still don’t have the algorithms to make it better, brute force computing power is not going to solve that.

CPUs technology has really slow down since a year or so and we’re still struggling to use efficiently the horsepower of those dual or + cores. So what’s next? I’d say a focus on experience, gameplay and of course, audio.

This is why we see so much peripherals for games these days, it’s a good way to enhanced experience. The question is to what point?

Tony Hawk Ride

Scratch DJ

I don’t know. As a guy doing real skateboard and real music I know it’s for fun, I know Rock Band is fun, that it makes people wanting to do the real thing etc.

But it’s getting silly. Faux-ollie? Faux-Djing which is already a stripped-down version of doing music?

Come on. I have a hard time to believe in those peripherals not only from a gameplay point of view but also from a housekeeper perspective: it takes a large amount of place for a few experiences. Let’s see how it’s gonna work but I feel a disturbance in the peripheral Force.

We’ll see at the E3. I’m even gonna be able to test it!

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Me Myself&I

L motherfucking A

Nan mais le truc qui tue ici, ce sont les gens.

Le décor bon si vous connaissez la côte d’azur et le sud de la France, ou l’Espagne ou le Maroc c’est pareil: un brin désertique et sec avec des parpaings apparents ou des finitions à la va vite, de la chaleur un peu de vent et cette odeur particulière de l’océan. Rien de spécial voir c’est pas franchement sexy, comme toutes les “poussées champignons” dans ce genre de paysages. Bon ok Venice c’est autre chose.


What cloud?

Venice et son parcours de vélo, ses shops qui vendent des pompes de skate et du American Apparel à 20$ ou des pipes/bangs “à tabac seulement” (putain mais lol quoi) de toutes les couleurs et toutes les formes, ses artistes de rues et tous ces marginaux qui suintent la coolitude… Même le plus crado des homeless people semble être funky (indeed).

Tous ces gens en skate ou à vélo (quasiment pas de rollers, la trottinette n’existe pas carrément) de tous les âges, tout style –presque à celui qui aura le plus original- ça donne juste le sourire sous ce soleil qui tape pas trop fort, juste comme il faut.


Bass workout.

La bonne vibration des gens m’impressionne. Genre je passe comme ça avec ma basse autour du cou en train de jouer en marchant et en croisant les gens quasiment à chaque fois eye-contact et les gens sourient en dodelinant de la tête comme s’ils essayaient de chopper le groove que je suis en train de jouer et comme pour me donner le feu vert que “ouais c’est cool man play that funky music!”. Bon en fait celle là on me l’a vraiment dit et le mec s’est mis à chanter. Alors qu’il entendait rien de ce que je faisait –connaissez le truc hein (matez jusqu’à la fin)-, en tout cas super cool.


La fameuse piste de vélo. Ou de skateboard.

En une heure et demi de basse au soleil je me suis fait photographié trois fois. Soit c’était des touristes qui croyaient que j’étais du coin –ce qui est fort possible vu que de Roissy CDG à Air France tout le monde voulait me parler en anglais, go figure- soit les gens aiment bien tout ce qui est cool et marrant.

Et ça, il suffit que je repense à comment ça se passe quand je fais la même chose à Vincennes pour me dire que je me sens vraiment bien ici.


Pendant ce temps à Santa Cruz…

Pendant ce temps, délicieusement hébergé que je suis chez Sean Bonner (internet troublemaker) et Tara Brown (project manager) je rencontre Angela Baxley (designer) qui vit à SF et qui après deux rencontres m’invite à faire le voyage (par avion c’est po cher il parait, en caisse c’est trop long) pour visiter la ville. o//

Et tout est comme ça man. Nan j’ai pas encore goûté la weed mais j’aurais déjà pu et ça ne devrait pas tarder. C’est vraiment un produit du terroir californien et vu comme ça par les gens. Rien d’autre.

C’est trop easy ici c’est ça qui déchire, ya pas de frictions ou de coups de pute. Ou disons qu’ils sont minimisés au maximum. Embouteillages ? Pas un klaxon. Rue blindée de monde ? Personne ne se prend la tête quand il faut attendre 6,875 sec que le douchebag qui bloque le chemin bouge son cul. La bouffe du chat ? Distributeur automatique. La litière ? Nettoyage automatique. Un ultra bon café pas reuch ? Un petit tour de vélo et c’est parti pour la joie des papilles gustatives (Starbucks à côté ça ressemble à de la pisse d’âne et j’ai testé pour la première fois hier).

Donc finalement rien que je ne savais pas déjà, c’est juste l’expérience de le vivre qui est si plaisante.

Et ça fait seulement deux jours que j’y suis. J’ai encore des copaings à voir. Genre ceux-là:


Que des gens aux mêmes métiers et styles de vie que moi…

J’ai un pote qui m’a parié une bouteille de champ’ que je reviendrais pas. Putain c’est qu’il pourrait bien gagner.

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Me Myself&I

ok I’m in

Je regarde par la fenêtre et que vois-jeuu


Waking up..

Les US. La Californie. Los Angeles. Venice.

Premier jour passé après genre 16 heures de dodo suivant la vingtaine d’heures de trajet.

Tranquille.

Plus demain, je suis encore raide du décalage en fait.

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Music

Humeur I cant wait

L.A Boppers Well Deserved Rest album Make Mine Bop! 1982

J’écoute peu de jazz finalement. Ce doit être pour ça que ce morceau fort classique me plait tant. J’arrive pas à ne pas avoir un sourire quand elle dit “I’m not in a hurry, I ain’t got no worries”, je me vois allongé sur une plage à prendre ce repos.

Bien mérité ? Allez. 

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Me Myself&I

La veritable agonie du male

Ou comment j’en suis parvenu à me mettre un doigt dans le cul ou comment dans cette friction sociale entre hommes et femmes j’ai minimisé ma dépendance féminine au maximum tout en découvrant une source de plaisir incroyable. Sans faire exprès. Sur un malentendu. Ca a marché.

(NSFW de course)


The tee is a lie. 

Tu m’étonnes que je parle plus de cul sur mon blog. Je me le touche. Ca va faire deux ans en gros, que je me masturbe la prostate. Pourquoi, parce que mais où et donc or ni car c’est dans la suite et comme c’est plus facile comme ça (et plus marrant), je vais la faire en mode interview.

Hahaha, ça m’étonne pas en fait. Avec tes t-shirts taille S ton célibat éternel et ta musique de boite gay, je savais bien que t’allais outer. T’es un gros payday alors ??

Haaa mais c’est pas du tout ce que disait ta copine hier soir.

Du calme.

Je vais t’annoncer une mauvaise nouvelle: non, je ne le suis pas. T’inquiètes pas qu’en mec élevé avec les standards classiques anti-homos, je me suis fait des sueurs froides et quelques frayeurs psychologiques mais en fait, ça va. Je n’ai toujours pas envie de sucer une bite. Et l’idée de me faire sodomiser par quelqu’un ne m’excite pas vraiment. Ca aurait même tendance à me refroidir subitement. Non ça reste très perso et les seules personnes que je fantasme au moment du touchage sont les femmes. Amis homos, désolé.


Ouais ya à moitié strip tease pendant l’interview, la classe.

Ah merde, s’eut été plus facile, t’es chiant. Alors la question bête: RACONTE !

Comment ça m’est tombé dessus ? Ouais c’est le truc étonnant. Je n’avais jamais eu cette envie, même pas envisagée, jamais. Il faut remonter à Octobre 2006. Je reviens de quatre mois en Afrique, entre hommes. Ne pas parler plus de trois phrases d’affilé à une femme pendant une période aussi longue a été super dur en fait. Aucun corps de femme ou presque. Même pas de porno ! Et pourtant j’avais le ouaille-faille… Bref à cette époque j’étais, j’avais envie d’être amoureux et il se trouve que la nana convoitée s’était mis en tête de me chauffer. Imagine quand je reviens: mission accomplie, j’ai du blé, elle est dispo, je suis chauffé à blanc, je suis un sexe turgescent.

Et là evidemment, ça merde.

Elle disparait, plus aucunes nouvelles. J’enrage, je suis colère et atroce déception j’ai pas du tout envie de niquer, j’ai envie de câlins comme jamais j’avais vécu ça.

Et un soir je sais plus trop comment mais venant de nulle part, enragé de tellement vouloir lui faire, je me caresse l’entrejambe la tête sur l’oreiller et le cul en l’air. Je la vois, j’ai envie d’elle et de manger sa

Ok, attends. T’avais tellement envie d’elle que tu t’es pris pour elle en te pelotant les fesses ?

Ouais. Un peu ça.

*lol*

Mais ce n’est pas tout, au lieu de te marrer écoute. Toujours avec cet esprit froid et scientifique qui me caractérise par moment, j’avais bien vu qu’il y avait des choses que je devais tester au niveau de la prostate. Je savais que les femmes n’ont à priori pas autant de plaisir à prendre durant une sodomie –réflexe reflétant l’envie d’une copine sur la question: “bourrée, ok”– vu leur absence d’organe excitant à cet endroit et le feedback des proches ainsi que le discours des femmes sur le sujet (bien sur avec toujours deux trois exceptions qui ADORENT ça et qui confirment la règle). Je savais que c’était sur et certain une source de plaisir pour les hommes (wikipedia). Bien sur, American Pie avait attisé ma curiosité (depuis, total respect pour les teen movies et Stiffler).

Et puis j’étais tellement énervé de me faire refuser… Tout ça pour ça, et j’avais mis le paquet, au taquet… Bad times j’en ai pas connu beaucoup des comme ça. Le soir où je me suis touché l’autre côté et que j’ai plutôt pas mal aimé, je me suis couché en me disant que j’allais le faire. Allez. Jusqu’à la garde. Puisqu’on veut pas que je donne du plaisir et qu’on veut pas m’en donner, je vais faire tout tout seul. Comme d’hab’.


En plus je peux me peloter now 

Mmmh… Ok, ça se tient bien avec ce que tu es Caliméjo. Mais spa banal.

Ouais, logiquement j’aurais dû vomir sur les femmes pleurer chez ma mère et allez aux putes. Mais non :)

Et alors c’était bon ?

Ben ça m’a pris du temps. Enfin j’ai pas chercher à aller vite non plus.

Combien entre le "je m’effleure les fesses" à "j’ai un majeur dans l’oignon" ?

haha, facile cinq mois. Ou six.

Ah ouais t’es bien un renoi.

Dis donc ! Je suis surtout un mec et ton derche c’est vraiment pas un truc que tu te touches autrement qu’en te le torchant après un café/clope… Alors ça traine, tu te dis que tu lâches l’affaire etc Donc le premier mouvement franc, c’est d’aller se laver le cul, ce que je faisais pas en profondeur.

Espèce de dégueulasse.

Ben ça sert à rien le cul ! C’est une sortie d’égoût, pourquoi veux-tu que ça reluise ? Maintenant j’ai changé d’avis bien sur.

Premier doigt ?

Sous la douche avec gel, classique j’imagine. Première fois où j’écarte les jambes en apprivoisant mon truc. Super sexy, découverte de la petite bitch en moi (allusion à la chanson de Funkadelic, Jimmy’s Got A Little Bit Of Bitch In Him; “Yeah, even the sun go down”).


J’aime bien mes fesses. 

Putain, j’hallucine… Et alors c’était bon ?

Ouais mais c’était que le début. D’abord c’est les terminaisons nerveuses autour de l’anus qui donnent du plaisir mais c’est léger… Mais tu connais, ça fait pareil quand tu chies.

On me demande dans l’oreillette si t’avais pas peur de rencontrer le caca ?

Ben si grave ! C’était ma hantise -totalement déraisonnée- profonde: avoir un doigt plein de merde ou en foutre plein le lit. Mais en fait le corps humain est super bien fait. Je vous laisse le découvrir :) (le fion, c’est une VALVE).

Donc pour récapituler le process là tu te touches c’est bon et t’as plus peur d’en foutre partout. La suite ?

Après arrive le cataclymse avec la prostate. L’hallu. C’était pas sous la douche c’était allongé dans mon lit. Je me masturbe la queue, les boules, juste derrière entre elles et l’anus… Cul bien propre, bien vide. J’enfonce mon doigt je le fais un peu tourner tout doucement (mais sur un axe haut pas la phalange de l’extrémité, sur le poignet presque) et je l’enfonce encore un peu plus qu’hier, un peu plus qu’avant-hier… Et OHPUTAINDSAMERE

Quoiquoiquoi !!!

Ben le Grâal, le Final Stage, le lvl 80, le dernier épisode de la dernière saison, le point P !! En gros la sensation de te toucher la bite mais de l’autre côté en fait autant te dire que les premières fois, c’est la révélation. Donc une main d’un côté, une main de l’autre. La respiration devient très importante (sinon t’as envie de finir, VITE!) la chaleur intérieure si profonde, le bas du bide en ébullition… Et là si tu maitrises le truc jusqu’au bout c’est la vraie mort d
es coups de tonnerre monstrueux à hurler et ça dure, ça dure… Pompéï mon pote. Peter North si tu préfères. Le fire hose quoi. Impossible de réfléchir à quoi que ce soit c’est mort, plus rien ne se passe tu n’es que plaisir. JAMAIS au grand JAMAIS je n’avais ressenti un truc pareil, même surexcité au fond du vagin de ma copine en étant super amoureux. Oubliiie la meilleure pipe ou le meilleur coup de ta vie, ça n’a rien à voir !


Bon ben à la douche mon pote. Oublie pas ton savon hihihi 

Tsss…

Sérieux, un truc de dingue à en repenser la journée et d’avoir hâte au soir. Une fois la prostate bien excitée, les boules tellement rentrées qu’on les sent presque plus, la queue plus dure que l’armure d’Iron Man, la jouissance est telle que j’en ai -toujours- les jambes qui flageolent après. Parfois même le fou rire général, comme si je venais de faire un tour de manège sous le soleil. Et un putain de WOUAH.

C’est pas possible t’es une meuf !

C’est vrai ça ressemble à leur orgasme mais on est très semblable (même durée entre les spasmes de plaisir entre H/F marrant non ?) donc je m’étonne pas. En tout cas j’ai une bonne bite, je te confirme.

Et c’est tout ? Super Orgasme ? 

Ben c’est déjà pas mal ! Tiens regarde le petit graphique que je t’ai fait exprès:

 
*feu de joie* 

Mais non il n’y a pas que ça, grosse libido aussi. Style la queue à nouveau dure 5 mn après 20 mn de masturb ou grosses envies qui squattent l’esprit. Orgasme multi aussi (spasmes et envie de dormir après mais sans éjaculer). J’arrive assez facilement à deux mais il faut que je me concentre, pas moyen de faire ça viteuf. Trois c’est encore jouable, mais après l’orgasme est trop faible. Je préfère moins mais plus :) Et puis le SO l’été, quand il fait chaud c’est juste une déboiterie. C’est vrai que ça booste grave la libido. J’ai pas encore testé avec de la bonne bonne weed, je risque d’y laisser ma peau en fait. Mais pour la science, je le fais.

Haha. Bon et comment ça se passe avec les filles ?

Plus besoin ! Je déconne. Ca se passe bien, peut-être un peu plus sensible du gland depuis… Enfin disons qu’il me faut plus de temps, c’est soit un quickie soit un truc d’une heure, l’entre deux est plus délicat à gérer. Peut-être. J’ai pas niqué depuis des lustres.

Déjà pénétré par une ?

Jamais, c’est mon petit jardin secret pour le moment. Me faire lécher par une m’excite assez c’est vrai. Done :)

Objets ?

Carrément jamais ! Je sais pas si c’est la peur d’arriver comme un con aux urgences, mais j’ai pas du tout l’envie. Même pas deux doigts, juste un comme avec le whisky. C’est vraiment l’endroit à toucher que j’adore, pas de me ventiler l’intérieur ou de transformer mon cul en tunnel de fourvière.

Envie de mecs ?

Non, je dirais même que ça me fait toujours débander. Mais par contre totalement décontracté, décomplexé par le contact physique, ou le mouvement physique (genre danser) avec des hommes. Je me sens plus unisexe, c’est clair.

De shemale ?

Super pas ! Ou en manga vite fait alors parce qu’en vrai… Nan.

Envie de te travestir ?

Non plus… J’aimerais juste voir ce que ça ferais du maquillage sur ma tronche, tellement ça transforme celle des femmes ça m’intrigue. Mais non j’ai jamais eu envie d’enfiler des bas et des talons sinon, ni de changer de sexe. J’aime bien mon zizi.

Envie de nanas ?

Toujours. Je ne pense plus qu’à manger des minous, c’est devenu le truc qui m’excite intensément. Le plan à trois avec deux nanas me fait fantasmer à mort là où avant pas plus que ça… Deux lesbiennes… Je crois que ce serais bien. Faut que je teste un de ces quatre. Je suis devenu gourmand.


Welcome back 2001, et merci à gégé pour le montage ! ben voui je l’ai gardé :) 

Toi t’as envie d’une bonne éjac faciale féminine…

haha, non pas plus que ça ! Je suis pas fan non plus de la masculine… Mais je trouve ça génial cet espèce d’équilibre, éjaculation pénétration… Si tout le monde peut le faire paf, une fondation égalitaire de l’humain de gagnée. C’est important.

Il ya bien des côtés négatifs à cette histoire de pénétration…

Des pets, pleins. Disons que se tripoter la valve arrière dérègle un peu le bide mais avec un bon régime alimentaire, no soucy. Sinon l’inévitable rencontre avec la matière fecale, du bout du doigt. La première fois, t’es deg’. Après tu te dis que c’est ton cul et que la prochaine tu chieras mieux :)

Peut-être la vessie un peu plus sensible aussi…

Je suis encore plus obsédé des culs des femmes déjà que bon… Mais bon ça va je sais me tenir.

Le moins gérable est le fait que maintenant dans la séducton d’une fille, c’est complexe:


Sex data flow du gossebo

 
C’est à dire que la séduction drague classique est morte et enterré avec ça: je cours plus après une nana pour tirer un coup, d’abord. Je cours après pour rigoler, partager nos points de vue nos corps ET niquer, ce qui n’est pas du tout pareil.

Ouais mais tu niques quand même dans l’histoire.

Oui mais ce n’est pas du tout le premier objectif, le premier est vraiment de prendre du plaisir avant, le coït n’est pas/plus une finalité. Je pourrais même coucher avec une nana et être heureux juste en calinant. J’ai ce qu’il faut pour pousser des râles de malade. Et ça les femmes en face n’en savent rien.

Alors que ça change tout.

Ben ouais. Le modèle de séduction dit standard en prend un coup.  Dans le schéma sus-jacent le meh arrive souvent, boucle fatale. Il arrive bien souvent parce que je me fais doubler par des mecs plus rusés et plus collants, ils ont leur raison…héhé *tousse*

C’est le mind sharing qui m’intéresserait en premier désormais plus que jamais… Du coup la réalité cruelle s’ouvre à mes yeux; c’est dur de trouver des filles qui me stimulent l’esprit.

Comment tu déconnes ça existe, cherche blaireau.

Merci j’en connais aussi, connard. N’empêche que c’est plutôt rare et/ou scolaire et ce sont en général des caractères actifs alors autour de trente ans c’est plié elles ont dégotés quelqu’un. Chuis un peu late là.

J’ai besoin de ressentir un profond respect. De sentir un caractère fort en face de moi, sans connotation de domination. L’espèce de caractère générique de la femme touchée par le syndrome de la coquille vide –je m’excuse à l’avance pour ces descriptions un peu rèches- quasi transparente, sans importance ben ça me fait clairement fuir maintenant. Et il y en a beaucoup. Trop.

Je crois aussi que le déséquilibre du rôle princier de l’homme dans la séduction me les brise menu. Et les femmes sont une sacrée ribambelle à éviter les princes déséquilibrés jusqu’à ce qu’elles en aient marre et craquent pour le dernier, pas trop bancal.

Une véritable mauvaise affaire. Il faut
que je m’oriente vers les milfs sérieusement là.


Du nerf matelot !

Mais qu’est ce qui te va pas chez les jeunes femmes vieux pépère.

Je crois que c’est le mode de fonctionnement de la drague qui est cassé. Les femmes se mettent en position de "je suis croquable et attention j’ai le choix bonhomme don’t fuck with me et rame un peu pour m’avoir ça te fera les bras attends wait for it ok je suis prête ! Nan jdéconne hihihi!!" et c’est mal. C’est pas marrant.

Arrête de chialer merde !

Non mais attends ça nique le gameplay !! Tous les mecs jouent le jeu mais aucun ne trouve ça fun (à part quand tu te mets à manipuler quelqu’une mais c’est autre chose). Y en a même qui choisissent certaines voies, certains métiers juste pour tâter du mamelon. Les gars merde on est pas des bonobos non plus.

En tout cas depuis cette affaire qui remonte maintenant, je n’ai plus rien fait pour sortir avec une fille à part avoir le regard qui sent le sesque. Et nada, peau de zob alors que je fais plutôt bonne impression en société et qu’elles me matent le boule en loosedé à la moindre occaz’ haha. MAIS ALLAY LAAA mesdames, on montre que l’égalité des sexes est réelle et on se bouge on cherche on compare du mâle on se remue la moule hophophop !

Bref. Tout ceci n’est pas bien grave. Ca change et ça changera.

Et sinon, dans la vie de tous les jours, la culture mec, socialement tout ça comment tu te places, comment tu ressens les choses ?

Tu veux dire par rapport à la virilité, l’image sociale du mâle et les rapports avec les hommes ?

Ouais.

Rien de spécial par rapport à avant, j’ai jamais été machoblairo donc ça va.. De l’autre côté je n’ai jamais eu envie de me travestir en femme comme je disais donc pas vraiment de culpabilité. Je n’ai jamais eu envie de bijoux non plus, j’ai toujours trouvé ça assez féminin en fait. Pas de boucles, de piercing, de bagues, de bracelets, de colliers, pas de tatouages. La déco c’est pas trop mon truc.

Sinon j’ai pas l’impression de manquer de couilles puisque je colle à mes valeurs sans leur tourner le dos parce que d’un coup ça m’arrange, comme je vois un peu trop souvent.  Ou jouer de la basse debout en dansant et en chantant tout en slapotant c’est dur et “très masculin”, rien à voir avec jouer de la guitare électrique assis avec de la saturation plein l’ampli par exemple. Faire des jeux à trois et des poussières c’est chaud. Le skate pareil etc. J’ai jamais eu l’impression d’être efféminé physiquement, seulement d’être plus sensible sentimentalement que la moyenne. Aucun soucis de virilité.

Plus j’avance dans la vie et plus je me sens sans peur, j’ai même vaincu celle qui fait gravement flipper tous les hommes majoritairement hétéros: être pénétrer.

Un homme d’acier velouté adorateur de la liberté et qui connait le point P. Un vrai spartan boy.

Yep mais sans jupette. Donc tu vois de mon point de vue je me sens super bien, ce qui me mets encore plus en porte-à-faux vu que je ne cherche pas spécialement le cul à tous les étages de mes relations sachant qu’il suffit que je rentre chez moi pour jouir ma race. Et ça, ça change drastiquement les choses.

Donc en résumé: les mecs, ne pas connaitre ce plaisir profond où ne pas tenter, c’est vraiment rater quelque chose d’immense. Ca va vous rendre plus indépendants par rapport à cette légende urbaine qu’est le besoin sexuel de l’Homme et transformer votre façon de voir les choses aussi. Les filles, optez pour une séduction plus pro-active, visant à obtenir ce que vous désirez. Vous trouvez le coït de base supra chiant ? Cherchez autre chose avec d’autres alors ! Vous tomberez certainement plus souvent sur de biens beaux joyaux. Just play damnit !

Je crois que j’ai fait le tour !

Ca c’est du journalisme total.

Albert Londres, Gunter Valraff et autres Robert Namias, j’arrive !

Ah et pourquoi tu dis tout ça publiquement t’es malade.

Ben, t’es pas un peu stupide des fois ? Ca peut servir à plein de gens qui se posent des questions et qui n’osent pas tiens. C’est dans l’air du temps, la question de se faire lécher par sa copine revient souvent dans les discussions avec les potes, les allusions à la pénétration masculine hétéro sont régulières dans la culture US de ces dernières années etc. Alors j’apporte mon expérience, ne rien dire c’est exactement faire comme nos ainés sur pas mal de trucs, vu l’efficacité je préfère parler.

Et discuter :)

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Ben c’est po gagné

Un article sur Telos m’a fluidifié le sang d’un coup là avec ce passage:

“La France n’a pas connu l’expérience de l’esclavage et de la ségrégation. La Convention de 1792 n’a pas attendu la déclaration d’émancipation d’Abraham Lincoln de 1862 pour abolir l’esclavage et à l’exception de la période de Vichy il n’y a jamais eu de ségrégation de droit sur le sol français. Les Etats-Unis ont au contraire un passé lourd : leurs recensements de la fin du XIXe siècle décrivaient une classification des personnes selon le nombre de leurs ancêtres noirs ; l’égalité de droit entre noirs et blancs n’a été acquise qu’à la fin des années 1970 par le vote des Civil Rights Acts successifs. De fait, la discrimination positive d’aujourd’hui tente de corriger la discrimination négative d’hier.

La France n’aurait donc pas a priori de raison d’être inquiète – notre histoire étant bien moins lourde, ses conséquences devraient être plus légères. Pourtant les expériences de testing publiées en 2007 par le ministère de l’Emploi et le Centre d’analyse stratégique révèlent un degré de discrimination à l’embauche tout à fait similaire en France et aux Etats-Unis.”

Conclusions: c’est donc bien pire en France et comme d’hab’ on en finit plus de se toucher sur l’Histoire comme quoi on a “inventé” les droits de l’humain et que donc, pas la peine de faire des efforts.

La France a tellement changé depuis 1792 –prendre le RER ou mater Téléfoot suffit à le comprendre- que ne pas crever cet abcès de l’inégalité, ne pas tenter de le mesurer avec des chiffres et de le résoudre non pas avec une discrimination positive mais en encourageant une transformation sociale –oui métissage appellez ça comme ça- c’est prendre de gros risques, les doms-toms et les feux de voitures en métropole chaque année nous le rappelle. Créer des communautés, c’est pas bon. Du tout.

C’est politiquement extrèmement complexe et suicidaire à gérer, il faut voir à quel point les partis politiques s’attèlent à la tâche. Il n’empêche qu’il faudra traiter la question et être clair, un jour ou l’autre. Et je crois assez fortement que ça ne se fera pas sans quelqu’un avec une certaine légitimité ethnique pour le faire.

 

Autant dire qu’aucune tête de liste de la classe politique française actuelle n’en est capable.

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Early digital research

J’ai regardé récemment un documentaire plutôt fascinant sur les débuts de l’informatique grand public. Intitulé The Triumph of the Nerds (dispo sur Google video et ) et datant de 1996, le reportage fait la lumière sur cette période 75-82 de folie, avec des images de barbus en pattes d’eph et claquettes enfoncés dans des poufs en train d’imaginer le future avec des formules mathématiques.


“Bon alors les mecs je veux savoir: qui qu’a mis un gode à la place de la selle du vélo à Gérard ?”

Parce que même si je le savais déjà, c’est bon de se rendre compte que toute l’informatique d’aujourd’hui, tous les concepts qu’on utilise sur tous nos systèmes d’exploitation, tout vient de cette période. Assez captivant d’avoir le commentaire de ces jeunes de l’époque qui deviendront les “maitres du monde” d’aujourd’hui.

Xerox, qui avec son centre de recherche à Palo Alto a inventé l’impression laser (1969), l’ethernet, l’ordinateur que l’on connait aujourd’hui, la GUI et pleins d’autres choses qui transforment et ont transformés nos vies. C’est marrant de voir qu’une nana –pas n’importe laquelle, la mère du language objet créé à la base pour raisons éducatives- avait senti venir le serpent Jobs qui réussira à obtenir la démo technologique qui lui donnera les ailes et la direction à prendre pour son Macintosh. Copy/Paste/Profit. Sacré Steve.


PARC. It feels the 70s. Or the Galactic Republic I don’t know.

Ce centre de recherche et dévelopement si important dans notre histoire humaine se trouve sur le campus de Stanford vous savez, là où il y a une université avec des gros cerveaux dedans qui venaient trainer dans l’entreprise Xerox après les cours (toute allusion à une loi de modernisation de l’enseignement supérieur français est complètement faite exprès).

Deux points m’interpellent dans le visionnage de ces trois heures back in the days.

  • Apple et MS

Il est assez largement connu que ces deux jeunes pousses de l’époque ont tout pompé à droite et à gauche. Je note quand même l’importance et la force déjà à cette époque du software vs hardware: très vite ce ne sont pas les machines qui sont importantes mais ce qu’on en fait (cf la très rapide intégration d’Adobe dans l’équation apple-ienne).

Deuxio ca valide ce que je déblatère sur l’opposition perfection/efficacité. Apple a visé la perfection surtout avec son Mac: revoir les images d’époque m’a renvoyé à cette époque où oui, l’ibm pc est tellement ridicule comparé à l’effervescence du Macintosh (ou de l’Amiga) c’est juste pas comparable.

Mais à quel prix. 1 000 fois plus cher dit le docu. Quand on voit la position délicate dans laquelle était Apple à ce moment là.. La GUI au lieu de ligne de commande à cette époque les gens s’en tapent le cul par terre, le PC fait son taf pour une fraction du prix. En 2009, toujours le même pattern: l’iphone, splendide machine visant le perfect avec une battery life en papier maché. Ce qui pour un téléphone est assez ennuyeux (c’est l’atout du BB: c’est un dromadaire avec des jericans en plus le truc).

Bref pendant ce temps c’était super pas gagné pour MS qui avait réussi à owner IBM avec de la chance –Digital Research wtf?- mais qui jouait tout son avenir sur le “compatible” qui leur permettra de devenir ce qu’ils sont mais qui à ce moment était loin d’être une garantie. Je me demande s’ils savaient que l’industrie informatique asiatique allait exploser et fournir des clones PCs à bas prix. Parce que vu de leur petit point de vue de start-up de hippies et de jeunes nerds buveurs de coca, en 1980 ne pas fabriquer son propre hardware semblait être une méga grave faiblesse.

Haha.


Xerox Alto, incroyable avancée technologique mid 70s. 

  • Le partage le rêve et le général

Durant les toutes premières heures de l’informatique grand public, à l’époque des cartes à perforer et des soudures c’était compliqué, rigide, absolument pas logique humainement parlant etc. Très vite après 75 et la commercialisation des premiers “kits d’ordi” des clubs d’informatiques se montent un peu partout. Les gens s’entraident, partagent les infos, certains arrivent en criant EUREKA et dissèquent la manière dont ils ont réussi à faire fonctionner tel truc..

Cette émulsion seventies a lancée tellement de carrières et de boites cruciales à l’informatique que ce n’est pas possible de toutes les nommer. Un véritable partage, pas cette espèce d’aide condescendante qu’on trouve aujourd’hui sur le web ou dans les boutiques d’informatique.

Le rêve. Xerox et IBM étaient des mastodontes ignobles avec plein de blé. Ils donnent carte blanche à des bandes de chevelus férus de SF, leur créent des filiales pour qu’ils puissent développer leurs idées au maximum. Les deux méga corporations réussiront parfaitement, aucune ne verra le potentiel commercial des inventions et rêves de leurs computer hippies. Ah les cons de vieux, toujours (je plaisante, détends-toi papy).

Les codeurs de l’époque, multi-talents, musiciens, peintres, astrologues. Ces mecs étaient de vrais généralistes qui rêvaient simplement de changer le monde avec leurs applis (le passage sur VisiCalc est fort). Aujourd’hui dans les gros jeux t’as un codeur pour non pas juste les effets graphiques mais pour UN effet graphique. Et le gars fait sans doute de la photo comme passe-temps…


Pixels. Mark of a few generations.

On vit avec les progrès, idées et recherches menées à bout de ces allumés des 70s nés à la fin de la WWII, enfants du Flower Power des 60s. Quand je note dans ma conclu que les 60/70 sont les dernières décennies qui feront avancer à grand pas l’humanité j’ai pas vraiment tort.. Raph Koster se demande même si être né dans les 70s n’est pas la meilleure période pour avoir été nerd/geek, ce que je plussoie bien volontier.

Non, pas de “c’était mieux avant” mais plutôt un “apprenez ce qu’il sait passé il y a peu, c’était bien”. Il faut continuer ça. Je vous invite donc à zieuter ce docu.

Tell me, what else should I have done?
Doesn’t everything die at last, and too soon?
Tell me, what is it y
ou plan to do
with your one wild and precious life?

– Mary Oliver, ‘The Summer Day’

(Piqué sur la page perso de Lynn Conway, scientifique et chercheuse chez Xerox et IBM durant les 70s, à la vie incroyable.)

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Audio&Games

Wall of sound

So what’s up in the game realm?

The big news is developer 3D Realms closing his doors. Duke Nukem Forever will not be –at least for now- after 12 years of development. I feel it’s fair to see that this big AAA business model was not working and that it’s really not working. Told you.

But at the same time I feel very bad for people working for over a decade for almost nothing. That’s crazy.

Gamasutra posted a really good opinion on game music today. Here’s something interesting:

“Casual games, with their simple, bright graphics, have the design space to use melody and more dynamic themes, as Mario did, and yet by and large they don’t. Try the Ookibloks advanced course video on YouTube as a counter example. The music is distinctive, and perfectly integrated into the casual nature of the gameplay.”

 

First, apparently Ookibloks will never be out and once again, this is really sad.

But on the subject, Ookibloks was meant to use music frome the beginning, as mentioned in this Gamasutra interview of Work3 developer, Mr Flanagan:

“The audio system, I feel, is a whole new take on quantized audio. The idea of quantizing sound effects is well established, thanks to Tetsuya Mizuguchi, but the technique of also making the sound effects match the key of the background song, and also change dynamically according to key changes is something nobody has done before, as far as I know.

The musical influences come from all over. I could cite "real" bands such as Dee-Lite, Daft Punk, Betty Boo, Fantastic Plastic Machine, and the sound of the Japanese "Shibuya Kei" music scene, but also game music composers such as Nintendo’s Koji Kondo and Cave’s Manabu Namiki. All these external influences get churned up in my head and then reconstituted in my own music. It’s my first time attempting these musical styles — I’m more a techno kind of musician, usually!”

This is one of the proof that Tommy Tallarico is a bit wrong saying there’s plenty of diversity in game music: in the comments everyone is cheering John Williams and orchestral music BEFORE everything else. Ookibloks stood out for Brandon Sheffield so it did for me one year ago because its music was funky fresh, that kind of happy music called J-pop these days. Yeah, like western people only want games to live in a tearful world with sad stories, grey and brown graphics killing people in the quickiest possible way.

Anyway.

99% of casual games don’t pay attention to music because a lot of developers seem to think about casual people as people with no taste.

PopCap do a lot of work around music and audio FXs on their games. No wonder why this polishing is part of their success (addictive music video, 200 000 views before the game was out, music by Laura Shigihara plus the game is fucking crack). 2DBoy did the same with World of Goo with music composed by Kyle Gabler, game designer coder and musician.

Respect music and it will give you back a lot.

On the same note, very interesting post mortem of Rhythm Heaven with Satoru Iwata, Nintendo boss.

“I seem to remember that everyone on the development staff took dance lessons* in order to obtain a shared awareness of rhythm.”

Imagine western developers moving their ass for real on music to make themselves aware of rhythm and poly-rhythm.. Haha. I find the following sentence so interesting:

“He had a strong desire to improve Japanese people’s sense of rhythm through the game. Which reminds me, we use the word "groove-sense" to describe what’s fun about this game. Osawa-san, did you come up with that word?”

Boy do I feel concerned! I play RnB/Funk/Soul a couple of hours everyday and damn, the groove is one of the funniest thing in music (and this is why I stick to that stuff, it’s so much fun to play and I did funky rock à la RHCP). Maybe this is it. Groove == Fun. I’ll develop that later.

You should have seen Eskil’s videos by now. In case you didn’t, do it now.

101,880,503. This is the number of creations in Spore today.

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Me Myself&I

Le monde tourne mal, partie V: la fin

Conclusion sur cette aventure intérieure commencée en juillet 2007 par un premier constat: il y a quelque chose qui ne tourne pas rond avec les femmes. Et puis en développant l’idée, je me suis retrouvé à faire la même chose pour les hommes. Là, j’ai eu le plan pour la suite qui était que les générations –leurs relations ou l’absence de ces dernières- ont une lourde responsabilité dans le fait que ça chie. A cause de la valeur du BS, développée en deux parties tellement c’est épais et incroyablement intégré dans nos sociétés occidentales.

 

La conclusion va être simple en fait: on vit dans un monde paradoxal et la seule chose à faire est de faire pencher cette société, de faire tendre ce monde vers le bon côté. il n’y a pas vraiment de révolution dure à mener, de cassure à créer comme beaucoup le rêvent ces derniers temps. Les gens qui veulent tout raser pour reconstruire n’ont sans doute pas suffisamment créent de choses dans leur vie pour comprendre que c’est une colossale perte d’énergie et pas du tout une garantie que ça aille mieux par la suite. Doublement perdant, mauvais calcul.

La révolution est douce, profonde, pas rapide ni violente. Finie cette période. Clairement, elle ne sera pas non plus télévisée.. La transformation est et sera invisible, fini le sacro saint prime time. Place au ninja style.

Femmes hommes, générations et valeurs. Le tout est relié et je crois pour avoir observé et fait un peu d’actions que rien ne se fera violamment. On a, surtout nous français cette vision idyllique et romantique de la Révolution mais les temps changent. Les temps évoluent et les révolutions les plus importantes ces dernières années dans notre forteresse du G7+13 se sont déroulées dans le silence et la douceur (tout est relatif si on regarde comment ça s’est passé à l’Est mais la mise à feu et à sang de la capitale avec défilé de têtes royalistes n’est plus obligatoire pour faire avancer une cause aujourd’hui).

De toute façon il n’y a que comme ça que ça peux fonctionner. Je veux dire, je peux bien essayer de vous convaincre sur une chose, si vous n’avez pas choisi intérieurement de vous ouvrir je ne changerais rien même si je suis le plus grand prestidigitateur de tous les temps: si t’as pas envie, t’as pas envie. Les religions en ont dépensé de la caillasse pour convaincre les peuples à coup d’assistance de pots de vins et cie, ça ne s’est pas fait juste en lisant les histoires d’un texte “sacré” sur la place public.

On ne convainc jamais les gens contre leur gré (sauf en trichant, par achat). C’est une illusion religieuse post coloniale -autrement dit ZE déterminisme culturel- que de penser quelque chose comme ça et malheureusement c’est encore beaucoup trop le cas.

Les gens apprennent et changent quand ils en ont envie. Le truc génial c’est que quand on a envie, on peut apprendre vite, très vite. Très très très vite pour une génération d’habitants du Niger qui n’ont pas de tout à l’égoût mais des connections internet, des portables et qui ont une soif de transformer leur monde –et le notre par répercution- plus immense que ce qu’on peut imaginer.

Ce sont les gens qui ont envie d’apprendre qui changent, changeront le monde. Ceux qui ne veulent pas seront toujours des freins. Ne dites pas gros boulets de leur race, ce n’est pas gentil.

S’améliorer et prendre confiance n’est pas du tout une affaire sociale ou géographique, c’est une affaire individuelle d’abord et c’est pour ça qu’il faut favoriser le développement personnel en respectant les autres, quitte à sortir des sentiers battues franchement pourris de nos aînés. Qui il faut le reconnaître, feront toujours en sorte de ne pas améliorer leurs cadets: ben ouais ils en ont chier eux, c’est pas pour voir les jeunes s’éclater hein.

Les vieux ayant déjà bien trop trempés dans le monde d’aujourd’hui, c’est plié et cette mini conclu est plutôt destinée à celles et ceux qui seront capables d’avoir de l’intégrité et de vouloir changer, subtilement cette planète. Je n’ai pas vraiment de réponses toutes faites à comment on va améliorer la situation mais bien quelques pistes de savoir-mieux-vivre, les plus importantes étant je crois:

JUST PLAY.


Jouer veut aussi dire prendre. 

La vie est un long jeu où l’on passe notre temps à reconnaitre des patterns et à jongler avec. Et comme il n’y a pas trente-six sortes différentes, on retrouve souvent les mêmes, à intervalle régulier. Le comique fanfaron, l’aigri, la séductrice, l’effort à fournir pour obtenir une chose, la force d’une équipe, la conscience de ne pas vivre seul etc Marrant de voir qu’il y a finalement peu de diversité, "d’unités mentales" si je puis dire. Le gameplay est lui par contre infini en terme de possibilités. Alors c’est vrai on peut se faire chier par moment, quand on a trop l’habitude de tel caractère ou que l’on ne sait plus trop à quoi on joue. Il faut retrouver un but, refaire une équipe et continuer à jouer. Même si ce mot fait peur.

DO COMBOS LIKE CRAZY.


+ point final: Shoryuken dans ta face.

Il ne faut pas hésiter à multiplier ses chances. Il est vraiment important de mettre un maximum de soi dans une entreprise, que ce soit avoir son bac qui sert à rien –le bac, pas le processus d’examen- ou réussir un tricks en skate ou se former pour telle branche. Multipliez les angles de vue, appliquez une sécurité façon aéronautique (tout circuits X3), accumulez, cumulez (aussi connue sous le nom de règle du R-Type) pour vous lancer. Ca ne garantie rien mais ça limite largement l’échec car même si ce dernier est parfois utile aussi, il n’est jamais agréable. Et puis au final si ça ne marche pas, no regrets.

RESPECT EVERY SINGLE HUMAN BEING.


Iaisse oui dou 

La cause principale de la mort ou de l’atteinte à la santé des femmes entre 16 et 44 ans sur cette planète, ce n’est ni les accidents de la route ou le cancer ou la malaria, mais nous les hommes… Merde quoi. Toutes les statistiques sur le sujet sont hyper flippantes et je n’entends parler que de racisme ? Je n’ai pas parlé de ces femmes publics (ou pas, encore la semaine dernière) qui ont été tuées ces dernières années mais la premièr
e pierre qu’on doit marteler absolument partout à travers ce monde c’est qu’on doit respecter ses pairs, femmes et hommes hommes et femmes, égaux en tout. Strictement aucune concession n’est possible, c’est complètement essentiel si on veut que la société quelle qu’elle soit, fonctionne. Je chie sur le thorax de la tradition et sur le mutisme des vieux. Les disparités, différences sont encore bien trop nombreuses c’est une catastrophe qu’on soit si lent à résorber le fossé entre la condition d’homme et la condition de femme. Insensé je trouve. Le reste suivra facilement si cette pierre fondatrice est respectée. Il y a encore une giga dose de taf (quand un homicide condamné à 8 ans de prison est réduit de moitié, non la justice, le respect ne fonctionnent super pas).

Le respect, ce mot qui n’a plus de sens.

Respecter, ce n’est pas fermer sa bouche et laisser couler en omettant de donner son avis. Respecter, c’est pour moi plus une question de décence, de non-abus, d’intelligence même. Par exemple Confessions Intimes ça me bloque j’avoue. Célébrer les excès de la bêtise en traitant les gens qui se donnent en spectacle de gros pignoufs, ca n’a rien de spécialement marrant… Considérer des gens souvent modestes comme des bouffons de deuxième partie de soirée pour intellos qui se font chier dans leur vie, bof. La télé-réalité a officialisé, entériné le mode de vie passif qui consiste à critiquer plutôt que de faire. Mais une façon de voir la vie basée sur l’irrespect la moquerie et la patience des gens (portable avec musique à fond bonjour !), sur une non-communication, c’est simplement de la merde. En faire une façon de vivre c’est devenir une saloperie puante, qui parfois –trop souvent- osera couiner au non-respect de son comportement d’abruti. Respectez sans zèle les gens autour de vous ainsi que vous-même, ne passez pas votre temps à critiquer les autres et à caresser votre ego dans le bon sens. C’est tout de suite plus agréable globalement. Et salvateur pour la société. Après on peut se fendre la gueule.

LIFE IS DYNAMIC. LIVE WITH IT.


L’effet papillon, la théorie du chaos toussa quoi. 

Se fixer sur un point d’arrivée est une erreur de jugement fatale car on oublie tout ce qui compte autour, ce qui gravite et qui a aussi, autant d’importance. Le tout bouge constamment.

Les gens déçus autour de moi le sont fréquemment pour avoir cru dur comme fer que les choses "étaient comme ça", ancrées dans la pierre la plus dure (style "les patrons sont des enculés" ou "le personnel infirmier est forcément gentil" etc). Et non. C’est jamais si simple, c’est un mouvement qu’il faut sentir, si possible un peu à l’avance. On sait souvent faire la différence (genre UPS qui n’a pas assuré avec mes deux derniers colis, en fait le nouveau livreur assigné à ma zone est une pine; c’est une histoire d’individu) mais on préfère créer des amalgames et créer du lien social de piètre qualité, à la cafette ou au bar en conspuant "les autres, ces connards". Ya moyen de faire plus constructif.

L’attachement au point d’arrivée est un leurre, ce n’est jamais la réponse finale je vais prendre l’exemple politique: Les gens n’ont pas voté spécialement pour Nicolas ou Barack pour que ces individus transforment leurs vies bien que beaucoup veulent croire à ce genre de miracles dignes de la bible feat. Copperfield. Non, les gens ont voté pour des mouvements (les vecteurs quoi!), celui de faire bouger le cul franchement mou -mais plein de potentiel- de la France d’un côté et celui de calmer la frénésie internationale guerrière de l’autre.

Paradoxalement tout le monde semble attendre tout et son contraire de la part de deux pions d’un échiquier de 6 milliards de pièces… Ce qui fait que quand ça ne se passe pas bien comme en ce moment, les gens –merci l’assommoir médiatique- on pense que ces deux pauvres individus ne délivrent pas. Euh, on est pas des choux-fleurs non plus, on peut aussi se bouger le cul. On doit en fait.

Non de miracles il n’y aura pas (les deux pays ont ce qu’il faut comme dettes pour que leurs gouvernements se fassent des sueurs froides), par contre des coups de mains sont possibles: réhabiliter un contrat de travail unique donnant les mêmes droits à tous et favorisant la reprise d’activité pour la France ou bien simplement le retrait des troupes US en Irak pour les Etats Unis seraient déjà de gros plus pour un monde en meilleure forme.

C’est vrai que présenté comme ça, c’est moins sexy que "SARKOZY va tuer l’hôpital public" ou "OBAMA est un putain de communiste". Les médias…

La vie est dynamique et nos actions également. Pour continuer l’exemple politique, certaines choses seront très bien faites par nos deux superstars, certaines seront affligeantes. Vous connaissez la formule: on ne peut pas plaire à tout le monde. “oui mais de là à plaire à personne..” disait un sketch de D. et c’est plutôt vrai. Tout est une question de moyenne et de “tendre vers”, pas besoin d’extrème précision ou de spécialisation le global/grosso merdo est plus important parce que c’est la réalité dans laquelle nous vivons. C’est la réalité qui touche un maximum de personnes à la fois.

Exemple des prisons et de la dynamique illustrée: on se prend la tête à essayer de trouver des solutions spécifiques (construire d’autres prisons, su-paiir), complexes voir impossibles à mettre en oeuvre pour palier à un problème qui serait réglé facilement par une mesure globale: légalisation des drogues, –15 à –30% de détenus, plus de problèmes de place, plus de suicides. Et cette mesure globale ravirait plus que seulement les gardiens et les familles de condamnés. On a toujours combattu les drogues parce que c’était le mal mais vu ce qu’on sait maintenant il serait temps de faire marche arrière.

Bouger, réaligner, réajuster. Tout le temps.

THE LADDER AIN’T WORTH A SHIT.


Laissez tomber, n’écoutez pas… 

Grosse déception. Moi aussi je suis arrivé la bouche en coeur en sortant de mes études et en pensant qu’un secteur d’activité high-tech en expansion me permettrait de monter des échelons fastoches et hop à 30 ans je m’installe. Avec une grosse téloche plasma. Louped.

L’échelle sociale n’existe pas et est un leurre, qui sert à créer des armées de gens qui ne changent pas, qui n’apprennent rien. Pas d’amélioration, pas d’apprentissage juste là à pavaner avec un statut, un titre honorifique du style "directrice des ressources humaines". Mouais.

A ce titre le livre de Jérémy Rifkin est une obligation à lire, bien plus que No Logo AMHA. Parce qu’il explique avec moultes détails comment on va de toute façon que ça nous plaise ou non, travailler de moins en moins. Donc autant réfléchir tout de suite à vivre autrement avec pas spécialement beaucoup, mais bien.

On peut le faire aujourd’hui, je suis étonné de voir si peu de gens se prendre le choux là dessus, surtout vous les femmes qui ne percerez jamais la verrière. 40 ans que vous essayez, une bonne centaine d’année que les féministes existent, plutôt de que vous ruiner en double journée à tenter d
e briser ce plafond de verre qui en général ne vous apporte à peu près rien si ce n’est du stress et de la mauvaise qualité de vie en plus, changez de stratégie. Totalement.

On me parle souvent de ma, mes passions comme quoi j’ai cette chance etc. La passion n’est rien d’autre qu’une certaine abnégation au travail, à l’envie d’en savoir plus et d’expérimenter peu importe ce que l’entourage pense. Le côté romantique passionné blabla fait perdre toute crédibilité au fait que l’envie d’en savoir plus ou de se jeter corps et âme dans une activité est à la portée de tout le monde, pas seulement des "artistes". A la portée de tout le monde. “Dans chaque enfant il ya un artiste. Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant” disait Picasso. Et ici est tout le problème avec cette société française qui ne supporte pas l’idée que le jeu n’est pas l’opposé du travail. L’esprit du jeu est l’esprit humain, simplement. Embrassez-le.

INDY IS A KEY.

 
You can’t really have me. Never. 

L’indépendance d’esprit est cruciale. L’indépendance financière est cruciale. L’indépendance énergétique va devenir importante et est déjà cruciale à grande échelle (le nucléaire sapu mais on est bien content en France de l’avoir hein). L’indépendance alimentaire va se répandre, il suffit de manger des fruits et légumes locaux, de saison, pour ne plus jamais avoir envie d’en acheter en grande surface. Ce n’est pas un rejet ou refus de l’état ou de la société que j’exprime mais plutôt l’insatisfaction vis à vis de bon nombre de prestataires publics ou privés qui me donnent envie de faire où d’opter pour des proches et des relations directes; d’où le fait de monter mes PCs ou de chopper tout produit fait maison dès que possible par exemple. Ce n’est peut-être pas bon marché aux premiers abords mais cela s’amortit toujours bien. Et puis c’est marrant. Dans les relations sociales l’indépendance donne du coffre, ça évite d’être un mouton qui suit gentiment ce qu’il se passe (et qui se fait chier, oui c’est lié). Ca apporte de l’eau au moulin de la discussion quoi ! Et puis c’est marrant :)

 

L’espoir est là. Globalement je regarde en arrière et je me dis: voilà ce qu’il s’est passé depuis la fin des deux guerres mondiales qui pour moi marquent le début d’une véritable conscience planétaire (enfin il y a encore des coins bien moyen-âgeux, je sais). Je vous ai fait un petit focus sur la musique de l’époque c’est assez édifiant:

-40 50 => trop content de sortir des guerres cette génération a été positive et a fait n’importe quoi en reconstruisant le monde; on s’en fout de ne pas penser à l’avenir (cf les barres d’immeubles construites à cette époque), on refait le monde mec ! L’époque du swing jazz, des big band, des ensembles de cuivres qui crient cette joie que la guerre est terminée.

-50 60 => le monde se reconstruit, on en profite il y a pleins de nouveaux divertissements touchant un large public (ciné musique télé), une conscience humaine se crée, black white and everything in this world is beautiful. C’est l’effervescence musicale, le jazz continue de muter pendant que le rock n’roll et le rythm n blues commencent à électriser les foules.

-60 70 80 => les deux dernières décennies "qui y croit": mouvements de droits civiques, la libération des femmes, l’affirmation et la valorisation de l’expérience et du skill: jazz au plus haut de son expérimentation, kraut et progressive rock, le fun est toujours là avec le funk joué live pendant que les gens dansent, etc. Les 70s sont coupées en deux, le repli de chacun vers sa communauté -le disco des noirs latinos et gays ou le mod des anglais vs les Caraïbes et le reggae-, et également le début du gros bullshit comme le punk, première formule ever du boy’s band (lire les biographies des Clashs et des Sex Pistols m’a ouvert les yeux). C’est la fin de l’indexation du dollar à l’or.

-80 90 => la décennie chacun pour soi, profite tant que tu peux, entube ton prochain et continue de faire semblant, de mentir ou d’en faire l’apologie. Wallstreet golden age. La new wave et ses groupes qui s’auto-culte tout seuls. La house, le clubbing. Le repli et la fausse communion.

-90 00 => progressivement, reprise de conscience que le monde n’est qu’un, et qu’il faudrait quand même arrêter de lui faire caca dessus. La société se divise à l’image de sa musique: ceux qui écoute du gangsta rap de pacotille (tout le "gangsta" était bidon) où qui paient des fortunes pour aller voir du playback à Dance Machine. Et puis ceux qui aiment la musique faite avec les tripes, du grunge à la jungle.

-00 10 => on galère encore à se demander quelles valeurs dans ce monde sont importantes ou pas. On se rapproche sur certains débats, le monde se rétrécit avec le web et des solutions globales émergent. La musique n’a jamais été aussi mélangée. La musique qui passe son temps à se hacher, se concasser, s’étirer, se saturer, volume tout le temps à fond. Ou alors c’est le flow continu de gens à la voix si frêle que même une légère guitare acoustique les couvre. Aussi, l’EMO. Extrèmes. Pas d’équilibre.

 

Mais on va y arriver je pense. Le peuple humain uni sous une bannière je pense que c’est carrément jouable. De toute façon on a pas le choix on va pas se traiter de noms d’oiseaux à jamais quand même. Je sais, il y a une quantité effarante de choses qui ne vont pas aujourd’hui et qui donnent l’impression que la société humaine est sur le point de s’auto-détruire. Mais il y a des progrès tous les jours. Condoleeza, Barack. La mortalité des enfants qui a été divisée par deux en 30 ans, l’espérance-vie plus longue que jamais (de 1900 à 2000, l’espérance de vie en France (moyenne hommes et femmes) est passée de 48 à 79 ans soit une hausse de 65% en un siècle seulement). La dynamique positive du capitalisme malgré ses failles et nos failles surtout. Wikipedia, l’intelligence collective qui se met en place, l’open source etc Tout ça ce n’est pas rien. C’est de la révolution douce, profonde, pas rapide ni violente

Tenez par exemple l’année dernière, moi le noir j’ai été embauché en cdi par un juif le tout dans la ville numéro une du FN, St-Cloud (oui j’ai croisé plusieurs fois Marine). Et ça s’est super bien passé, siii. Si ça c’est pas un pied de nez ! *bourre pif* Ou bien Morten qui se demande comment on va faire:

“I’m getting depressed: The largest trafficking in the world is Animals (tigers, elephants, snakes), 2) Weapons 3) Drugs 4) Hookers.”

Fastoche. Pour le 4, la prostitution sera vaincue par l’éducation et l’égalité des sexes. Quand je vous dit que c’est primordial. Pour le 3, il suffit de toutes les légaliser et de les gérer.

Avec ces deux Everest de revenus en moins, je suis à peu près sur que les trafics d’armes et d’animaux vont avoir du mal à se financer. Il y aurait même fort à parier que les armes seraient bien moins nécessaires dans un monde globalement légal.

Il faut croire comme le disait Mulder et quand on n’y crois plus, on recommence le raisonnement en changeant l’ordre des pièces. Principe de nerd qui prouve tous les jours sa valeur dans la résolution de problèmes in
formatiques.

Depuis un petit moment je sens bien cette espèce de fatigue qui traine, comme si les gens savaient que pour avoir un monde meilleur qui se trouve au bout de leur doigt, ils allaient devoir fournir des efforts, ne serait-ce que déconstruire ce qu’ils croyaient comme bétonné. Et que bien sur, ça les fait royalement chier.

Désolé l’alternative “ça bouge tout seul regarde c’est indolore j’ai juste rien à faire” n’existe pas, j’y réfléchis depuis longtemps déjà étant moi-même un gros branleur.

Malheureusement les choses ne changent que quand je fais des efforts. Stupide logique de ce monde.

Pour finir je crois que je vais reprendre cette tirade de David Foster Wallace (trouvé via Twittaire, full speech now copyrighted so letmegooglethatforU; I love the internets):

“Il y a plusieurs sortes de liberté, et vous n’entendrez pas beaucoup parler de celle qui est la plus précieuse dans ce monde qui gagne, qui réussit et qui s’étale. La plus importante sorte de liberté implique de l’attention, de la discipline, de l’effort, d’être réellement capable de compassion envers les autres et de se sacrifier pour eux, encore et encore, dans une myriade de minuscules façons pas vraiment sexy, tous les jours.

C’est la vraie liberté. Etre éduqué et comprendre comment penser. L’alternative est l’inconscience, le réglage par défaut, la course de rats, la sensation constante de ronger son frein, d’avoir eu, de perdre une infinité de choses.”

Le monde, moi, vous, on a besoin de cette liberté. S’il vous plait, transmettez-là.

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Me Myself&I

Zone Blank

D’un coup je sais plus ce que je fais, je sais plus qui je suis j’ai juste l’usine lacrymale qui se met à travailler pendant que je repense et que je fais défiler les images du we, la belle verdure vallonnée les rires et les accents et façons de parler, que je reprends vite à mon compte quand j’y suis. Beau match breton et bravo Guingamp. Partie de boules, ripaille et vannes à gogo. Je crois que j’y suis encore. Un peu.

Là j’ai le rer qui ronronne dans mes pattes et strictement envie de rien.