I think it’s important to be careful with the whole game-to-movie thing because I think a lot of game designers have this Hollywood envy where they don’t believe they’ve made it unless their game has been turned into a movie.
Cliffy B, lead game designer de Gear of War dans une interview chez CVG. Je suis inquiet par la génération de game designer un poil plus vieille que lui et qui a toujours ce complexe du cinéma, ce complexe d’infériorité en terme d’émotions. Je l’ai eu aussi et puis maintenant avec le recul, absolument plus.
C’est un débat passionné, surtout pour les amoureux du cinéma. Mais il se finit toujours pareil: le jeu, les jeux ont autre chose que les autres médiums n’ont pas et ne parler que d’émotions est assez ridicule en fin de compte. D’accord j’ai déjà pleuré devant un jeu mais j’ai largement fait plus de crises de rire que j’en ris encore…XD
Des fois j’ai l’impression que seuls les sentiments les plus tristes sont…"nobles" et dignes de perdurer. Ben non, la joie et le fun restent également, merde quoi. Et puis lorgner constamment sur le 7ème art est un peu un aveu d’impuissance face au défi qui est de créer des mondes, vivants et captivants. Cliffy B résume parfaitement la difficulté (et tout l’intérêt) du game dev:
What you’re looking at (à propos des jeux) is the perfect balance between art and science. You have artist types – long hair, fashionable painters – working with nerdy programmers. Then you’re trying to appeal to a mainstream audience… you’re trying to be everything to everyone at the same time. You want to appeal to the person that’s been playing games for just a few years, as well as someone who’s been playing for 30 years. How do you make something that does that?
Et comme dis monsieur Raynal, si on veut des histoires qui transportent, on a ce qu’il faut… Des films, des albums de musique, des livres, des BDs. So what’s the point ?
Play.Enjoy.Share.Don’t think.