Soirée irréelle. Encore dans l’ascenseur durant le pénalty de la 7′ je suis arrivé en me disant "ça sent mauvais ce 1-0 en moins de dix mn", première fois où j’ai vraiment douté sur cette finale. Je rate le but de l’Italie en faisant la bise aux retardataires pire que oim.
Couché à 4h00 après galère dans le dédalle de Nanterre (c’est space tout vide la nuit) et captage de taxi (que j’ai bluffé en lui disant après deux notes de guitare "Solomon Burke !") à la Def. Dur aujourd’hui.
Pourquoi son geste et son visage restent gravés en tête ? Pour 15 000 milliards de choses, de significations, de portées.
Je retiens que l’équipe de France à 10, avec tout son cœur sur le banc a failli planter durant ces 20 mn si courtes comparées aux 10 de la fin contre le Portugal… C’est le sport. C’est la vie, ces saloperies d’aléas quand ils ressemblent à ça.
On est fort. Ce sera pour la prochaine fois.