Hop, juste un coup de gueule contre Rayman. C’est très drôle, certains jeux sont très prenants, à plusieurs les fous-rires sont inévitables, enfin le jeu en général est plutôt bon ; mais alors la présentation C’est tellement désastreux que ca en devient ridicule. Je parle pas des graphismes, qui sont mauvais mais à la rigueur je m’en fous, mais vraiment de la mise en scène, de la manière avec laquelle sont amenés les mini-jeux. Le début : 3 secondes de cinématique pourrie, et hop dans l’arène. Au passage, on aprécie la vue de haut de cette même arène, avec le public en 2D avec une animation à 3 frame par minute. On se dirige vers une porte, et le maniement de Rayman est absolument ignoble. D’accord, c’est pas un jeu d’aventure, mais il aurait au moins pu sauter… Et après l’enchaînement des mini-jeux sans aucune transition, hop retour dans la chambre qui ne sert d’ailleurs à rien puisqu’on ne peut rien y faire d’intérressant. En fait je me demande pourquoi on a pas eu une liste de mini-jeux, ca aurait sûrement été plus sympa. C’est pourtant pas compliqué de faire un truc bien, suffit de voir Wario Ware…
Encore heureux que les jeux sont hilarants et les lapins bluffants de crétinerie, parce que sinon ca serait une vraie plaie à jouer.
Pris chez GK. Conclusion: la finition permet d’aller là-haut, dans les cieux… Les lapins ne suffiront pas.
IGN: Killer 7 was on the GC, and Heroes is on the Wii, is Suda51 a big fan of Nintendo and its mission statement to make games that are accessible to everyone?
Suda: In the development environment, the Wii is very easy to develop games for because Nintendo supports developers quite a lot. I’m happy to make games for Nintendo because I’m a big fan of the company.
IGN: Are you afraid that games are getting too expensive to develop?
Suda: Well, Grasshopper isn’t a big company, we’re really small, and to develop new games and projects, the Wii is the best platform for us right now. The budget for developing a Wii game very reasonable for developers who are doing new projects. On other platforms it can be very expensive to make games. If we made games for the PS3 or 360, it’d require a huge budget.
Les questions débiles d’un site soi disant pro. Comme si la première chose à laquelle pense un producteur de jeu était de créer sur la plateforme dont "il est fan"… Cette fan attitude viscérale dans la game culture, assez en vogue plus généralement en ce moment, est à mon sens auto-destructrice. Mais bon.
Quand à la deuxième question qui prend les gens pour des abrutis (on est pas effrayé que les jeux deviennent chers à développer, c’est déjà le PUTAIN de cas, regardez comme les boites les plus riches ou les plus performantes mettent du temps à sortir ces jeux next gen, que ce soit sur PC ou consoles -Crysis, MGS4, Alan Wake, Stalker…-). D’autant plus que Suda répond que s’ils faisaient des jeux pour PS3 ou 360, il leur faudrait un immense budget. Une façon de dire qu’ils ne feront jamais de jeux pour ces machines car ils n’auront jamais ces immenses budgets, vu qu’ils ne sont que 30 chez GrassHopper. Ce qui est pas mal comparé à la majorité de développeurs de 10-15 personnes, ce qui est peu comparé à un gros studio comme Artoon, créateur de Blue Dragoon (85 employés), ce qui est évidemment ridicule comparé aux équipes de chez Square (3000 personnes), Electronic Arts (7200 personnes) ou bien Ubisoft (3500 personnes). See ?.. Donc pour faire des jeux comme on a aujourd’hui plein les rayons il faut des boites monstrueuses, c’est mécanique. C’est certainement une époque qu’on nommera Golden Age au sens capitaliste du terme.
Une période dure pour la création, coinçée entre une foultitude de technologies émergentes et un besoin de ROI (Return On Investment) rapide et maximal sur des superproductions ultra coûteuses de quelques géants. Oui, ça rappelle le Golden Age du cinéma américain, quand la technologie audio bouleversait l’image, quand on faisait des péplums et des westerns en pagaille avec 3000 figurants et costumes.
Si l’histoire se répète comme on dit, une ère nouvelle va très prochainement s’ouvrir dans le digital entertainment.