Dure semaine. Hier j’avais rien envie d’écouter, je ne voulais pas faire travailler mes oreilles, rien même pas en groovant pendant la vaisselle. Je suis quand même allé au parc André Citroën avec ma supabass et ma copine du quartier.
Vidé par la création d’échantillons de quelques secondes, par la résolution de problèmes d’intégration, de triple vérification des données. Passionnant (pas la dernière phase ça c’est sur) mais la situation fait que c’est bizarre, tendu. C’est idiot.
Aujourd’hui chez les parents, d’un coup le précipice émotionnel qui approche à chaque pensée, le clash d’avec les souvenirs d’il y a quinze jours, enfouient sous la nomenclature de mes fichiers audios et les lignes éditoriales persos (et il faut que j’arrête de faire des rimes). Par instinct je me retrouve omniscient, je me détache, je me regarde et regarde la situation globalement, d’en haut… Et j’essaie de respirer.
Ce soir alors que je reprenais vie en faisant l’amour à ma 4 cordes, vlatipa que le courant saute dans le quartier. En pleine lançée, le smile et le coucher de soleil et d’un coup, plus un son, plus une machine et un quart d’heure plus tard, la nuit. Resist. Evidemment la cage d’escalier, la voisine, ont du courant. Je vais acheter du jambon en râlant en me disant que le laptop sera mort dans deux heures, ce qui voudra dire guitare acoustique blues parce que j’aurais de quoi m’exprimer avec tout ça. Et puis la lumière fut.
Juste une heure et demi sans jus. Tout seul dans le noir*, c’est ‘achement long.
*alors que le Luminou dans le noir,… Les séquelles de CulturePub désolé.
(sinon je devrais finir un morceau incessamment sous peu et puis j’oublie pas mes petites séries d’articles et tout et tout)