Je lis Vibrations, le magazine qu’il est bien sur la musique. Il y a comme une flippe de la baisse qualitative technique de la musique dans les éditos de cette année avec par exemple cet article sur Tom Dowd, ingénieur du son des 70s 80s et 90s à l’occasion d’un documentaire sur lui.. Nostalgie d’une époque où l’on enregistrait avec une certaine noblesse, quand les studios d’enregistrement et les musiciens comptaient vraiment. Quand on faisait en sorte d’avoir un son différent des autres, sans compression, sans compromis.
Le méga truc bizarre est d’associer numérique avec piètre qualité, toujours, comme si c’était sans espoir. Le numérique est très flexible et il y a beaucoup de choses derrière le mp3, les majors qui se plaignent du piratage devraient faire comme dans les autres industries: innover.
La solution s’appelle le container: un container est un type de fichier qui permet de ballader un type d’audio, compressé ou non. Le wav est un container qui peut aller jusqu’à 32 canaux audios, compressés ou non. En non compressé, le format number one s’appelle le PCM, qui est la base de l’encodage audio numérique. C’est ce que vous trouvez dans vos CDs audios (en version SD, 16/44.1) et qui assure une qualité plus qu’honorable, supérieure au mp3caca (pas vraiment dans la qualité sonore, surtout dans la séparation stéréo).
Et si vous passez en HD (24/96) alors franchement aucun risque de regretter les platines vinyles ou les supports optiques (je ne m’adresse bien sur pas aux fanatiques de l’objet): à cette résolution, la qualité d’un enregistrement est sidérante. Pire, vous ne le savez sans doute pas mais la plupart des ordis depuis deux ans savent lire de l’audio HD sans soucis. Il faut juste brancher autre chose que des enceintes taïwanaises et ne pas avoir d’airbus sous le bureau. Vous allez sentir la différence.
Encore faut-il trouver du contenu et oui, il n’y en a pas des masses. Pourtant le bond technologique (3 fois plus d’enceintes et la haute définition en plus) aurait dû suffire.
Tant que les artistes et créateurs ne penseront pas, ne designeront pas leur travail en pensant à 6 enceintes l’intérêt sera faible. Pareil pour la vidéo HD, sans compter que pour le public pendant ce temps le matériel évolue et baisse; aucune raison de se précipiter.
Sauf que pour l’audio le parc de 5.1 est suffisant pour le viser à mon avis. Bref un peu comme la distribution numérique, le flou se diffuse… Et les possibilités se multiplient.
Pleure pas pépé, il y aura du bon son dans les soucoupes volantes, t’inquiète.