Définition bruit blanc:
"Un bruit blanc est une réalisation d’un processus aléatoire dans lequel la densité spectrale de puissance est la même pour toutes les fréquences."
Autrement dit, même patate pour toutes les fréquences. Un son (une voix, un bruit dans la rue, une note de musique) est constitué de plusieurs fréquences. Mais jamais de toutes si c’est le cas ça s’appelle du bruit, facilement réalisable avec sa langue et sa bouche ("pshhh").
Voilà l’empreinte graphique du bruit blanc:
Ouh c’est blue.
Voici l’empreinte graphique de Water of Nazareth de Justice:
Ouah ça respire dis moa.
Voilà l’empreinte graphique de If you wanna feel alright de Tortured Soul:
haaa enfin de l’air mon gars !
Justice et toute la musique de ce style (ce monstrueux copié/collé quand même piqué chez Patrice) ont un méga problème: énorme patate (normal avec toutes les fréquences possibles à donf) mais votre cerveau ne processe rien. Le cerveau et ses capteurs soniques ne sont pas designés pour traiter du bruit au contraire, les oreilles refusent la profusion d’information et sont très efficaces à l’effacer de votre conscience. Vous ne vous en rendez même pas compte.
Le cerveau finit vite par abandonner et qu’est ce qu’il reste pour moduler la musique: le volume. D’où les gimmicks sur une mesure répétés plus ou moins forts, avec plus ou moins de fréquences rajoutées pour court-circuiter vos oreilles.
Ce qui fait que c’est parfait pour se décrasser les cages à miel un coup en sautant sur place en head-bangant sa mère, mais ça ne peut pas tenir l’épreuve du temps vu qu’il n’y a rien à mémoriser en particulier, il y a du son partout, c’est l’overdose du début à la fin. La musique est un dialogue dynamique, pas une police de caractère en 42 bold avec du !!! partout, tout le temps.
Musique de l’époque: tout, tout de suite, rien demain.
Hey les gars, on vit aussi demain.