Nan mais le truc qui tue ici, ce sont les gens.
Le décor bon si vous connaissez la côte d’azur et le sud de la France, ou l’Espagne ou le Maroc c’est pareil: un brin désertique et sec avec des parpaings apparents ou des finitions à la va vite, de la chaleur un peu de vent et cette odeur particulière de l’océan. Rien de spécial voir c’est pas franchement sexy, comme toutes les “poussées champignons” dans ce genre de paysages. Bon ok Venice c’est autre chose.
What cloud?
Venice et son parcours de vélo, ses shops qui vendent des pompes de skate et du American Apparel à 20$ ou des pipes/bangs “à tabac seulement” (putain mais lol quoi) de toutes les couleurs et toutes les formes, ses artistes de rues et tous ces marginaux qui suintent la coolitude… Même le plus crado des homeless people semble être funky (indeed).
Tous ces gens en skate ou à vélo (quasiment pas de rollers, la trottinette n’existe pas carrément) de tous les âges, tout style –presque à celui qui aura le plus original- ça donne juste le sourire sous ce soleil qui tape pas trop fort, juste comme il faut.
Bass workout.
La bonne vibration des gens m’impressionne. Genre je passe comme ça avec ma basse autour du cou en train de jouer en marchant et en croisant les gens quasiment à chaque fois eye-contact et les gens sourient en dodelinant de la tête comme s’ils essayaient de chopper le groove que je suis en train de jouer et comme pour me donner le feu vert que “ouais c’est cool man play that funky music!”. Bon en fait celle là on me l’a vraiment dit et le mec s’est mis à chanter. Alors qu’il entendait rien de ce que je faisait –connaissez le truc hein (matez jusqu’à la fin)-, en tout cas super cool.
La fameuse piste de vélo. Ou de skateboard.
En une heure et demi de basse au soleil je me suis fait photographié trois fois. Soit c’était des touristes qui croyaient que j’étais du coin –ce qui est fort possible vu que de Roissy CDG à Air France tout le monde voulait me parler en anglais, go figure- soit les gens aiment bien tout ce qui est cool et marrant.
Et ça, il suffit que je repense à comment ça se passe quand je fais la même chose à Vincennes pour me dire que je me sens vraiment bien ici.
Pendant ce temps à Santa Cruz…
Pendant ce temps, délicieusement hébergé que je suis chez Sean Bonner (internet troublemaker) et Tara Brown (project manager) je rencontre Angela Baxley (designer) qui vit à SF et qui après deux rencontres m’invite à faire le voyage (par avion c’est po cher il parait, en caisse c’est trop long) pour visiter la ville. o//
Et tout est comme ça man. Nan j’ai pas encore goûté la weed mais j’aurais déjà pu et ça ne devrait pas tarder. C’est vraiment un produit du terroir californien et vu comme ça par les gens. Rien d’autre.
C’est trop easy ici c’est ça qui déchire, ya pas de frictions ou de coups de pute. Ou disons qu’ils sont minimisés au maximum. Embouteillages ? Pas un klaxon. Rue blindée de monde ? Personne ne se prend la tête quand il faut attendre 6,875 sec que le douchebag qui bloque le chemin bouge son cul. La bouffe du chat ? Distributeur automatique. La litière ? Nettoyage automatique. Un ultra bon café pas reuch ? Un petit tour de vélo et c’est parti pour la joie des papilles gustatives (Starbucks à côté ça ressemble à de la pisse d’âne et j’ai testé pour la première fois hier).
Donc finalement rien que je ne savais pas déjà, c’est juste l’expérience de le vivre qui est si plaisante.
Et ça fait seulement deux jours que j’y suis. J’ai encore des copaings à voir. Genre ceux-là:
Que des gens aux mêmes métiers et styles de vie que moi…
J’ai un pote qui m’a parié une bouteille de champ’ que je reviendrais pas. Putain c’est qu’il pourrait bien gagner.
One reply on “L motherfucking A”
Moi aussi j’aurais bien pris le pari sur ton non retour en France.
Cependant, la côte n’était pas très élevée chez les bookmakers :-)