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Humeur full of possibilities

Santana Eternal Caravan Of Reincarnation, album Caravanseraï 1972

Aucune guitare stridente sur cette intro. Juste la parfaite illustration sonore de cette pochette, les claviers en guise de soleil, les guitares en brise chaude sablée et la basse en marche lourde. Un chef d’oeuvre de fusion musicale à écouter du début à la fin et ceci n’est que le début…

 

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http://Pirates.eu

 
Mad props

J’ai donc regardé les deux parties de Steal This Film, film sur les pirates des Caraïbes, de l’Europe. La première partie raconte comment The Pirate Bay, site bien connu des habitués du P2P avait été victime d’un raid de la police suite à une forte pression venant de la maison blanche sur le gouvernement suédois en 2006. Une semaine après l’arrestation le site était de retour à 100%. Le seul ennui pour les lobbys d’Hollywood, c’est que cela a créé une opinion publique suédoise très favorable envers le P2P, rendant The Pirate Bay plus fort que jamais, virtuellement indémontable désormais.

Les lois américaines ne sont pas les lois mondiales et les voir dans l’obligation de l’admettre -pour une fois- et de rentrer chez eux est franchement réjouissant.

La deuxième partie (liens directs, pour une fois que je peux linker à mort du torrent: Xvid, DVD, Youtube 1/5) est nettement plus intéressante puisque parlant de l’histoire qui se répète et de la culture de la copie qui est un fondement de l’apprentissage humain: on né, on utilise nos sens pour capter, on copie. La copie en elle même est un processus naturel et le fait qu’on puisse tout copier, tout mélanger et remixer est sans précédent dans l’Histoire.

Sauf cette histoire de copyright (imprimerie, phonogramme, radio, cassette audio, VHS…) et c’est en France que cela a commencé (quand on avait des couilles d’acier pour défendre une liberté), quand la presse permis de faire des copies de livres et de les distribuer partout à travers le pays au moyen-âge. C’est le passage d’un pays à tradition orale à une tradition écrite. Et ça change tout car les gens accèdent au savoir sans qu’il soit détérioré peuvent le lire et le relire. C’est ce qui a intellectualisé la France pour les siècles à venir quand même.

1535 François 1er fait interdire l’imprimerie sous la pression de l’Église car considérée comme « subversive » et « libertaire ».

L’institution de l’époque n’aimait pas ça non plus, cette liberté. Tu m’étonnes un truc qui permet de lire des blagues, du cul et pas notre père qui êtes aux cieux, ça niquait un peu leur business. Et j’imagine qu’à cette époque un raid Chrétien devait se finir en écartèlement, pas juste avec une convocation au tribunal.

Aujourd’hui l’institution s’appelle Mega Corporation, une sorte de monstre hybride avec de l’entreprise (Hollywood), du syndicat (MPAA) et des bouts d’association (SACEM) dedans et de la morale religieuse pénible (tu ne voleras point… Je vole pas, je copie) autour. Qu’ils s’adaptent ou qu’ils meurent bizarrement, ils ont choisi la deuxième solution.

Je fais parti de ces gens qui ont largement profité du P2P, pas pour les Bronzés 3 mais pour apprendre des softs et me perfectionner sur des skills informatiques. Tout ces pirates, mes petits frères en terme de génération (trop marrant de voir leurs têtes de d’jeun’s !), je leur dois énormément tout comme ces millions d’anonymes qui partagent des choses intéressantes sur le web.

Tout ce savoir et cette connaissance libre, vont je pense tuer les derniers pans de civilisation basés sur la tradition et l’arbitraire. Les religions se rebiffent quand le Savoir avance.

Et vu la lame de fond… Ben je crois qu’on va finir par se les faire.


So are U readay?

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Humeur 2008

The Emotions, So I Can Love You album éponyme, 1969

Oui vraiment pas d’actualité mais en tombant dessus hier, je me suis dit que ça le faisait carrément comme intro pour une nouvelle année. Enregistré alors qu’elles étaient encore au lycée, les paroles sont signées par la plus jeune des trois, Sheila. La musique est signée Isaac Hayes et David Porter, la pureté d’un son né d’un endroit pas comme les autres, bourré de tension mais aussi porté par une grande ferveur et chaleur humaine: Stax records. Alors chers lecteurs et chères lectrices…

Stay right here, so I can love you… 

Bonne et heureuse année 2008 !

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Humeur skatante

The Promise Ring, A Picture Postcard album The Horse Latitudes 1997

Musique complètement liée à une vidéo: Profile de Marc Johnson sur le vieux best of 411. Pur skater (élu skater de l’année 2007 tiens), pure part. 3 minutes 40 de glisse, de tricks (rah ces nollie heelflip back et ces half cabs). J’aime ce mélange de naïveté et d’amertume de cette chanson. La simplicité d’une activité qui permet juste de s’évader à travers un espace d’habitude bien morne (la rue) est parfaitement retranscrit avec cette carte postale imagée. Damn I’d like to ride.

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Humeur post mortem

Les Rita Mitsouko, Andy album The No Comprendo 1986 version Live

Fred Chichin est mort et ça me fout les boules. Pas seulement à cause de la nostalgie, mais parce que ces dernières années je me suis rendu compte de son groove, en plus de sa capacité à fusionner les genres. Peut-être le groupe le plus funk de "la variété française", en tout cas celui qui l’a le plus intégré. Pour de vrai. Andy comme chez James Brown, ça se passe sur The One. Andy, c’est le morceau qui a toujours mis le feu sur les dancefloor des salles des fêtes de province, qui met tout le monde d’accord. Forcément.

J’hésitais à vous mettre cette version house avec la guitare tranchante comme un coupe choux de Fred mais comme le dernier morceau était déjà de cette trempe, je me suis  retourné vers cette version live qui semble d’époque, on dirait presque du P Funk façon Atomic Dog ! Poussez les watts… Et merci m’sieur.

 

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Humeur bleue froide

Gus Gus, V.I.P album This Is Normal 1999 Masters At Work Vocal Mix

Les islandais de Gus Gus venus du froid avec leurs voix glaciales rencontrent les rois de la house new yorkaise soulful et chaude. Ca occis. Cette mélancolie tout à fait l’ambiance d’une journée froide et bloquée. Cette chaleur et cet entrainement, tout à fait ce qu’il faut pour garder le moral, même si le blues est présent. Mesdames messieurs du privé, bon courage pour demain.

 

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At the end of the rainbow

"While I’d brand it a success for Radiohead, I think it’s a bit of a stretch to assume it’s relevant as a business model for the majority of artists. As much as I love the mix of lower prices and power to the consumer, I’m skeptical as to the sustainability."

Je suis pas sceptique sur ce point, je pense encore que c’est le meilleur des mondes pour les uns et pour les autres, raffermir les rôles de part et d’autre (consommateur producteur) est VRAIMENT une bonne chose.

Maintenant je suis sceptique pas par le business model mais par la capacité des gens à être responsables. Comme je l’ai lu chez kwyxz, les gens n’ont pas payés en masse l’album de Radiohead (le groupe se défend et ajoute que ce sont des conneries; et non ils vont pas donner leurs chiffres, c’est le nerf de la guerre dans cette bataille face à l’Hydre des majors). Comme le dis très justement Netsabes, bien sur que sans l’immense aura du groupe et ses quatorze milliards de groupies creep, ils auraient vendus que dalle. Un peu comme Saul Williams (album gratuit avec Trent Reznor aux machines et oui, il y a du FLAC mon pote).

Je crois qu’il faut comprendre le corollaire d’une vente infinie (les gens oublient que grâce aux intertubes, le problème de stock n’existe plus, l’espèce de "jeu de la tendance" ne peux plus marcher) via le net: l’artiste vendra moins, c’est certains. En terme de nombres d’albums, mais le volume on s’en cogne. Par contre en terme d’espèces sonnantes et trébuchantes, ce sera sans doute plus intéressant puisque ce sont bien 100% qui arriveront dans ses poches et non quelques miettes que les majors accordent aujourd’hui. Sans compter la liberté artistique totale, ce qui pour certains qui se sont vus refuser le fruit de leur travail parce qu’un trou du cul d’executive ne trouvait pas ça assez tendance, n’a pas de prix. Mais vraiment.

Une des conséquences d’une économie musicale basée sur la confiance et la relation intime entre le créateur et le consommateur est que les 70 millions d’albums vendus, c’est fini. Les stars mondiales dont tout le monde a au moins un CD, c’est terminé.

Fin du star system ? Revalorisation de la matière musicale au détriment des photos de poseurs, des clips putassiers et des régressions mélodiques ?

Ben moi je dis oui. Gravement même, et je me prépare à ça. Et je comprends que ça inquiète pas mal de gens de la profession. Shake, sucker.

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Humeur JazzyZen

Soil & "Pimp" Sessions, A Wheel Within A Wheel album Pimp Master 2005

Une valse composée par Art Blakey, un de ces géants du jazz. Cette reprise est fantastique, avec ce groove je dirais presque caractéristique des japonais: on pourrait croire qu’on va entendre Monday Michiru ou Shinichi Osawa au détour de l’intro.

C’est beau. Ca commence doucement et la musique fait de beaux mouvements. C’est ce que j’avais dans les oreilles ces derniers jours. Une sorte de mantra zen, qui donne envie de respirer en profondeur…

Soil et ses potes étaient en concert à la flèche d’or la semaine dernière. C’était apparemment terrible (il y a des morceaux brutaux, comme on peut le sentir sur les envolées de cuivres du morceau que je vous ai choisi) et je regrette encore d’avoir raté ça… Enjoy.

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Humeur fusionesque

311, Grassroots album Grassroots, 1994

La fusion avec un grand F. Je me rappelle encore de la récré passée à écouter pour la première fois ce titre. En fait je n’avais même pas imaginer qu’on puisse mélanger autant de styles dans une seule et même chanson. "Han la kecla…"

Cet album est une merveille de production mais le groupe sait jouer live: tout les ans depuis 7 ans le 11 mars (3/11 en angliche), ils font un concert et jouent: 47 titres en 2000, 68 en 2004 cinq heures de live, sans doute une expérience dont on se souvient. Pas un groupe de stars, des besogneux de musiciens qui trippent et qui resteront comme une racine majeure de la fusion des 90s à aujourd’hui. A acheter les yeux fermés.

 

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The right price is choice

La musique bouge en ce moment. Il y a eu beaucoup de bruits autour de Deezer. Je vois pas trop pourquoi vu le choix limité (je tape un petit DJ Premier et je me retrouve avec une intro et une outro) et la qualité qui est celle du stream (cad pas de qualité en fait) si ce n’est qu’on est trop fier que ce soit français et tout.

Il y a le grand groupe Radiohead qui sort son album sans prix. La RIAA qui a obtenu la condamnation de Jammie Thomas -premier procès gagné youhou-, jeune femme ayant utilisée Kazaa et partagée 24 chansons litigieuses. 220 000$ de dommages et intérêts pour ces crevures mondiales (poursuivie par EMI Angleterre, Vivendaille France, Sony/BMG Japon Allemagne et Warner pour les US). Si vous voulez lui filer deux euros, c’est par .

Sachant que la totalité des ventes d’iTunes et de toutes les offres légales confondues ne représentent qu’une infime partie des échanges musicaux sur le net, l’industrie a perdu et vous public, si vous voulez vraiment aider les créateurs, les artistes, arrêtez de sucer la queue de Steve. La musique est (quasi) gratuite. Michael Arrington a raison (en français).

Je suis audiophile, j’adore la musique. Le p2p a trop changé ma vie et je me souviens me dire en téléchargeant mes premiers titres avec joie "mais de l’autre côté, pour le créateur comment ?..". En tant que créateur j’ai simplement copié mon mode de consommation, parce que ce n’est pas possible de ne pas être cohérent sur le sujet (les trous du cul des maisons de disque ou d’artistes qui n’ont jamais téléchargés -et appréciés cela- sont de sales menteurs). Je fournis du gratuit, en qualité max, de façon propre depuis peu avec mon flux rss.

Je défendrais toujours le p2p, en tant que consommateur et créateur. Le contenu est absolument imbattable (une petite recherche sur DJ Premier et j’ai à peu près tout ce qu’il a fait ou fera; j’ai téléchargé la semaine dernière une trentaine d’albums de funk jamais sortis en CDs) et le sera pour toujours. Pourquoi ? Regardez ce qu’est le modèle économique de la musique aujourd’hui et avant:


Un beau bordel

Conséquence: les maisons de disques ne seront jamais en mesure de pouvoir mettre un catalogue concurrent du p2p. Il y a beaucoup trop d’intermédiaires, il y a beaucoup trop d’exceptions: imaginez vous êtes Universal et vous voulez mettre le catalogue d’un artiste en ligne.

Il faudra dealer avec les producteurs pour une partie du catalogue, dealer avec la veuve du fils illégitime qui a récupéré les droits sur l’early period de l’artiste, dealer avec un personnage qui attaque tout le monde en justice pour plagiat sur les paroles d’une chanson. Se cogner la SACEM et autres taxes. Bref, c’est juste zimpossible. Ingérable.

Aujourd’hui le schéma est beaucoup plus simple:

 
Déjà mieux

[Schémas tirés de l’étude sur le peer2peer de Tariq Krim]

En fait c’est encore plus simple que ça. Le nuage p2p au milieu, d’un côté le client, de l’autre le producteur/artiste. Il est stupide et aberrant de diviser ces deux rôles: tout le monde peut produire aujourd’hui. Le ticket d’entrée est ultra bas. Ah oui et on vire ad vitam eternam la gestion collective. Je n’ai pas confiance envers les gens faisant ce job et dans un monde numérique, les abus seront encore plus faciles (avez vous idée où part l’argent taxé sur les supports vierges ? moi non plus) alors la SACEM c’est le moment d’aller dormir.

On se retrouve dans un monde libre et acharné. Tiens ça me fait penser aux logiciels. Quelle économie dans le logiciel pour les p’tits indés ? Le shareware. Bon il y a des pour et des contre (beaucoup n’en n’ont jamais vécu, d’autres ont bati toute leur fortune dessus) mais je crois que dans le cas du soft, les gens n’ont pas de pitié, ce n’est pas "artistique". Dans le cas des arts, le comportement des gens est très différent: ils se sentent faire partie d’une communauté et acheter directement à l’artiste c’est pas seulement intelligent, c’est "hype". Payer un développeur de soft dont on peut trouver l’équivalent en gratuit, c’est "lame". "L’équivalent" en musique, ça n’existe pas vraiment…

C’est pourquoi je suis curieux de voir comment l’affaire Radiohead va tourner. Bien sur vu le coût de prod du package ++ Premium, ça m’étonnerait qu’il fasse du bénef et c’est un groupe qui de toute façon s’en fout aujourd’hui. C’est d’ailleurs un peu le problème de ces stars (Prince qui file son album gratuitement tout en poursuivant Youtube, le boulet): ils se contrefoutent du business, ils sont sortis d’affaire.

Ce n’est pas pour autant que la musique n’a plus de valeur. Au contraire, une étude (impossible de remettre la main dessus) montrait que la musique est le média dont les jeunes pourraient le moins se passer. Là où Michael Arrington se trompe un peu à mon sens:

First, other revenue sources can and will be exploited, particularly live music, merchandise and limited edition physical copies of music.

 Le live, c’est hyper dur d’en faire du profit. Trouver des lieux est difficile, avoir un groupe qui tienne la route est difficile, se taper 300 dates par an pour avoir un statut et pouvoir vivre des concerts est extrèmement difficile. Les éditions limitées, qui à part des superstars peuvent se le permettre ? Personne. Effectivement il y a énormement de concerts ces dernier temps et d’ailleurs, les prix ont augmentés simple règle d’économie… Les concerts de monuments de la musique à 20-30 euros, ce sera bientôt du passé.

Second, artists and labels will stop thinking of digital music as a source of revenue and start thinking about it as a way to market their real products.

L’ennui c’est que les vrais produits sont aussi de la musique. J’ai bien compris le coup de la pub (et c’est pour cette raison que je préfère en faire en mp3 VBR plutôt qu’en stream à 24Kbps) et je conçois mes morceaux comme de l’extrait de catalogue, extraits de mes pouvoirs soniques (pourquoi je me vois avec une cape et une combi’ là). Et surtout, je n’ai jamais pensé pouvoir vivre uniquement de cela.

Le fait est qu’aujourd’hui la musique n’a que très peu de valeur: choix hallucinant, concurrence avec les autres médias, écoute dans des casques pourris au milieu d’environnements bruyants, écoute via le PC bruyant bref on ne sait plus vraiment l’apprécier. La musique est super écrasée, ne respire plus, on la zappe, on la met en boucle, on l’accélère à outrance. On la sur-consomme. Impossible d’y étiqueter un prix juste, arbitraire.

C’est pourquoi après des années à faire de la musique (j’ai uploadé plus d’une heure de musique faite avec mes petits doigts pas boudinés, juste pour vous, tout gratuit) et à en écouter je ne vois pas d’autres solutions que de faire confiance aux gens. Tu écoute mon son très régulièrement, tu aimes ce que je fais, tu sens le potentiel ? Parle moi. Donne moi des sous. Parle de moi autour de toi. C’est exactement ce que je fais pour les services que j’utilise: je donne mon avis sur ce qui pourrait être mieux, je paie et étant satisfait, j’en parle autour de moi que ce soit Numéricâble, Picard surgelés ou le restau chinois de la Croix de Chavaux qui fait des bobuns à tomber par terre (ouais il est midi, ça se sent).

Plus le monde s’ouvre, moins on peut tricher (la gestion collective et la redistribution, le prix des CDs actuels sont de la triche) mais plus on peut y gagner: je vois le dernier album de Meshell par exemple, artiste que j’aime beaucoup. 22 euros prix vert à la Fnac. Jamais vous m’entendez, jamais. J’ai l’argent, j’ai vraiment envie de l’acheter, je suis pas un étudiant sans le sous mais à ce prix, NO WAY.  Parce que Meshell touche toujours ses 4% par disque et que l’extra d’argent va directement dans les poches de ceux qui apportent le moins dans l’histoire: les intermédiaires. Sur Amazon je ne l’aurais pas tout de suite mais pas de soucis, à 14 $ je prends. En attendant, p2pai parce que pour cette artiste j’ai du mal à être patient. J’ai les trois quarts de sa disco achetée, et tout ce que je peux trouver sur le net d’elle. Et cela va de soi, je n’achète(rais) pas (jamais) des fichiers compressés. Audiophile je l’ai dit.

Parce que Meshell comme beaucoup d’artistes a vendu son âme à une maison de disque et lui doit donc un certain nombre d’albums, elle ne peut pas vendre sa musique. Or c’est vraiment ce que je voudrais: lâcher les 22 euros exigés par la Fnac directement sur le compte de la miss. Et qui sait, recevoir un mail de remerciement. Il faut encourager cela.

Tout fan de musique rêve de relations de ce genre avec ses chouchous. It’s up to ALL of US (pouvoir au peuple blabla toussa).