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Me Myself&I

Sittin in the park

Je viens de relire mon dernier post ça part dans tout les sens… Je suis en pleine période d’écoute de RnB de la fin des 60s début 70s… Aaaaah les Delfonics… J’ai écouté deux titres d’eux tout à l’heure en nettoyant ma basse. Pendant deux heures, 5mn 11 de son. Je peux bloquer des heures sur un titre, et en fait ça m’arrive quasiment tout les jours. Hop je fais à manger, je me mets un titre. No playlist, pas de cds en entier. Un titre ou deux. Et Je m’occupe à écouter toutes les strates de son… J’ai toujours aimé faire ça. Et avec le Philly sound je me régale sur les harmoniques vocales… Heureusement que je vis seul sinon je rendrais barje ma copine.


En parlant de copine -et ayé je saute du coq à l’âne- ma chère cousine m’annonce qu’elle est croq’ d’un mec de 40 piges, elle en a 29. Haha. Non ya pas de quoi rire. C’est le Charmant Prince Syndrom ou CPS c’est connu, ça pullule chez les femmes autour des trente piges. Et je suis dans la cases des  -5 ans avant les 30 ans, cet âge où les filles se marient avec n’importe qui à la limite, du moment qu’il présente bien et que sa situation est potable. J’ai comme l’impression que le désert est encore loin d’être terminé mon pote… Et elle, elle n’a qu’à se baisser, elle a des propositions tout les jours, c’est quand même dingue à quel point mes amis à 3 pattes sont prêt à tout pour une nana… Je sais bien que les nanas sont discriminés sur bien des points, qu’elles ont des troisièmes journées que peu d’hommes encore connaissent, qu’elles n’ont  pas accès au pouvoir mais quand même sur ce coup là, c’est elles qui ont de la chance d’avoir la possibilité de se taper un peu de chaleur quand elles veulent… J’ai pas une copine qui n’a pas refusé un mec, l’inverse étant nettement moins répandu, bo gosse ou pas. Les femmes sortent rarement avec des idiots, mêmes beaux.


Je lisais ceci sur un blog: “un noir reste bien souvent… un nègre.
Je me dis que ça a toujours été comme ça dans l’Occident chrétien (traite, esclavage, ségrégation, KKK etc.), dans le monde arabo-musulman (traite aussi, esclavage encore aujourd’hui en Mauritanie, persécutions au Soudan…), dans les paradis socialistes (étudiants africains exclus manu militari d’un campus par leurs condisciples chinois pour cause de succès auprès des étudiantes)… Bref, l’équation reste la même : noir = nègre.
Du coup, tans pis pour l’or aux 100 mètres, les abdos saillants, la grosse bite, tant pis pour le mélanome : même si les morts ont tous a même peau, je reste blanc pour l’instant
.”


L’enfoiré à foutrement raison… Je le vois dans les yeux des gens, même quand ils se rendent compte que je n’ai rien à voir avec leurs a prioris,  je reste un… pas comme nous. Je dirais pas que les gens se disent nègre. Mais la finalité est la même: get out. Si finalement je fais du son c’est pas par hasard; c’est un des seuls domaines avec la danse et le sport, dans lequel un noir n’est pas synonyme de sous quelque chose. Ca a même peut-être un effet positif pour une fois. Dans tout le reste, faut batailler et je n’aurais pas supporter l’injustice je crois. Surtout avec des parents blancs, une famille blanche, me faire doubler pour un soupçon de racisme m’aurait tué. Je voulais faire du commerce international à la base. Finalement c’est pas très loin puisque les limites physiques n’ont pas d’importance dans mon métier, héhé.


C’est pour cette raison également que j’ai accroché la black music américaine. Surtout avec un prénom anglo saxon, je m’identifiais beaucoup aux noirs_qui_font_danser de Louis Armstrong à Michael Jackson. Ca marchait mieux qu’avec Brel, Telephone ou Goldman. Ils avaient l’air si cool, et si aimés.


Ceci dit j’ai pas de potes noir(e)s, pas assez cotoyé, j’ai passé toute mon école primaire en étant seul noir, sauf en cm2. Tout au plus on était deux chocolats dans une classe, au collège/lycée. Une fois dans le monde du travail ça a été encore pire. J’ai plus d’affinités avec les bretons ou les orléanaises, enfin presque. Bref, les communautés je connais pas, je fais parti de la majorité dite blanche. Mais en même temps j’en suis pas vraiment. Owned. Quand je vois dans le rer mal écrit en français “cap vert en force, nique le bénin” ça me fait trop rire. Et trop pleurer aussi. Ca doit être pour ça que je traine un regard triste. Si si, au fond de mes yeux ça ressort parait-il.


Je me sens à la croisée de pleins de chemins, c’est super intéressant mais même temps je suis nul part.


Faut que je poste plus de photos bordel, c’est tristoune tout ce texte.