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Me Myself&I

The Good Times


J’ai la flemme de blogger chez Sensi. Je sais pas si c’est ces karma -12 que je me prend à chaque article ou bien l’ennui car il n’y a eu en quasiment un an que quelques commentaires de gens sur les articles. C’est pas très constructif finalement…C’est dur de tenir un blog quand même. Je remarque qu’au bout d’un an, ça commence déjà à sentir le roussi sur pas mal de sites. Sur mon mien je sais pas combien de temps je tiendrais mais j’ai pas envie de laisser tomber. Quitte à ne plus blogger pour un moment, je reviendrais. J’aimerai me faire le trip sur une dizaines d’années. Carrément. Attend, ça doit être marrant quand même…We’ll see.


Hier soir j”étais chez ‘Liz. C’est ma copine “macho-girl” avec ses réflexions comme quoi “toutes des saloooopes” les filles qui s’habillent sexy alors que bon, son joli visage et son physique avantageux l’ont bien souvent aidé dans sa carrière et la myriade de boites qu’elle a visitée… Super sympa autrement. Ca pue l’hypocrisie cette phrase. Qui sort trop souvent, et qui sert de parade ultime au vidage de sac sur telle ou telle personne. Non mais je l’aime bien, mais c’est vrai qu’elle a cette façon de se rassurer, cette façon de s’affirmer un poil désagréable. Ce qui m’a fait marrer, c’est le “je m’entend pas avec cette nana qui ne parle que d’elle et qui ne te demande pas si tu vas bien” chose qu’elle était en train de faire allègrement avec moi…lol Allez c’est rien ‘Liz, change rien et profite.


J’ai un coup de nostalgie des 90s en ce moment. Collèges years. 1991-1994, les jeux vidéos, le basketball, les récrés à marquer des paniers, les samedi après midi à jouer à la Mégadrive (lovelove) et à la SNes. Je lisais mon Joystick 4 ou 5 fois en entier dans le mois et je me ruais chez mon libraire les premiers du mois afin de prendre ma dose. J’avais mon PC, je tapais des listes de jeux sous Works, ou je me faisais les sharewares de mon pote Marco. Qu’est ce que j’ai passé du temps avec lui durant ces années… On était pas dans la même école et on en parlait pas de l’école. On jouait, point. On refaisait deux fois le même jeu dans l’aprem’. Je jouais le soir sur mon PC… La radio diffusait une infâme eurodance, “no no limits” et je découvrais par mon pote Sgoug que je venais de rencontrer, Iron Maiden Guns&Roses, et le cataclymse de cette époque, Nirvana. Et puis Ugly Kid Joe. Ouais c’est ieuv tout ça. Les T-shirts XXXL et les futes méga larges (mais droit), les survêts Adidas avec la fermeture derrière le tibias c’était top mode. Pi les Carhart et les Air Max III. Même si je ne rêvais qu’à être “grand” et faire ce que je voulais, que l’école et la discipline me faisait chier, j’en garde de bons souvenirs de ces années là. Et puis c’est quand même là que se dessinent une bonne partie de nos personnalités…


Je viens de lire ça sur le blog de Samizdat:


“Si vous êtes intermittent, pigiste, chômeur, intérimaire, remplaçant, chercheur, infirmière, Rmiste, travailleur social, si votre pratique d’emploi est discontinue et flexible, volontairement ou non, si vous cumulez plusieurs activités pour joindre les deux bouts, si vous faites partie de ceux dont les droits sociaux s’émiettent et tendent à disparaître,


Si vous n’avez pas été informé personnellement des mesures d’urgences décidées par le Ministère de la Culture, soit de l’application de l’Allocation du Fonds Spécifique Provisoire (AFSP) qui devrait permettre d’ouvrir des droits en 12 mois au lieu de 10 ou 10,5,”


Je suis dans ce cas et je m’en contrefous de l’ouverture des droits en 12 mois au lieu de 10. La belle affaire. Donnez moi un taf qui dure plus de 6 ou douze mois, c’est surtout ça qui m’intéresse. Cette façon de voir les chose me rend malade presque. Arrêtez de couiner sur des conneries, le fond du problème c’est qu’on a pas de boulot, le fond du problème c’est pas la durée/montant des allocs bordel… Je veux travailler, qu’on m’embauche facilement et qu’on me débauche facilement, que ce ne soit pas la chose à laquelle on pense fébrilement, mais qu’on m’emploie. Aussi simple que ça le problème des intermittents.


Je suis en train de lire des interviews de Stanley Clarke, avec sa basse Alembic Stéréo (salo !), purée le pied…Et comment j’ai envie de practicer comme un fou… J’ai la tête pleine des sons de George Duke et Stanley en duo sur l’album Project II et j’ai envie de m’enfuir du bureau alacon en courant…