Categories
Music

Un artistentrepreneur est mort

Car c’est cela qu’il était d’abord, Eddie Barclay, avant d’être le symbole d’un style de vie sur la côte d’Azur. Un mystère que ce bonhomme pour moi. Un français qui aurait pu avoir plus d’admirateurs pour le travail accompli que pour ses soirées blanches quand même…

son histoire musicale est intéressante. Le fait de concilier la chansonnette et le Jazz. Le gars avait Quincy Jones en directeur artistique bordel. Et en même temps il faisait du blé avec des trucs niais, vendus à des centaines de milliers d’exemplaires. Et c’est du Jazz et du Rythm and Blues américain – autrement appellée la musique noire américaine- qu’il va tirer sa dextérité et sa capacité à pondre des thèmes plus entêtants les uns que les autres. Et ça c’est une constante de la musique du XXème s., l’omniprésence, à un endroit où à un autre, de la musique noire américaine. Même très loin à St Trop’ avec Dalida.
Bon il a dû vite racheter des catalogues de chansons également. Rien de répréhensible. Mener de front, bien, l’artistique et le business, c’est fort. Ca devrait être encouragé et pourtant tant de temps après le succès d’Eddie, ben des Eddie-like, y en a pas eu des masses depuis…
Eddie Barclay a du flair, et des amitiés. Comme celle qu’il noue avec un journaliste noir de la revue américaine Ebony, qui lui écrit : “Tu sais, Eddie, j’entends parler d’une invention très particulière. C’est encore en laboratoire, ce n’est pas sorti. Mais à mon avis tu devrais faire un saut à New York. Si cette invention réussit, on pourra sur un disque enregistrer une demi-heure de musique. Il sera pratiquement incassable.”
:) </autosatisfaction>

One reply on “Un artistentrepreneur est mort”

Comments are closed.