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Me Myself&I

B real…et taffe.

Vu il y a quelques jours, Rap life. Le rap français qui parle du rap français. Ouais. Pas grand chose à dire en fait. Je me force à regarder ce genre de trucs pour avoir un peu un témoignage des auteurs de ces disques, de ces sons (vilains non ?..) et de tout ce business qui fait de la France le deuxième consommateur de HH rap français.
Un des débats de fond repose sur le complexe du corn flakes, l’attirance envers le surpuissant HH américain. Et je pense spécialement à la qualité des instrus. Je suis ok pour dire que ça sert à rien de les copier (mal) avec 2 -3 ans de retard. Ok, on a une culture et il faut s’en servir… Mais quelle culture ? Si on refuse l’influence américaine, je pense qu’il est impossible de passer à travers l’influence anglaise; depuis 15 ans ils innovent, ils innovent… Alors en matant le dvd je me disais "Comment des artistes de musique contemporaine, urbaine, font pour ne pas en parler une seule fois ?" jamais la jungle, roots manuva, l’acid jazz, la tech tout ça, non ?.. Ninja tune, Jazzanova pour voir en Allemagne ce qu’il se passe ?..
 
Et la musique ? Ils aiment ça sur, même l’un d’entre eux (lord Ko je crois) confesse préférer le live (groupe), que les platines (dj), alors ?..
J’ai appris récemment que Dr Dre avait passé les deux dernières années à étudier la théorie, le piano. Son prof de piano l’a présenté à Burt Bacharach. Dre a envie de sortir un disque de rock mais il a pas trouvé le bon chanteur encore.
 
Impressionnant pour un producteur si large, qu’on pourrait penser se touchanr le kiki au milieu de [insérez le péché mignon de votre choix].
 
C’est pas le son qu’il faut copier. C’est la motivation… Au charbon.