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Me Myself&I

Idée reçu

Bon. Vu que les animaux préhistoriques partouzeurs de gauche se tirent dans les pattes et disent de la merde, Je vous file un lien qui va bien. (23 pages, français allez le lireuu)

C’est une interview de monsieur Hernando de Santo, économiste péruvien. Pitch:

Dans le droit fil de Milton Friedman ou Friedrich Hayek (notedemoi: anciennes stars du X reconverties, laissez tomber) l’économiste péruvien prend le contre-pied de la pensée tiersmondiste (ndm: et franco-gaucho-française) selon laquelle la persistance de la pauvreté mondiale serait une conséquence de la mondialisation libérale qui priverait les pays pauvres du capital nécessaire à leur décollage.

En gros ce qu’il dit c’est que:

  • cette pensée tiersmondiste est bidon en fait.
  • le libéralisme est la meilleure manière d’abolir les privilèges.
  • si les privilèges restent, ce n’est pas de la faute au libéralisme. 
  • si les privilèges restent, c’est parce qu’il n’y a pas de cadres légaux mondiaux.
  • les cadres légaux mondiaux sont biaisés par nos partisans conservateurs (qui se disent parfois, libéraux).

Conclusion: ce sont ces cadres, ces ensembles de règles qui régissent l’efficacité libérale qu’il va falloir faire fonctionner de manière à satisfaire el pueblooo, todo el pueblo. Moins il ya de flous, plus c’est fluide. Moins c’est fluide et plus il y a d’injustices. De mon petit point de vue de citoyen, je le vois dans deux cas:

Le cas Lik Sang dont je parle dans mon post précédent. Société taïwanaise spécialisée dans l’import obligé de fermer ses portes car rognant les marges de Sony Europe. Les lois protègent nos sociétés aux détriments de nos consommateurs. C’est ça le biais d’un manque de cadre mondial, d’une multitude de cadres nationaux et trans-nationaux. Cette société asiatique online, mondiale, doit se plier au jeu des régions. Et mourir.

Le cas des importations de poulets brésiliens en Europe. Nous on est super sympa avec eux, on les encourage à produire et à exporter. On leur octroit 0,4% de notre marché, au-delà on les taxe leur race. Le coeur sur la main, on veut vraiment les aider. Sérieux. Splendide démonstration d’un libéralisme unilatéral et encore une fois, biaisé. 

Extraits de l’interview:

"Elles sont authentiquement conservatrices [les élites pseudo-libérales péruviennes], au sens étymologique du terme. C’est le passé qu’elles désirent préserver. À savoir : les privilèges hérités d’une époque où l’acquisition des richesses ne devait rien aux vertus économiques des individus, mais était liée à l’attribution autoritaire d’avantages hiérarchiques de rang, de statut et de race."

On a encore *pas mal* ce problème là en France hein, entre nous soit dit. 

"Cette révolution [dans le tiers monde] consisterait non pas à confisquer la propriété des uns pour la redistribuer aux autres, mais seulement à accorder aux plus pauvres la reconnaissance formelle du droit sur ce qu’ils possèdent déjà de manière informelle, aussi modeste cela soit-il."

Révolution qui devrait s’appliquer également chez nous. D’où le fait que pas mal d’élus soient pour l’accès à la propriété des plus pauvres, parce que ça change la vie, et le reste. "Quoi ??? Mais que deviendrais l’avantage d’être riche ??" Privilèges on disait ? Héhé…

"Nous nous heurtons à un immense problème de langage et de sémantique [au Pérou]."

Içi aussi… Le discours économique des politiques fait frémir tellement il est fait de vide. Faut dire qu’avec notre niveau de langage et de sémantique -richesse du français oblige-, on a certainement les meilleurs endormeurs de la planète. 

Et puis il ya des choses qui perdurent toujours, comme cette rancoeur populaire envers ceux "qui gagnent plein de blé" comme ces trous du cul de footballeurs, genre c’est pas nor-mal. Alors qu’en fait, ça s’explique assez facilement si on se penche sur le sujet

2007… (on inspire) Pffffffff