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Audio&Games

Bataille de sources

L’actualité est pas des plus intéressantes en ce moment. A part apprendre chaque jour que tel ou tel jeu est reporté… En attendant la GDC (qui est définitivement l’évènement de l’année dans l’industrie du jeu, l’E3 n’étant plus qu’un stand de pub onéreux), j’ai noté ce mouvement de fond de la part des gros éditeurs: Ubisoft se lance dans la production de films d’animations, Electronic Arts vend la musique de ses jeux sur iTunes (haha) et Microsoft signe un contrat avec Warner pour commerçialiser la musique de leurs jeux.

Je vois donc que les géants du milieu cherchent d’autres sources de revenus. Dans cette période trouble, ça peut se comprendre. Comme je l’ai dit sur le blog d’Eric Viennot, Ils ne savent absolument pas sur quel canasson miser, à ce stade. La Wii leur fait toujours peur, la PS3 leur coûte la peau du cul et la 360 n’est pas assez implantée, trop ciblée hardcore. Alors ils ajoutent des sources de revenus (séries, musique, goodies), comme les développeurs japonais le font depuis la nuit des temps.

Un article très intéressant chez Greg sur le côté obscur de la distribution numérique de jeux.

In other words, it’s possible that digital distribution, rather than freeing us from the problems of retail, will instead concentrate power even more heavily in the industry–concentrating it into the hands of the manufacturers.

C’est bien un problème. Le XBLA devient un portail dont le ticket d’entrée est de plus en plus élevé au fur et à mesure que le succès s’installe. La liste d’attente est maintenant très longue, les négociations se complexifient (un petit développeur ne peut pas attendre 107 ans que son jeu sorte par exemple) et la visibilité devient cruciale (ne pas noyer le jeu dans la masse). Ca devient comme sur PC sauf que sur chaque jeu, le constructeur, le pourvoyeur de tuyau peut prendre ce qu’il veut comme revenu. Est ce que l’exposition sur les services de téléchargements des constructeurs vaut la peine de couper ses revenus ? La question mérite d’être posée.


Artwork No More Heroes. Pas de rapport mais j’aime bien.

 

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Me Myself&I

EHC

Une série sur la jeunesse d’un noir dans les années 80s à Brooklyn. L’enfance revue et corrigée de Chris Rock, par lui même. Bien fnu, avec du funk en arrière-plan et des références obscures (à un moment Chris se fait traiter de Kashif -un producteur de génie des 80s dont j’écoute les prods régulièrement-), je me régale bien. Si vous avez aimé le prince de Bel Air, si vous aimez les *DAMN* les running gags et l’accent afro-américain je conseille, merci Alesque :)

S’il vous vient à l’esprit l’idée d’une série contant l’histoire d’un jeune noir adopté dans deux familles blanches attachantes mais complètement opposées (province/paris pour commençer) durant les 80s et les 90s en France, il faut m’appeller. Déjà parce que c’est mon histoire -merci-, et aussi parce que j’aimerais m’occuper de la bande-son et des dialogues. Et de tout le reste en fait.

Blague à part, je crois que vu le contexte politico-économiquo-social, ça cartonnerait bien…