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Me Myself&I

La magie tout simplement

Ce morceau m’obsède grave. J’ai vraiment du mal à m’arrêter de l’écouter parce que son histoire me fait triper.

Ca partait d’une idée simple: faire un truc dancefloor house, typique 120bpm. J’avais jamais vraiment essayé. Je me lance, je construit mon truc… Session crée le 28 Janvier, rien ne se passe because le taf pendant des mois et à part avoir poser un début de beat, et quelques essais harmoniques, rien.

Je reprends petit à petit la bête et sans doute l’effet des beaux jours et de la chaleur, j’avance bien, de plus en plus vite. Arrive ce moment qui se répète inlassablement: j’ai mon morceau. Un début une fin, une transition, des choses qui se passent. Mais il manque quelque chose (et là je rigole à gorge déployée en écrivant celà). Je sais que c’est une voix qu’il me faut, qui va m’apporter cette attention que mon instrumentale réclame (et oui, les oreilles sont sur-sensibles aux fréquences vocales, fréquences qu’on entend le plus de notre vie). Je ne veux pas d’une voix timide ou miauleuse comme on en fait un peu trop aujourd’hui, je veux une voix qui porte.


Son MySpace

Bref ni une ni deux, j’enfile mon oiseau bleu et me dégotte une acapella de Jocelyn Brown. "Love’s Gonna Get You". "Connais pas" me dis-je, me remémorant la ligne de basse de "Somebody Else’s Guy". Ne trouvant rien d’autre à ma convenence, je balance le fichier dans ma session de travail, sur une piste donc. Je vous la refait: Je prends le fichier dans mon explorateur et je drag and drop dans la piste. J’ajuste le pitch pour être dans la tonalité de mon morceau et j’appuie sur la barre d’espace pour voir…

Et là j’hallucine. C’est calé. Un peu bizarre mais calé. Pire, à partir d’"I’ve Got the Power!" (ah d’accord ;) ), Jocelyn épouse totalement ma création, des breaks aux arrivées des sons. J’essaie des trucs, j’essaie de décaler, rien n’y fait à un moment ça merde. control Z. Le drop de base est le bon. La Moule, Dieu, l’instinct, je ne veux pas savoir.

Nourri du matin au soir par la finition et cette voix qui m’obsède, ce sample que j’extrait à la fin et que je fais tourner en boucle, en l’écoutant assis, debout, avec la fenêtre ouverte, aux chiottes, sous la douche, sur mon palier. En écrivant ce post. Rah c’est bien la première fois que le mp3 me fait souffrir, tellement l’original non compressé est plus beau…

Il est maintenant temps de le partager. Tout est dans le stream, fonçez !

Ibiza Sunset