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Me Myself&I

Grands Crus perdus

Vendredi soir, je me suis fumé un grand cru. Une belle petite tête de weed que j’avais gardé au frais pendant six mois en mode écureuil. Le genre de tête ultra compacte que quand tu l’éclate ça fait boule puante. Sauf que ça sent bon pour le connaisseur que je suis. Un soupçon de tabac pour que ça se consume proprement et c’est parti.

Ca faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé les yeux éclatés. Cette vague de chaleur et de sérénité qui monte, les étiquettes qui chauffent. Mieux vaut ne pas penser au sexe à ce moment là sinon ça fini avec les mains dans le fute direct. Le temps qui ralentit, la fin d’une semaine rondement menée, conclusions, sourires… Cette fumée légère qu’on peut étirer à l’infini dans les poumons (impossible d’inspirer autant avec une clope et encore moins avec du mauvais matos sans tousser comme un tubard) et ça monte, ça monte…

Ca y est j’ai vraiment du mal à réfléchir et c’est pas grave, c’est vendredi soir au menu du Digg (la plus grosse communauté de fumeurs de ganja du net) pour rigoler, du Tony Hawk DS pour cruiser un peu, du EHC pour rigoler, un peu de musique parce que les oreilles sont tellement titillées qu’elles veulent créer. Rho le bon gâteau devient atrocement délicieux. Chuis tout speed. Je chante par dessus mon disco funk je vais sous la douche, mort de rire en repensant à des commentaires. Je vais me coucher, je me masturbe et jouis à en trembler, chuis tout sec je bois 25cl d’eau. Je me sens si bien. Je m’endors en 47 ms à peu près. Tout souriant bien sur.

 

La weed qui tourne depuis des mois sur Paris, c’est vraiment du picrate moisi. Je vous mets au défi de me trouver un plan qui occis.