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Me Myself&I

To deliver

Ca a commencé avec ce service demandée à ma pote américaine. Pour la remercier et parce qu’elle est top, je voulais lui envoyer un cadeau voyez-vous. J’ai commandé avant de lui demander ce service. Trois semaines plus tard, une annulation chez la Fnac (faites par l’agitateur en carton qui m’a expliqué qu’en fait ils n’avaient pas l’article en question, deux jours avant la date limite à laquelle se plaindre) et une commande sans nouvelles chez Priceminister (commande confirmée dans son intégralité je m’en BRANLE je le sais je suis débité deux minutes après, dites moi quand le colis part bordel) je n’ai toujours pas ce que je voulais.

 
Mother taking a nap I guess

Pendant ce temps la copine a délivré, merci Souris. Elle a une vie de dingue, est enceinte habite l’autre bout de la planète et je suis loin d’être un ami hyper proche. Mais je savais que ça serait fait as soon as possible. Totale et absolue confiance en elle et aux services US. Si seulement c’était aussi fluide ici.

Mon pote qui vit en Chine de retour rapide je lui pose la question piège: “qu’est ce qui te choque le plus en revenant en France ?” et la réponse sans attente s’est tournée vers cet assez insupportable je m’enfoutisme global, cette inertie gluante et pénible présente à à peu près tous les niveaux de nos relations sociales ou professionnelles.

S’il n’y avait pas ça putain, qu’est ce qu’on serait bien ici. J’arrête pas de lutter contre cette saloperie d’état d’esprit visceux avec les gens avec qui je travaille, avec les gens censés m’aider, avec les gens autour de moi.. Je fais plein de trucs sans besoin de personne mais toute entreprise -au sens large- se fait à plusieurs quand même. Et là c’est hardcore jusqu’à la mort, il faut s’en cogner des couleuvres mêmes quand tu les as vu venir de loin. Jusqu’à la gerbe.

C’est juste l’hallu ce pays par moment, c’est l’hallu que ce soit aussi laborieux de délivrer collectivement. Alors qu’on a absolument tout ce qu’il faut pour. Sauf un bon esprit.