Sous ce titre de Toto qui tourne actuellement chez moi, j’écris ce petit post. Week-end sympa, bbq et sunshine (en fait c’est plus compliqué mais je développerais ce soir). Ce midi je vois Elle, la femme qui se ballade encore dans mes rêves. Celle que j’ai abandonné un soir dans le métro, après un concert de Sinclair au Trabendo et que je n’ai plus jamais revue. 3 ans. Celle avec qui j’ai été le plus longtemps, celle qui a rencontré un max de personne de ma famille, celle qui est dans les albums de photos de la grand mère, qui se prenais à rêver d’avoir des petits enfants plus tôt que prévu. Voyez quoi. J’hallucine d’avoir réussi à bien dormir; la fatigue ça aide. Et puis j’ai tout fait pour ne pas y réfléchir plus d’une seconde. Même en simulation.
Elle m’a tannée pour qu’on se voit. Ca a toujours capoté et c’est la troisième fois là, ça à l’air bien parti. Elle se pointe chez moi vers 14H, en voiture. Si ça se trouve elle vient pour me mettre une paire de chaussette dans la bouche suivi d’une bastos dans la nuque. "Alors, on oublie de faire un becquot avant de partir ?.." BLAM!!
Faut que je fasse un poil de ménage. Je préfère pleurer dans le propre, smieux. Parce que ça risque d’arriver, dès qu’elle va rire ça va me faire super plaisir et ça sera dur, rien que d’y penser j’ai la main de la Chose qui m’écrase le cœur. Allai travaillons un peu.
Edit 13h22: impossible de terminer mon sdouiche au sauciflard, j’ai un nœud au bide. Je me chie, oui. Tout est propre, l’appart semble presque vide et je suis là au milieu. Dans une demi heure elle arrive, j’aimerai qu’elle arrive pas d’un coup. En même temps j’aimerai qu’elle se magne. Bref, c’est le bordel…
Edit 19h29: I’m alive \o/. Ca fait trois heures qu’elle est partie et en fait je lui parle encore dans ma tête. Elle est arrivée, je scrutais la rue comme un fou, elle levait la tête pour chercher mon numéro d’immeuble. Nos regards se croisent, on sourit. J’arrive pas à raconter ce qu’on s’est raconté -de toute façon osef- mais c’était trop court, un mélange de passé de futur et de présent d’aveux et de questions et elle, fidèle à elle même belle et resplendissante flamboyante, comptant sur la chance du lendemain. Moi en forçat laborieux de la concrétisation de son rêve. On passait déjà des heures à en discuter et je faisait tout pour lui prouver que c’était jouable que c’était possible et que tu créais la différence, en y croyant. C’est le petit plus quoi. Et encore aujourd’hui j’ai envie de la protéger car elle se dénigre toujours, comme souvent les filles d’ailleurs (chai rien faire…). Envie de protéger par amour mais aussi parce que sinon elle me casse mon monde qui repose sur l’obtention de choses par une volonté et pas par la force du St Pouet, dit la chance. Ce sentiment qu’il manque trois fois rien. Qu’il manquait trois fois rien… On ne s’est pas de quoi demain sera fait, si ça se trouve on finira notre vie ensemble. Ma tante c’est ce qu’il lui ai arrivé; amour de jeunesse fort, séparation, mariage 20 ans plus tard et aujourd’hui ils coulent des jours paisibles sur la côte d’azur, à se baigner à oilp dans la piscine… C’est cool non ?
J’ai grave le blues en fait. Demain on repart -Moi Moi même et Je-, bossage. Un appel d’offre qui vient de tomber, c’est bon ça. Va falloir sonner trendy, lounge. Youpi.
Tiens, un reste de sdouiche…