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Me Myself&I

HAFAGNAGNE HIFAGNAGNA HAFOUGNON

Plus qu’un enfant de la télé, je suis vraiment un enfant de la bd. Ca parait pas comme ça. En arrivant dans ma nouvelle famille je suis tombé sur une mine d’or comme j’en ai vu peu jusqu’à présent: en dehors de la collec complète -même les raretés- des classiques Tintin, Lucky Luke (que j’adorais, le lonesome cowboy tout moi ça), Astérix&Obélix, il y avait les reliures Spirou Magazine. Et pas deux trois. Tout Spirou de 72 à 94, 23 ans de BD européenne concentrés en dizaines de pavés de centaines de pages de centaines de bds différentes, de milliers d’histoires… Je pouvais presque me faire une cabane avec et lire dedans (comme Gaston…) Ah ça m’a occupé. Lire en écoutant de la musique, je faisais que ça.
 
Je repensais à Bidouille et Violette tout à l’heure. Ne me demandez pas pourquoi. Le square existe vraiment, ça m’avait scié en voyant la photo qui avait inspirée le lieu dessiné… J’ai un souvenir fort aussi d’une histoire traitant de chasseurs de trous noirs (rien que ça c’est top !!), perdues dans l’immensité spatiale. Un chasseur d’un côté d’une galaxie, une chasseuse de l’autre. Et grâce à la liaison holographique, ils font connaissance et commençent à s’aimer. Je me disais que si le banc de Bidouille existait, alors chasser des trous noirs ça existerai un jour aussi… En fait je rêvais plus de l’idylle amoureuse que du risque énorme de se faire haper par une de ces choses qu’on ne peut même pas imaginer… Magique.
Premières rencontres avec l’unique Moëbius… Avec son histoire de types qui se balladent en Traction-Avant Citroën sortant d’un vaisseau spatial après un crash sur une planète irréelle… Naan mais… Là le mot énorme convient bien.
XIII ! Ca venait de sortir et je kiffais trop… Je suis content que ce soit devenu un gros truc -jme la pète, oui-, c’était pas possible autrement tellement les premiers albums renvoyaient la narration "classique" de l’époque au cimetierre… Pas de secrets.
 
Bon après vers 11/12 ans j’ai viré Gotlieb/Edika toussa, auxquels mon pote Sgoug m’introduisis. On lisait des bds à deux en pleurant de rire. Bon c’était aussi l’occasion (et l’unique pour moi) de mater des seins et des culs je le reconnais. Faut dire qu’on en voyait moins dans la vie de tout les jours (ah la pub aujourd’hui…) Des fois j’ai l’impression d’avoir 50 balais…
Et puis les mangas qui venaient lentement mais sûrement… Ce n’est que très récemment que j’ai pu m’y atteler plus sérieusement, avec le prêt de collecs de potes. Il ya des choses terriblement touchantes à tout point de vue. Une belle claque made in Honda. 
 
J’ai finalement quasi jamais acheté de bds de ma vie, tout en en ayant fait un grand pan de ma culture… Bravo. Mmmh pas franchement de Comics non, j’en eu un bon paquet aussi mais je trouvais ça chiant et puis kitch (90s, moulant ? hahaha)
 
J’adorais la télé bien sur, dès que j’avais l’occasion (sans parents donc, ce qui dans mon cas était difficile) je sautais dessus. Je passais mes soirées à lire mes séries dans mon lit. Tome 173. Retournement de K7. C’est parti…
 
(traduction du titre: dessine moi un mouton, Rhâ-Gnagna tome 2)