L’autre jour je me disais: "ah ouaiis mais c’est vrai j’ai un grand poster au dessus de mon canap’". J’avais oublié quasiment. Ca va être cool la rentrée. Pas de soirée hier soir, aujourd’hui boulot et la fin du projet approchant, la tension monte. Crunch time. Je suis pas à la bourre mais je risque de l’être rapidement si le compositeur se magne pas un peu le fion pour m’envoyer les pistes…
Il y aurait tant à dire. Un de mes objectifs dans mon job serait de vivre une prod du début à la fin avec des gens dignes de confiance, sans crunch time tout en sortant un bon, jeu. Non mais si, c’est possible. Limite sans aucune création au niveau audio mais au moins avec un pipeline de production sans accrocs de la taille d’une mosquée Hassan II, ça m’irait très bien…
Un des expats à fait le tout fou et a passé une journée sur la plage sans crème. 5h au cagnard. Le pauvre. Il m’en restait dans la main toute la semaine à chaque fois que je lui disais bonjour. J’ai pas encore vu une goutte d’eau tomber du ciel et mon pote qui est là depuis 6 mois, non plus. Je pue des pieds comme jamais ça ne m’était arrivé, parait-il que c’est les bactéries elevées au soleil du coin. Tout les expats et même quelques locaux sentent, ça me rassure.
J’ai pu constaté à mon grand étonnement qu’il y avait plus de noirs à Nation que dans tout Casa. J’ai comme l’impression qu’entre noirs et arabes c’est pas le grand amour. Des voisins qui ont du mal à se piffer ça existe à tout les niveaux, c’est vrai.
Moi on m’a dit que je ressemblais grave à un marocain comme on m’a soutenu le contraire, "à la limite marocain du sud et encore". Noir quoi. Ils savent pas trop me prendre du coup vu que quand je parle je fais quand même très français voir franchouillard, ce qui peut surprendre. C’est fun.