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Bring Back Da Funk

Je l’ai fait. Ayé j’ai commandé ma Jazz Bass. Jme sens mal parce que j’ai vidé les trois quarts de mon compte courant, deux jours après avoir reçu le solde de fin de contrat, comme un beauf qui rempli deux caddies à Carouf Pontault le jour de la paye. Je tripote du bois comme un fou, histoire d’être sur qu’UPS feront tout ce qu’ils peuvent pour que my precious arrive en pleine forme devant ma porte. Sinon c’est simple, le camion risque de rester longtemps garé en bas de chez moi. Très.
Et sinon j’ai galéré comme un fou ces derniers jours. J’ai donc viré le disque dur que j’attendais comme le messie, j’ai voulu installé xp sur l’autre mais j’avais des données dessus. Impossible de re-partitionner, table d’alloc complètement pourrie.
Et ben, j’ai sorti le joker. Non pas partition resizer, qui n’a pas fonctionné, mais le LiveCD de la Knoppix. Ouep. Linux m’a sauvé. Enfin heureusement que j’étais en FAT32. Hop chargement, le disque dur est là, avec ses petits répertoires. Joy, joy. Vite, branchage du V200 (l’UMS ça poutre), et glisser/déplaçer…Flawlessly… Tout ça pour 200mo de tofs et quelques mégas de textes HYPER importants…

Bref à 2h du mat’ j’en finissais avec le SP2… Ce soir drivers cartes son, codecs et softs. ah ouais non faut que je bouge, huhu. Demain dernier jour de boulot. Putain de nom de dieu de sa race (?) comment j’en suis trop heureux… La semaine prochaine, je skate, obligé. Et il faut que je me trouve un terrain de basket accessible, avec des paniers avec des filets. Ultra important les filets. Question de son, c’est tout. ;)


Ah ouais et je plussoie à mort cet homme. Bien que Suisse (dans le genre faites ce qu’on vous dit et pas ce qu’on fait, ils sont dans le top 5), il a carrément raison. Franchement une belle ratification avec la Suisse et les UKs qui passent à l’euro, on owne da world direct. Comment ça  j’ai les dents qui poussent en ce moment ?? Mais non, la survie tout simplement…

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Un trois quatre vingts, un !

J’ai regardé cet énorme joufflu décoller. En stream sur le net. Et c’est beau, c’est grand, c’est fort. Depuis 1969 et Boeing avec son 747, Airbus caressait le rêve d’entrer en concurrence avec l’américain sur le secteur des très gros porteurs. Il aura fallu 30 ans pour qu’en cette belle matinée ensoleillée, leur souhait se concrétise, malgré tout ce que ces pourris de Seattle ont fait pour nous stopper. L’Europe veux parfois dire quelque chose. L’Europe peut être forte et ambitieuse, réussir là où les autres n’ont pas réussi, être à la pointe. ET SAI BON DE LE VOIR.


Alors votez oui.

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La haine

La malchance me poursuit… J’hésite entre la rage aveugle et le désespoir sans fin. Le disque ultrastar sorti de son paquet, je me rends compte que le connecteur est une merde de saloperie de connecteur 80, et pas 68 pins… J’étais super calme en me disant que je ne pourrais donc pas réinstaller en partie mon système hier soir. Zeeeeeeeeeeeeeeeeen. Ce midi je m’achète ce putain d’adaptateur à 30 euros, demande dans le fond des yeux du vendeur s’il est certifié 160. Il me dit oui. Je fonce chez moi, je teste. Synchro des disques non pas à 80 s’eut été trop sympa, mais carrément à 40. Le solo de batterie comme dans Fou d’Irène était là. Après deux trois larmes d’énervement pour les semaines de galère à attendre patiemment, ces mois à RIEN construire, à ronger mon frein, voilà la récompense: un vendeur qui se fout de ma gueule et un disque inexploitable. Plus de garantie possible. J’ai même pas la force d’y retourner, tout ça pour qu’il me dise qu’il fallait pas ouvrir la boite comme ça pour la garantie, je crois que j’aurais pu péter un plomb et lui faire avaler par le zen, chaque petit bout de circuit de son adaptateur de merde. Et le disque par la même occasion.


Un peu comme tout en ce moment, tout ça pour ça


J’écoute depuis hier Thankful de Meshell en boucle… Voiçi les paroles:


just wanna be happy

motherfuckers like fancy things
big houses,
big cars,
like movie stars
gotta have everything
numb myself to the suffering

just wanna be happy
and thankful
not just
try to get through
just wanna be happy,
thankful
not just
try to get through

should i lie
should i cheat
turn on my tv
tell me what i want,
what i need
i lose my faith sometimes
i lose my faith sometimes, yeah

so much suffering for
fancy cars,
big houses,
everything
i lose my faith sometimes
i lose my faith sometimes, yeah

just want to be happy
and thankful
not just
try to get through

just want to be happy
and thankful
just want to be happy
and thankful
try to get through

you’re all i need
lay your burden down
ease my sadness
you’re all i need

i lose my faith sometimes
i lose faith sometimes
just trying to get through
i lose faith sometimes

you’re all i need
lay your burden down
i lose faith sometimes
you’re all i need
i’m thankful
that i feel you

ease your sadness
you’re all i need
lay your burden down
ease my sadness
you’re all i need
lay my burden down

i laid my burden down.


Yeah… C’est là que j’aimerai bien maitrisé le podcast… Le morceau est mortel. Sur Comfort Woman, last track…

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Harvest UPS

Mon disque dur de remplacement est arrivé hier \o/
Mais j’ai raté le livreur UPS /o\
Et je l’attends et il en met du temps l’enfoiré. [edit] Je viens juste de le recevoir le colis, j’a rien dit. Marrant, toujours le même gars. J’espère que je le reverrais jamais.
 
Ce disque arrive à point, j’a bien besoin de faire des choses là plutôt que tourner en rond. On dit qu’on ne crée qu’en étant malheureux. Je crois que j’ai ce qu’il faut là.
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Sun bath


Hop, j’me love dedans



Et je prends mon bain de soleil



I’m the black gold of the sun…

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The Thing I Failed To Do

Coquille vide, je suis. Hier soir fut une soirée comme on oublie pas. Du genre imbattable. Je sais bien que c’est pas super intéressant mais je vais la raconter quand même.
 
Rdv à son taf, vers la station Blanche. Il pleut comme une vache qui pisse. En 5 mn avec mon froc qui traine par terre j’ai de l’eau jusqu’aux genoux. Vive la parka de l’armée qui me tient au sec moi et mon portable, en train de désespérement essayer de comprendre le chemin dans ce dédale de petites rues en pentes qui ressemblent à des torrents à ce moment là.
 
Bref j’arrive. Elle travaille. Comme d’hab’ je suis sous le charme dès que je la vois. Je goutte sur place au milieu de l’open space blanc et asceptisé. Elle ne lève pas les yeux. 20 mn plus tard, projet validé, elle quitte son bureau. Elle note à peine qu’il pleut/a plu assez fort pour que mon manteau vert soit couleur marron. On sort. On marche dans la rue en discutant et en rigolant. Il pleut à peine. Chacun sous sa capuche, on déambule dans Montmartre en se racontant nos histoires de médecins, ces connards qui prescrivent des trucs pour que ça aille mieux mais qui font rien pour soigner la cause. On rigole. Première pointe “faut que j’appelle mon mec pour lui dire que ça s’est bien passé le finish du projet”. J’esquisce une grimace invisible en lançant un vieux “ah.” perdu dans le brouhaha des restaus. Purée… J’ai une petite pensée pour A. pour qui ce gars n’existe pas et n’est pas le fond du problème. Ouais m’enfin quand même…Ba.
 
On arrive dans son petit chez elle et là, je sais que j’ai eu une éducation un peu stricte à ce niveau là, mais franchement là ça dépasse un peu mon entendement: tout est par terre. En deux semaines, il ya encore des cartons qui trainent, il n’ya pas de table, pas de chaises, juste un tabouret au milieu de la pièce avec un peignoir qui sèche dessus. L’ordi est par terre alors que le bureau est dans l’autre pièce mais encombré de fringues. En gros à part les machines, en marche et rangées (frigo/congel/ordi/télé), tout le reste traine… Chambre qui ressemble à s’y méprendre à la chambre d’un pote ya 10ans, avec pots de yahourt et vieux cendards improvisés, fringues everywhere… En soit ça me dérange pas, mais quand t’invites quelqu’un à diner, à priori -enfin je sais pas, à force je me dis que c’est moi qui abuse- tu fais un tant soit peu d’effort pour qu’il se sente à l’aise chez toi… Manifestement c’est le cadet de ses soucis. M’en fous, chuis avec elle.
 
Elle appelle l’autre. On s’assoit par terre. On se boit un bon Martini. Elle craque et s’allume une clope. Jme roule mon pet dans la foulée. On discute boulot, puis relations de couple. Elle me parle soudainement presque, d’un ami qui lui manque beaucoup. Elle me tend une lettre de lui d’il ya quelques temps avec un joli Je t’aime en bas de la page. Je me dis que j’aurais dû faire une petite lettre moi aussi, en plus chuis assez fort pour ça. J’esquisce encore une grimace, certainement moins invisible que celle dans la rue. On continue à discuter. Je la persécute de questions, je veux qu’elle me dise ce qu’elle a au fond du coeur, de l’âme… Mais bien difficile à dire… Je commence à avoir mal au cul.
 
Elle prépare à manger. Je remue mollement le riz. On se marre. J’ai été con j’ai mangé qu’un sandwich le midi et j’ai un peu faim. Le poisson avalé, j’en aurais bien repris un peu. Elle me voit soulever le couvercle en douce et s’exclame “putain j’en ai pas fait assez”. Je la regarde dans les yeux et j’ai envie de lui dire que l’amour et l’eau fraiche ça me remplirait beaucoup mieux mais je range ma réplique bidon et je lui dis ” pa grav’ !”. Je me ressers en riz et en Martini, même si ça va pas trop ensemble. Chuis mal sur ce sol, en tailleur face à elle dans la même position. On continue à discuter. Je la suis dans ses raisonnements, sauf quand ça concerne le sentimental où je ne la comprends plus trop. Elle se retrouve en mode auto destruction et ne cherche pas le bonheur. Et moi et moi et moi ?? En fait non, elle me retourne juste la question une fois ou deux, mais pour moi les choses sont simples, je cherche le bonheur mais il se présente pas. C’est pas comme si je l’avais à portée de main et que je lui mettais des coups de masse dans la tronche, un peu comme elle fait. Elle va pas bien. Moi non plus. Je suis de plus en plus gêné. Ca sort pas. Je suis incapable de lui faire le grand jeu. Vous comprendrez qu’avec ce cadre, ça facilite po les choses. J’arrive pas à lui dire que j’ai attendu cette soirée, every fucking single hour de la semaine. Qu’elle a habité tout mes rêves. Ah quoi bon ? Elle ne veut pas du bonheur… J’ai une maousse costaude boule au milieu de la gorge et j’arrive plus à parler. Je voudrais m’allonger et recevoir la chaleur de ses mains sur mon front.
 
On change de sujet. On discute ciné. Elle me montre des extraits des .avi qui trainent sur son ordi. Le blues me gagne. 24, La Haine… Troyes fut la goutte d’eau. Brad sous son casque face à un californien bodybuildé à outrance, j’ai décroché, je voulais être loin. J’avais l’impression d’être chez un pote que tu connais comme ça, à qui tu vas chourrer les derniers films leakés sur ta clef USB. Non. Pas avec toi bordel, c’est trop insupportable. Il est minuit, je ne tiens plus. J’ai mal au cul.
 
Je me lève assez violamment en disant “bon quelle heure il est ?..” alors que je le sais très bien. Elle me regarde assise, penaude, sachant que la soirée fut improvisée et pas mal ratée. Je sais plus trop où j’en suis, ça va dans tout les sens dans ma tête, je sais que si j’avance quoi que ce soit, si je commence à lui annoncer mes sentiments pour elle, je vais repenser à ces putains d’heures de merde de la semaine et que je vais me mettre à chialer comme une madeleine. Je vais chercher mes chaussures, je les laçent. Je galère. Elle s’excuse, moi aussi, je bégaie, elle aussi. La mort dans l’âme et pour me protéger, je préfère m’en aller. Elle est vraiment désolé. So I am. Elle me dit qu’elle fait peur aux gens. J’ai plutôt l’impression que c’est moi qui lui fait peur, vu qu’elle ne me demande jamais rien et esquive tout ce que je peux lui envoyer comme message à caractère informatif concernant les sentiments que j’ai pour elle. Je t’aime. Elle est debout face à moi. Je la sers dans mes bras et lui fait la bise en lui promettant un pti diner chez moi bientôt. Putain l’horreur de cette scène. “On peut pas faire le bonheur des gens malgré eux” me répétais-je en descendant les marches de l’étage, histoire de me trouver une petite excuse de mon abandon. Petite larme qui s’écroule sur ma main en arrivant à la porte d’entrée.
 
Air frais. I’m out. Je reviens 5 mn plus tard ayant oublié un truc, forcément dans la précipitation…
 
En sortant de ma bouche de métro je tombe sur deux oufs qui tapent partout en hurlant dans la rue. Je les entends derrière moi. Je les entends héler quelqu’un et taper dans les caisses, poubelles, vitrines. A ce moment là j’ai envie de courir absolument de toutes mes forces. Pas seulement pour eux. Je marche au plus vite. Leurs voix se rapprochent. Je passe les rails du RER. Je ne les entends plus. Je respire fort. J’arrive chez moi. Je tremble. Je tremble.
 
Et là en ce samedi aprem’, j’ai encore bien du mal à me remettre de la soirée. L’anniv de Sgoug ce soir. Je prends ma basse, je vais acheter un peu de vin blanc et je vais pouvoir me laver l’esprit. Putain j’ai une tronche… Il va se foutre de ma gueule et me dire que l’enterrement, c’est pas pour tout de suite.
 
J’aurais du appeler ce blog Harold’s Cycotherapy. Ca coûte moins cher et ça fait du bien… I love U et j’ai envie de te le susurrer à l’oreille… La simplicité même. Qui semble inatteignable…
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I Am I Am

Lu dans mes rss feeds de chez Engadget:


“We assume that the criteria for becoming Time magazine’s Gadget of the Week are similar to their Man Person of the Year:”


Ben c’est idiot, mais ça me fait  ‘achement plaisir. Tout comme l’article de Jean Veronis sur le define de Google. J’aime trouver ce genre de balises dans ma vie, du genre qui confirme bien que je vais dans la bonne direction.


Peace. 

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Coup d’boule #1

Je regardais le cortège d’étudiant, gagnant la station RER avec les gyrophares en fin de cortège et des flics un peu partout. Tout ça, pour rien.


Ca fait un mois qu’ils nous casse les burnes avec leurs manifs tout les jours. La loi est passée, les syndics ont négociés, c’est fini les gars. Mais non. Boulets d’étudiants, vous faites chier. Vous croyez qu’en 2005 on règle les problèmes à coup de manifs comme en 68. Déjà, ça avait pas franchement marché à l’époque je sais pas si vous êtes au courant. Je parle pas des dizaines de millions de personnes dans la rue contre la guerre en Irak. On voit ce que ça a donné. Ayez le courage de dire que c’est marrant d’aller faire les cons dans les rues de Paris avec des écharpes autour de la tronche, gueuler votre mécontentement, vous sentir fort et uni, avec des blaireaux qui vous rackettent, ainsi que des CRS qui vous tape dessus. Et oui. Les CRS n’ont jamais été très fut-fut, comme si c’était un putain de scoop. Z’avez jamais vu le Péril Jeune ou quoi. Se plaindre de la violence des CRS en allant à une manif, en bloquant rues et lycées c’est comme se plaindre qu’en jouant au foot on se met de la boue partout. Arrêtez de faire semblant que vous savez pas, que vous saviez pas, que c’est un scandale, c’est insupportable sérieux. Assumez putain.


Les étudiants et jeunes d’aujourd’hui, mais bordel vous avez tout à votre disposition pour changer le monde si seulement vous vous arrêtiez de gueuler pour rien et que vous réfléchissiez *pour de vrai* aux problèmes. Vous êtes pétris d’ambiguitées mais ça vous dérange pas c’est normal. Moi c’est là où je me suis dit que j’étais con et que j’ai commençé à sérieusement réfléchir. A commençer par les relations H/F. Mais c’est un autre débat.


Et puis ils me saoulent le midi à la sandwicherie c’est vrai que je suis pas objectif sur eux en ce moment. Avec leurs putains de menus d’étudiants avec frite et boisson, que tout les jours ils prennent la même boisson mais ils vont quand même hésiter quelques secondes avant de se décider, malgré le fait qu’il y ai 10 personnes derrière. Bien sur ils paieront en petites pièces àlacon parce qu’ils garderont les grosses pièces pour les clopes et ça prendra plein de temps. Je sais ça s’appelle l’insouciance et c’est bon comme sentiment. Mais quand t’es lycéen, quasiment majeur voir majeur, ton insouciance tu la garde pour ta mère qui est trop bonne pour supporter ça -ma qué c’est ma chair- et ton environnement proche parce que moi tu me saoules. Et puis si t’as super faim le midi -normal la croissance, tout ça- va te péter le bide chez le grec. Ou évite de fumer des pétards tout les midis.


Quand j’ai passé mon bac en 98, je sais plus pourquoi mais il y avait aussi un beau bordel mais rien ne s’était passé. Pas que ça à foutre. Moi j’avais qu’une envie c’était traçer de cette vie où on te prends pour un enfant -normal quand t’assumes rien et que tu pleures sur ton sort- alors j’allais sûrement pas risquer mon année à aller faire l’imbécile dans la rue. Je crois que c’était le sentiment général autour de moi. Trop relou le lycée. Trop relou les études, vite des thunes.


Aujourd’hui c’est fini ça. Les djeuns ils ont des cartes UGC, des portables, des Ipods, des connexions internet de 8 meg, ils ont accès à un maximum de loisirs et plaisirs avec un minimum d’efforts. Pourquoi se faire chier. Et surtout quoi faire de plus, à part pour avoir la vie de star ? Non parce que pour le reste, ils ont déjà. Alors ton contrat d’apprentissage où ton BTS tu te le mets où je pense, je préfère glander à la Fac, quelques années et puis je verrais bien… J’ai le temps. Purée mais le temps c’est ce qu’il ya de plus précieux, vous en débordez mais vous êtes quand même capable de le gâcher.


Alors quand je les vois genre super concernés, comme si ils allaient mettre des têtes sur des piques à Bastille, ça me fait glousser… “Tout n’est pas si facile, tout ne tient qu’à un fil…”
25 ans qu’on vous le dit, merde. Et vous croyez qu’avec vos banderoles faites par vos potes grapheurs et vos raisonnements irréalistes, vous allez pouvoir changer quelquechose… Changez vous vous d’abord. Ouais c’est nettement plus dur.

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Just Passing Through

Mon playeur MP3. Ayai, j’ai craquai ! \o/


Deux semaines d’utilisation. Une pile d’usé déjà. Je me demande si la batterie c’était pas mieux mais vu les galères dont j’ai entendu parler…2 euros les six piles, c’est à dire 78 heures, ça va..


J’ai choisi, après bien deux mois à éplucher les tests et récolter les avis, le Creative V200. Ouaip une bête clé usb-balladeur mp3. Un truc plutôt classique. Pas (trop) cher (140 euros). Mais fully useful. De la taille d’un briquet, pas de disque dur donc pas de fragilité, UMS, 1 Go (994 Mo en fait) en flash increvable. Clé usb pour sauvegarder ces petits secrets (quel soulagement d’avoir enfin un support solide avec mes contacts outlook, mes dernières sessions de taf et autre base de donnée de mes CDs) et récupérer du son chez sa copine (que j’ai pas encore, mais on sait jamais chuis prévoyant); ils me font rire avec leurs Ipods; “merde j’ai oublié mon câble, j’aurais pu te prendre deux trois albums !!” Et ouais fallais y penser avant, allez fait mumuse avec ta roue pour te consoler va…
 
Alors on me rétorquera que pour rester dans le moule de la pomme, il ya désormais le Shuffle… Mais le Shuffle est plus cher, n’a pas la radio, ne fait pas dictaphone (heyy c’est le genre de trucs que quand tu les as t’es bien content un jour où tu te fais chier), t’es obligé de passer par Itunes pour coller du mp3 (enfin plus maintenant)… Je laisse l’écran de côté puisque le mien je ne l’utilise pas non plus. J’appuie sur les boutons à travers mon froc. Et j’ai aussi un casque blanc :)) Creative possède un département marketing hors pair, car capable de suivre un autre département marketing de fou (çui d’Apple) mais en effaçant cet horripilant côté bourgeois mais sans faire dans le cheap non plus…


En tout cas c’est juste hyper agréable. Se ballader avec pleins d’albums dans moins de 40 grammes, c’est surpuissant. Ne plus avoir à graver ou envoyer par mail des conneries ou autres pdf, c’est bien sympa. Partager la variété de ses goûts musicaux sans compromis à la première personne venue, c’est priceless. Mizuguchi a raison de dire qu’on est en train de révolutionner les rapports humains avec ce genre d’outils et le wifi…

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Fountain of youth

Bon j’ai essayé de faire cette saloperie de home sur ma bannière en haut et j’ai pas réussi. Gnnnn le .NET c’est top mais des fois c’est brise-[appareil génital] et ça me gonfle. Pour faire un truc aussi simple et ça marche po…


Je voulais parler de la pub. Parce qu’on en parle beaucoup en ce moment. J’aime bien la pub, comme il est de bon ton de dire “Culture Pub c’est/c’était bien”, franchement c’était une de mes émissions préférées. En tout cas la pub quand elle me flatte où fait vraiment appelle à mon cerveau, j’adore. Mieux, quand c’est bourré d’humour limite autodérision, ça me donne presque envie d’acheter le produit les yeux fermés. Juste pour le fun.


Mais pour le reste, je supporte pas. Ni les spots de la télé, ni les doubles pages aux polices affreuses, ni ces merdes en flash qui se glisse dans mes onglets ou bien les maudits pop-ups (Adblock Firefox blabla oui mais le blocker de Maxthon est bien meilleur, héhé). Sauf que ce que je supporte pas, ça fait vivre des industries entières. Ils vont même s’y mettre pour les jeux vidéos. Super.


La pub c’est de la visibilité. Etre visible, puis testé, puis appréçié et donc consommé. Et donc reconnu. A ce stade, plus besoin d’inonder les boites aux lettres irl où mails. Nike n’aura plus à faire ça par exemple.


Alors ok c’est nécessaire quand on commence une activité. Mais ça me laisse rêveur qu’on puisse investir des milliards en se disant qu’on touchera tant de gens “à priori” et que tant de business model soient fondés sur un concept aussi fragile. Gillette investis par exemple pour faire de la pub pour rasoir à la mi-temps des matchs de foot. Chuis pas footeux mais les écrans Gillettes entre deux buts, je m’en suis tapé un paquet. Ben j’ai jamais acheté un seul de leur produit. J’imagine donc que je ne suis pas assez bombardé. En même temps il suffirait que mon comportement soit majoritaire pour voir s’effondrer tout un système. Voiçi le déroulement du contact entre un individu et une publicité:


* The first time a man looks at an ad he doesn’t see it
* The second time he doesn’t notice it
* The third time he is conscious of its existence
* The fourth time he faintly remembers having seen it
* The fifth time he reads the ad
* The sixth time he reads it through and says ” oh brother!”
* The seventh time he says ” here’s that confounded ad again”
* The eighth time he wonders if it amounts to anything
* The ninth time he will ask his neighbor if he has tried it
* The tenth time he will wonder how the advertiser makes it pay
* The eleventh time he will think it must be a good thing
* The twelfth time he thinks it might be worth something
* The thirteenth time he remembers he once wanted such a thing * The fourteenth time he is tantalized because he cannot afford it * The fifteenth time he thinks he will buy it someday
* The sixteenth time he makes a memorandum of it
* The seventeenth time he swears at his poverty
* The eighteenth time he counts his money carefully
* The nineteenth time he buys the article or asks his wife to buy it for him
* The twentieth time he will refer other people to your product



C’est vraiment pas loin de la vérité… Et pourtant c’est vieux, ça date du début XXè s. Ben pour Gillette en gros je reste bloqué à la troisième fois. La onzième fois, n’apparait jamais sans une volonté forte, un besoin presque. Et c’est pas la pub directement qui va me pousser à ça mais plutôt la société (les casques blancs dans le métro…:p), ou vraiment le besoin (I really needed this 160 Gig’ HD).
Pour le moment je le vis plutôt bien, en esquivant le gros des campagnes et en bloquant les pop-ups. Mais d’un autre côté je suis fatigué de ça. Bientôt dans les jeux des pubs ciblées, jeux auxquels il va falloir appliquer les patchs No-ads, et tweaker, tweaker…pfff. Je crois qu’à un certain moment j’aurais plus le courage. Ca me fait bien chier. Salauds d’marketeux, trouvez vous un autre moyen plus précis, plus efficace et surtout plus indolore pour cibler vos futurs clients !