"Naan mais je bosse là, tu fais.."*cheeeze*!
Cet homme est en partie responsable du virus de la video game music qui m’a été inoculé quand j’étais gamin. Koshiro Yuzo San est compositeur, presque une légende vivante pour nombres de fans. Ys, Shinobi, Streets of Rage, Actraiser, Shen Mue sont les petits chefs-d’oeuvre sur lesquels il a oeuvré soniquement parlant. Et marqué quelques générations de joueurs.
Alors je m’étais toujours dit que je ferais un jour une reprise, un remix du monsieur. Ce jour est venu et c’est le moment de shipper d’uploader de mettre à disposition de.
Bobigny, collection automne-hiver 2006…
Fin 80 début 90. J’ai tellement latté de types et de gonzesses dans ma jeunesse… Du premier qui m’ai marqué, Target Renegade (vazy lâches-moi la pute lààà) à l’ultime Streets of Rage2, aux musiques certes moins marquantes que le premier mais avec en contrepartie, des bruitages de baffes à faire pâlir Bud Spencer et Terence Hill. J’y joue encore des fois rien que pour ça. "Ouiii approches toi là…*paf_paf_paf_PAF*". Jouissif.
Les seuls jeux avec lesquels on pouvait jouer à plusieurs (deux, je dis ça pour les djeun’s qui pensent qu’on a toujours eu 4 ports manettes sur consoles ;p) étaient les jeux de baston et les shoot’em up (mais vu la teneur hardcore de ces derniers, c’était pas super marrant même à plusieurs). Ce n’était pas encore trop la mode du VS à la Street Fighter et on jouait essentiellement à deux en co-op. Les beat’em all de ces années étaient donc axés là-dessus et il n’était pas rare de s’entraider (ou de se savater, huhu) lorsque les vagues de bad boyz arrivaient ("fais gaffe à droite ! je m’occupe de celui du haut !"), Double Dragon II sur Nes en fit une belle démonstration dans mes souvenirs… Mais Streets of Rage qui sortait de nulle part, fut une claque magistrale (97% dans Joy/Console News) et mis tout le monde d’accord. Je jouais chez un ami et je me souviens des premières fois où on finissait le jeu et hop reset, on recommençait au moins les trois premiers niveaux… Pour le fun, pour l’ambiance, pour les musiques.
Plus tard quand on me prêtait la Mégadrive, j’enclenchais la 16bit Cartridge de Streets of Rage rien que pour me faire des petits sound test (au casque bien sur). Et cette musique de fin me faisait triper… Alors…
Un manche, une Ricoré, des doigts, du soleil. Let’s rec’ !
Mais tout d’abord, les crédits. Je vais la faire façon notes de pochette.
Title: Good Ending from Streets of Rage Original Sound Track
Composer: Yuzo Koshiro
Bass: Harold P.
Guitar: Harold P.
Piano: Harold P.
Synthetizers: Harold P.
Drums: Harold P.
Percussions: Harold P.
Strings: Harold P.
Drum programming: Harold P.
Strings arrangements: Harold P.
Orchestration: Harold P.
Recording engineer: Harold P.
Recording assistant: Harold P.
Mixing: Harold P.
Mixing assistant: Harold P.
Sequence editing: Harold P.
Sound editing: Harold P.
Sound design: Harold P.
Main arrangements: Harold P.
Mastering: Harold P.
Assistant mastering: Harold P.
Encoding&uploading: Harold P.
Executive producer: Harold P.
Pas mal. 20 casquettes différentes. Yuzo peut se targuer en plus du titre d’audio programmer, ayant codé toutes ses musiques directos en assembleur (ou pas loin) pour les deux synthétiseurs de la console de Sega.
Voiçi la version originale:
And now, ladies and gentlemen branchez vos caissons de basse… Ma mienne:
Cette reprise/remix est dédicaçée à deux potes: Marc Rousseau et Stéphane Poncet. Là où je me sens dans un état second c’est que je voulais faire ce post ce week-end et puis blues oblige, j’ai loosé. Dans un absolu hasard, Marc m’a écrit hier un mail très touchant après des années sans nouvelles… Et moi qui comptait faire de ce post un avis de recherche déguisé pour toi Marco… Marrante la Vie! :)
Donc ouais dédicace. A Marc pour les parties endiablées du samedi aprem’ pendant ces années 90, le prêt de sa Mégadrive qui m’a par bien des aspects lançé dans le trip de la video game music ("un jour, j’aurais mon nom au générique comme Yuzo !" lol). A Stéphane pour les parties de Nomad au dernier étage du lyçée et plus généralement, pour son amour du jeu et de sa culture.
Comme on dit aux zu-ess (parce qu’en français ça fait trop pédé tu vois) et vu que je sais que vous lisez mon blog de temps en temps: Love U guys !
ps: