Categories
Me Myself&I

Swed’ love

 

Krisprolls is a hell of a drug.

 

Categories
Me Myself&I

Aveu*

Il y a quelques temps j’étais à l’anniversaire d’une amie et évidemment la discussion politique a pointée son nez… Séko Sargo, the Clash… Marrant comme socialement on veut vote(r) pour des personnes et ce qu’elles représentent en terme d’image, alors qu’en fait on vote quand même essentiellement des validations de lois, des réformes, ce genre de trucs pas funs aux effets réels.

Donc route sur votons.info, avec comparaison de promesses… Car ce sont des programmes qu’on élit même si c’est moins sexy…

Mon rapport aux médias étant assez succint (en gros un 20mn toutes les deux semaines, un journal de France2 en stream par çi par là, un scrolling rapide sur les news Yahoo) , j’évite le bruit assourdissant des querelles de campagne et autres "scandales"… Les médias n’auront pas ou peu eu d’influences sur moi, ça c’est fait…

Mon thème de prédilection et qui touche tout le monde, c’est l’emploi. Quand l’emploi va, tout va car on a moins besoin de l’état, on se gère "tout seul" que l’on soit étudiant, "vieux" ou femme seule avec enfant, c’est juste capital. L’immigration ? Faux problème dans le sens où ça ne se réglera pas sans une politique européenne homogène (pourquoi si peu d’Europe dans la campagne? réponses içi). Ce n’est pas du ressort de la France toute seule, donc ça sert à rien d’essayer d’échafauder des solutions hasardeuses. D’ailleurs bizarrement, ça foire complètement.

L’environnement ? Hahaha là je me gausse parce qu’on se rend compte enfin que le nucléaire, c’est pas si dégueulasse que ça voir même très pratique comparé au reste (eat that les Verts). Qui a envie de voir la planète pourrir ? Personne. Et les éoliennes, mouais.

L’enseignement, l’école… Pfff je m’en fous perso et globalement, je pense que c’est subsidiaire. Par contre un peu comme pour le code du travail, ça serait bien qu’on simplifie le nombre de voies possibles qui tendent largement vers l’infini, un in-fini qui se termine en 6 ans d’études pour que dalle et franchement, j’ai trop d’exemples autour de moi pour me dire que je me trompe. Trop de choix tue le choix, trop de cadres t’enlisent et te maintiennent sur place.

Du coup le candidat sort de son flou gaussien… Mon maire soutien Mr Bayrou et le parti aux idées auxquelles je souscris sans soucis, pareil. Mais ça sent la stratégie politique personnelle tout ça parce que bon François il va être tout nu et il se fera chapeauter par l’UMP, soyons réalistes. Ou alors il s’énerve et se mets en porte-à-faux avec le reste du gouvernement et ça sera un quinquennat sous le signe de l’imm-obilim’-se. Non merci.

Donc voilà, c’est mieux expliqué içi. Si je voulais voter féminisme je voterais Angela Merkel, notre actuelle présidente d’Europe. Si je voulais voter par rapport à mes idées, je voterais Edouard Fillas. Si je voulais voter par rapport à ma sensibilité générale, je voterais Bayrou. Mais comme j’ai envie que ça bouge et que cette saloperie d’année 2002 me rappelle à l’ordre, je crois que à quinze jours du premier tour, je suis à peu près fixé… Et franchement ça me fait chier sous bien des angles (que je développerais une autre fois). Mais l’idéalisme c’est beau intellectuellement mais après ça s’applique mal au réel… Je crois au "petit à petit".

* Je ne cherche pas à convaincre mais seulement à jouer la transparence, seule manière d’avançer efficacement dans un débat concernant 60 millions de personnes.

Categories
Me Myself&I

Jour et nuit

 

On dirait pas, mais ça change beaucoup de choses. Moins de scrolling, je suis encore perdu dans mes barres d’outils: je peux toutes les afficher sur une ligne xD

Zi bon plan. Après une discussion sur les écrans un soir avec une copine, ayant ce genre de bêtes partout au boulot, j’avais voulu faire un tour sur le topic unique du 24" Dell chez hardware.fr, récolter quelques renseignements et baver un peu. Et là, c’est le drame

Je tombe sur une commande groupée avec des prix imbattables (598 euros ttc, livré). Je saute sur l’occasion, je m’inscris, quelques dizaines d’heures avant la clôture des inscriptions. Vite, je suis  les instructions du monsieur qui s’occupe de centraliser la commande, j’envoie mon chèque (mais qu’est ce qui m’a pris, je déteste ces putains de chèques et c’est carrément plus lent qu’un virement!!). Arnaud le monsieur en question doit gérer pendant ce temps une femme enceinte à ras-bord (qui a accouché entretemps, avec complications mais tout va bien maintenant) un job et un tas de mecs de la France entière qui lui posent 300 questions par heure. Tout les jours je passe voir sur le forum où ça en est. Le week-end dernier, après les toutes premières réceptions, un programmeur nous a même pondu un script python pour taper dans la base de donnée de tracking d’UPS et nous sortir une date d’arrivée pour chaques colis…

Franchement, c’est beau des gens qui ne se connaissent pas et qui s’aident en faisant leur maximum.

Encore merci à tout ce petit monde. Quelques chiffres:

  • 346 participants pour 245 24", 111 22", 41 30" et 31 27"
  • 260 675 euros
  • 323 pages de topic pour 12 917 messages et 354 908 views en deux mois
  • 0 pixel mort
  • 1024*768 (ouais je sais sur un 19" c’est la honte mais c’est fini), 1900*1200 via Geforce4MX (deux fois la honte geekienne en une phrase, l’est belle la France)
 C’est bonheur. Faudra que je pique la Wii à ma soeur pour faire un peu de golf au soleil…HAN. (et manger du riz aussi.)

Categories
Me Myself&I

Exactement

« Petits cadeaux flippants » — « des petites choses que j’offre aux filles pour lesquelles j’ai un faible et qui en général leur font peur plus qu’autre chose. Cela révèle un sentiment trop insistant, trop intense pour démarrer une relation. A chaque fois, c’est un échec. Ça me fait peur, mais je ne peux pas m’en empêcher ».

Michel Gondry dans une interview chez les écrans point fr.

J’ai un peu le syndrôme mais c’est bon, je gère. Mon dernier craquage a déjà quatre mois et deux tiers.

 

Categories
Audio&Games

Faits

Donc elle est sortie et s’est bien vendue cette cochonne. Les anglais se la tape à 850$ pour une version bridée sans PS2, dans l’attente d’un GT dans un an et demi. Ce sont de simples barges.

La bataille fait rage sur l’intertubes entre les passionnés. Parfois ces derniers oublient totalement un semblant de raison genre, "de toute façon moi, j’attends QUE ce jeu picétou alors ça me va de payer une machine super cher tout de suite et d’attendre mon jeu fétiche pendant des mois". Avec des larmes dans les yeux.

Les développeurs se scindent en trois catégories quand ils font des jeux sur console:

First party: les équipes internes des constructeurs où studios leurs appartenant, comme Polyphony Digital pour Sony.

Second party: des studios indépendants mais qui par contrat, ont l’obligation de développer pour un constructeur, comme Insomniac Games (Resistance fall of a man).

Third party: les studios totalement indépendants des constructeurs. Tout les éditeurs (hors constructeurs, of course) sont des third party, tout comme Epic Games ou Valve. 

Les third party sont les plus nombreux, de loin. Et ces derniers ne développent pas sur PS3. Même ceux avec les plus gros moyens (regardez EA). Le pipeline de production sur 360 commence à atteindre sa vitesse de croisière, la PS3 reste énigmatique et bien compliquée. Ah ça pour plier de la protéine ça y va, mais pour faire des jeux c’est autre chose. La Wii permet l’expérimentation à moindre coût de l’autre côté et présente l’éventualité d’un marché élargit.

Les second party peinent leur race sur PS3, on peut le voir avec Evolution Games et son impressionnant mais carrément incomplet Motorstorm ou Insomniac et son Resistance qui ne fera pas date. En tant que privilégiés de Sony, cela donne un aperçu de la galère pour des third party…

Pour sur les first party Sony seront bétons. Mais à part les geeks fortunés, je ne vois pas qui ça touche.

Le jeu qui a marqué la GDC fut sans conteste, Little Big Planet par les anglais de Media Molecule, un "petit" jeu de plateforme kromeugnon. Gamasutra a récolté un intéressant post mortem de la démo présentée. On y apprend que l’équipe travaille déjà depuis un an avec Sony et qu’ils réalisent, après le retour plus que positif de leurs pairs qu’ils "leur reste en fait à faire un jeu".

Bon courage, à dans un an.

Categories
Me Myself&I

Plus qu’une étape


ta-da

Raah can’t wait !

Ah ben si en fait. On me dit dans l’oreillette que je suis obligé. Courant de la semaine.

*Damn*

Categories
Me Myself&I

Ether

Trop de choses à faire, à lire, à pinçer, à visionner… Procrastination enclenchée alors ma demande est la suivante: au secours.

[entretemps j’ai quand même nettoyé ma salle de bain du sol au plafond, fait ma chambre avec déjà moins d’entrain et loosé sur le salon, à moitié fini… Après j’ai enregistré des bruitages et bosser un peu de musique et après je me suis détendu avec un peu de… musique]

J’ai vu Camping récemment et à défaut de me faire marrer, les dunes m’ont fait rêver…

Vulture dream

 J’ai envie de faire pareil, avec le soleil tout chaud dans le dos. Je ne pense qu’à ça en ce moment le reste m’importe assez peu…

Categories
Audio&Games

Existence

Sur la reconnaissance des créateurs de jeux (via le blog d’Eric Viennot):

En un sens, le rôle joué par des créateurs comme Fumito Ueda sur Ico et Shadow of the Colossus, Michel Ancel sur Beyond Good and Evil, David Cage sur Fahrenheit s’apparente assez à celui d’un auteur ou d’un réalisateur de film.
Cette reconnaissance arrive donc à point nommé. Elle permettra sans doute de faire avancer notre domaine en lui permettant de s’émanciper du secteur de l’informatique qui l’a vu naître et se structurer.

Oui et non. Déjà pour une raison qui me parait essentielle, qu’on le veuille ou non: les programmeurs sont la clé de voûte du jeu numérique. Il faut expérimenter, tripoter et la technique reste et restera prépondérante. En tant que designer ça m’intéresse d’avoir plus de pouvoir sur le rendu final via des interfaces graphiques donc en travaillant ave un minimum d’assistance de la part du programmeur, c’est le but des Fmod et autres XNA. Le but n’étant pas de supprimer une part du boulot de la technique mais d’être plus efficace en permettant le travail en parallèle et le retour rapide d’infos.

Au final on est indissociable (coders/designers) et il est grand temps de passer plus de temps à se comprendre plutôt qu’à se balançer les problèmes -et les responsabilités- les uns sur les autres.

La reconnaissance de "l’auteur" -je dirais plus du réalisateur- dans l’idée je suis pour. Mais pourquoi par exemple les créateurs de Bully ferment leur bouche quand on les questionne sur leur simulateur de bad boy ? Pourquoi quand Gamasutra questionnent les développeurs, ces derniers répondent en mode "anonymous coward" ? On veut qu’on parle de nous mais quand on nous pose les questions qui dérangent (et c’est rarement par la presse spécialisée), on se ferment comme des huitres, mutisme spotted.

C’est une attitude désastreuse que de ne pas être capable de défendre son oeuvre, son produit, sa création.  Il faut qu’on évolue à ce niveau là.

Le fond d’aide à l’édition multimédia (FAEM) a été voté par le gouvernement et  les sociétés qui voulaient en profiter devaient:

  • développer un concept original dont la société détient les droits, ou une adaptation dont la société détient les droits d’une œuvre tirée du patrimoine littéraire, cinématographique ou de la bande dessinée.
  • exclure les jeux à caractère particulièrement violent ou à caractère pornographique.

GTA, produit culturel –made in Europe, Irlande- phare des dernières années dont le volet IV est trèèès attendu n’aurait donc jamais vu le jour en France.

De telles contraintes dont certaines totalement subjectives, contrôlées par une commission arbitraire sur un média extraordinairement libre (on crée des expériences, des mondes !), ça n’a pas de sens. J’espère que l’EGDF s’y oppose et que l’UE refusera.

Parce qu’on le sait à travers l’expérience d’exception française du cinéma et de la musique: on se cloitre du reste du monde, la créativité s’appauvrie et le système profite à une poignée d’élus.

Bien sur qu’une boite comme Ubisoft est pour: d’un côté ils utilisent le système libéral canadien -impôts offerts- pour embaucher des milliers de gens pour faire des jeux qui inondent les rayons, et de l’autre ils pourraient faire des jeux "pour l’image" au succès mitigé -mais on s’en fout, c’est pour l’image- avec l’aval de l’état français et une ristourne en plus. Bingo.

Des fois j’ai des doutes…

Categories
Me Myself&I

3 sans

"Give them nothing, but take from them, EVERY-THING!" 

"Faites l’amûr, pas la guirre" disait un ménestrel des années 30s. Ou 70s je sais plus mais étant assez d’accord sur le fond, 300, les spartiates, l’art de la guerre tout ça… J’ai bien aimé au final parce que l’adré est là (à défaut de pas mal de choses absentes, comme un développement d’au moins un personnage par exemple huhu), que c’est visuellement assez incroyable (même si certaines scènes passent beaucoup mieux en trailer sur mon ordi) et c’est tout parce que le reste est quand même faible. Un film de mecs, un film pour bitards de l’armée un peu.

Petites discussions avant séance avec les trois fiottes de Perse compères avec qui je suis allée voir cette boucherie: 

 
Un papa se cache derrière un nickname, saurais-tu le retrouver ?
 

Categories
Audio&Games

Warren VS Will

J’étais parti pour commenter une belle interview de Warren Spector de chez Gamasutra et puis l’excellent report d’Alice sur la keynote de Will Wright à la SXSW (un festival sur les médias apparemment très intéressant) m’a énormément fait réfléchir.

Deux approches intelligentes et différentes du game design. Will déteste les histoires. Warren les adore. Warren est indépendant, Will est chez le numéro un mondial du jeu (c’est peut être rien pour vous mais ça veut dire beaucoup). Tout les deux aiment la liberté, le fun et la responsabilité.

Même si je concède que la vision de Will est philosophiquement plus charmante, je ne crois pas au pouvoir absolu de la création de contenu par les joueurs pour le moment. 

J’aime les histoires. Je ne crois pas être le seul à être complètement accroc à une série dénommée Heroes qui grâce à un système d’histoires parallèles riches et bien monté connait le succès que l’on sait, que je peux étendre à l’ensemble du phénomène "séries". Il y a des gens capables de vouloir s’acheter une machine à 600 dollars juste pour avoir la suite (et fin) des aventures de Solid Snake et du dernier Square. Beaucoup d’excellents albums de musique sont des histoires et pas seulement des titres à la suite.

Certes beaucoup de gens sont absolument très heureux de créer du contenu, voir juste de le classer comme dit Will. L’interactivité est l’essence du jeu, okéoké. Mais ça ne suffit pas. Pour la génération née dans les 90s et grandissant dans les 00s avec internet WoW et msn, je veux bien mais pour ceux d’avant -et ils ne sont pas tous morts- qui ont grandit à l’ancienne avec des histoires, eux ont besoin de quelque chose de plus intermédiaire…

Le concept phare de Warren et ses pairs est ce mélange de bacs à sable dans lesquels le joueur possède un maximum de liberté, reliés entre eux par des points de chute du scénario. Un peu comme David Cage et ses bending stories. Mais en mieux :p

Avantages: Le joueur a beaucoup de possibilité d’actions et de fait, son aventure sera différente des autres, même si les points de chute sont les mêmes. Un peu comme un film de David Lynch où il ya des moments-clés où il se passe des choses sans équivoques et d’autres où chacun voit quelque chose de différent.

Deus Ex est basé sur ce schéma. System Shock 1 et 2, le futur Bioshock (peut-être le seul jeu qui me donne envie d’avoir une monstrasse de carte graphique) également. Assez inoubliable comme expérience et surtout,c’est une approche cross-over (média linaire-interactif) réussie (la meilleure recette? Je pense).

Inconvénients: C’est Will qui le note:

"[…] player will actually play a very small percentage of these trees. So this has been the downfall of these tightly topographical branching narrative stories. [They’re expensive and inefficient.]"

C’est vrai. Non je n’ai pas recommençé Deus Ex pour faire autrement dans certains passages mais je crois que cela tient à une chose: le scénario, très sérieux qui parle de conspiration mondiale et de terrorisme. Une fois arrivé au bout, on a pas vraiment envie de recommençer. L’humour pourrait donner envie de se refaire des séquences…

En tout cas c’est ce qui en fait des jeux très complexes à faire: tout les branchements à créer, peut-être pour rien… Pas inefficace (le joueur prend à priori le temps de tester différentes approches, c’est là sa création: c’est fun) mais très coûteux. Le contenu épisodique pourrait résoudre le problème.

Dans sa conférence Will explique pourquoi il est pour lui capital que le joueur soit le plus actif possible (création de ses personnages, de ses histoires) et ne pensez pas que ce soit pour faire des économies de textures et d’objets 3D à modéliser pour EA (la création d’outils de création, c’est tendu du slip comme on dit):

But when we look at games specifically and entertainment in general, games often have this perception of mindless toys, but they can be much more than that. They can help us develop systematic thinking. They can help us build accurate models of the world around us.

Ce qui me fait penser à une tirade récente de l’ami Greg:

I want you to imagine a world in which the common person is no longer ignorant of economics, physics and the functioning of the environment–things which are themselves interactive systems –because they have interacted with them in the form of games.

Je peux dire que je fais parti d’une génération ayant connue Sim City pré ado et qui a donc, travaillé sa logique sous la forme d’un jeu de gestion sur PC. L’apprentissage et le jeu sont intrinsèquement liés… Mais l’apprentissage devient métier, qui redevient finalement apprentissage ce qui du coup fait qu’on "joue" toute la journée (vous me suivez ?).

J’ai l’impression que plus ce boulot, ce "jeu" dans la vraie vie nous plait, nous possède, plus on a besoin de rails (rollercoaster, of looove) pour se détendre, d’histoires. Pas forcément constantes, mais belles et bien là avec leurs lots de choses que l’on sait un peu d’avance, qui nous rassurent (contrairement à l’interactivité apprentissage expérimentation qui n’offrent que l’inconnu). Et c’est là qu’on retrouve Warren.

Des problématiques réelles du jeu et de son futur, assurément. Pas de soucis, on a des pointures sur le coup.