Category: Me Myself&I

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Me Myself&I

ITW

Boooon…
 
Alors Harold quoi de neuf ?
 
J’ai un coup de blues assez lourd en fait. Ce doit être la pression qui redescend (comprendre, celle des fins de mois). Et puis c’est la fin de l’année pour beaucoup et je sens le relâchement des gens. Je commence demain mon çaidaidai. 3 mois.
 
C’est bien ça ! Tu vas revoir des gens, bosser dans ton élément et tout !
 
Ouaip…
 
Ba bravo, quel enthousiasme…
 
Je suis super content mais il ya des trucs que j’ai laissé en plan et ça me fait… Super chier… Je suis fidèle, tu sais ? 
 
T’y peux rien c’est la vie. Quoi d’autre ?
 
J’ai pas l’impression d’avoir arrêté de penser SOUND&GAMES depuis je ne sais plus quand et il va falloir enchainer…
 
T’es lourd…
 
Ben c’est comme ça, c’est passager… J’ai tellement ruminé tout ce milieu depuis des mois, j’aimerais bien prendre mes congés payés avant de bosser…lol
 
Et partir ?
 
Carrément… Vendre des bracelets sur la plage… Vers Strasbourg. Non j’aimerais juste du champ de vision 16:10 avec du bleu en haut, du bleu en bas, et mes pieds dans le sable. Et du sileeeence…
 
Ca se fera après alors.
 
Je crois que j’ai pas trop le choix… Mais…
 
Quoi encore !
 
Ben je vais pas partir tout seul non ?? Ras le cul… Je préfère pas partir.
 
T’es con. T’as qu’à lançer un appel chai pas. Va trainer sur Meetic.
 
Tu sors.
 
T’avais pas une nana en vue ?
 
Si, mais ça m’a l’air euh… Corrompu ? Ouais c’est ça… N’empêche que quand je réécoute le morceau qu’elle m’a inspiré, pffiuu ça me donne chaud et j’ai toujours la flamme et j’arrête pas de rêver d’elle, de lui faire des trucs pendant qu’elle me ferait des trucs… MMmmmmh… 
 
Du calme, ce ne sont que des rêves.
 
Enfoiré…
 
T’es heureux quand même ?
 
Ouais. En phase avec moi-même. Tout se tient, c’est cohérent et j’ai jamais mal au crâne, même avec altérations chimiques. Peut-être grâce à ça. Par contre…
 
Oui ?
 
Cette saloperie de spam me prend la tête. Je filtre à mort mais c’est l’enfer quand même… En même temps les commentaires c’est cool, ça fait parti du concept…
 
C’est rien ça. La famille ?
 
Euuuuuuh… Ca se passe bien. C’est space de mon point de vue et il vaut mieux que j’y pense pas trop mais ça va.
 
Alors attends: t’as un job qui te plait, une famille en back-up et t’as le blues ?
 
C’est vrai… Mais… C’est paske que je voudré des câlins aussi, j’y ai droit merde. Mais pas moyen de faire grève…
 
En parlant de câlins c’est bientôt l’heure d’aller te pieuter, tu vas pouvoir t’en donner à cœur joie question rêve humide…
 
Salooope j’vais te…
 
 
S’ensuit un combat de catch sur le tapis avec le pouf dans la diagonale entre Me à gauche et Myself à droite. I est arbitre.
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La bête et l’évidence

Bon puisque tout le monde est devant le foot, je vais blogger.
 
 
Hier c’était le jour de la bête. Cette salope. Tout allait bien, il faisait beau. Et puis j’ai reçu les détails de ma mission de quelques mois au Maroc. Ca le fait. Sauf un truc (la bête qui vient de se réveiller). Il faut un passeport bien sur. Je suis up to date pour tout mes documents administratifs sauf pour ce dernier, facultatif. Evidemment. Ricane sale bête. Mon passeport est périmé depuis le 05/06/96, un jour en plus et je crois que je serais à l’hôpital psy là.
 
 
Bien sur je dois/devais partir dans 4 jours. L’urgence du travail (et du décès) n’en est pas une pour l’administration française et comme je ne suis pas un privilégié de parisien (seuls eux, dans toute la France, peuvent avoir une dérogation et obtenir un passeport dans la journée pour un motif professionnel), j’ai fais la démarche normale (impossible de gruger l’adresse en ces temps d’immigration et de passeport biométrique, tu ou-bliiiies).
 
 
C’est-à-dire en cette période de l’année au bas mot trois semaines de décalage dans les dents. Super tendu pour un projet qui ne peut pas être retardé (les jeux, pour être à la Fnouc à noël il faut qu’ils soient finis en Septembre).
 
 
Hier aprem j’aurais dû m’enregistrer, alternance de mugissements et de rugissements, c’était très proche de Jonathan Davis sur la fin des deux premiers albums… J’ai eu la rage, j’ai tenu bon pour ne rien péter… Et ce temps magnifique qui m’a fait suer des litres de flotte…
 
 
J’ai passé la journée d’hier et d’aujourd’hui à me grouiller de récupérer les documents pour refaire mon passeport. Les photos sont désormais TRES chiantes à faire (la nana a été cool et m’a remboursé, j’imagine même pas la gueule que j’avais enfin si, j’ai vu…), les allez-retours… J’ai fait un saut à la préfecture ce matin des fois que (vu que le site officiel dit que c’est possible) mais en fait non. Je vous décris la scène:
 
 
Une petite queue de 20 personnes, un vigile et un mec en costard façon premier de la classe devant la petite porte. Un vieux syndicaliste (pléonasme ?) en short avec son drapeau à la con devant l’entrée des voitures. Derrière les grilles, ce truc. C’est le tri. "C’est pour quoi ?" "Renouvellement de passeport". "Nationalité ?" Et là je suis trop con parce que je lui dit "ba, française". Non c’est pas évident Harold vu la situation et vu ta gueule. "Tout droit" qu’il me dit. J’entends les mêmes questions pour les gens derrière moi… "Roumains ? A gauche tout au fond"
 
 
Ca me fait froid dans le dos.
 
 
Acte II scène 3. Acte de naissance, mairie du 12ème. Pfff… 11h30, c’est chaud, 2 guichets sur 3 d’ouvert, c’est blindé de monde et les nanas veulent vraiment aller manger déjà. Du très classique, du normal, je suis zeeeen. C’est mon tour:
 
 
–"Il faut que vous me disiez quelque chose"
 
 
Je la regarde, éberlué.
 
 
–"Euuuh, comment ça ?"
 
 
S’ensuit un dialogue surréaliste pendant au moins trois minutes. Le mot-clé était "adopté".
 
 
–"Non mais parce que sinon je ne peux pas vous le donner, il faut que je sois sur que vous le sachiez déjà, sinon je ne peux le divulguer"
 
 
-"je suis au courant que je suis adopté, pas de problèmes" lui réponds-je en souriant et en ayant cru que c’était évident que je sois aware de la situation. Limite on se marre (ba ouais, je voulais lui montrer le livret de famille, qui dans ce cas là n’est une preuve de rien du tout). J’en ai pas du tout envie.
 
 
Parce qu’elle m’a fait flippé aussi, j’ai cru qu’elle allait me donner les parents biologiques mais j’oublie toujours que pour l’administration, ils n’existent tout simplement plus. Enfin en archives ultra confidentielles que j’y aurais jamais accès, ni la fonctionnaire en face de moi.
 
 
Et puis ça m’a vexé parce que j’ai pas dit adopté tout de suite comme si j’en avais honte et c’est vrai, un peu (plein de monde dans 15m²)… C’est une bonne vanne de dire à quelqu’un de la famille "mais toi t’as été adopté, c’est pas possible autrement…" ça me fait marrer même. Pas trop là.
 
 
Je suis fier de mes parents et je me suis senti tellement dégueulasse de faire comme si j’en avais honte…
 
 
 
 
 
 
 
Anyway, emballé c’est pesé, le dossier est dans les tuyaux. Ouais bon dans un tiroir à la mairie en attendant que ça parte vendredi…
 
 
Tout ça pour pas grand-chose… Ca ne résout pas le problème et maintenant j’ai l’esprit flou et le cœur vide. Je garde quand même le job à priori (on peut quand même pas m’en vouloir de ne pas avoir un document facultatif en règle ?)… Mais les conditions ne sont plus du tout les mêmes…
 
 
 
Ah oui pour finir, hier il ya eu un accident grave twingo contre vélo en bas de chez moi. Le 666, hier je l’ai senti dans mon dos…
 
 
En plus la Chine égalise, j’vous jure… Je me mettrais bien un peu minable ce soir, c’est con que ce soit la dèche…
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Me Myself&I

Un samedi aprem sur la terre

Je pédale. Le vent est frais, le soleil chaud. Ombre et lumière alterne selon les nuages.
 
Içi à droite un club équestre, ça sent la sueur et les rires des adolescentes montent dans l’air pour s’arrêter très vite stoppés par un mur invisible.
 
Je continue. Je descends, je monte, je prends à droite, deux mariages sur les marches de l’église et de la mairie plus tard je prends à gauche. Il n’ y a plus de bruit. Les pavillons se succèdent, le soleil cogne et au fond j’ai une petite montée que je m’enfile proprement. Quel couple marrant à la terrasse de cette superbe brasserie… L’odeur douce des rafraichissements -l’ombre des arbres, le Pastis- me vient aux narines.
 
Tout est calme, c’est la fin du repas du midi, du bon repas apparemment, vu les visages de cette famille sortant le ventre bien tendu. La vigne vierge parcours les murs, les quartiers. Des jardiniers s’activent içi, un peu plus loin ce sont des ouvriers qui repeignent une grille.
 
Sur la grande place, une manifestation, je vois des musiciens cuivrés et plein de cars. Les gens sourient et ont quasi tous des lunettes de soleil.
 
Je roule. J’arrive au bord de l’eau. L’instructeure d’aviron fait amarrer le euh…12 m ? 15 ? bref, avec des filles dedans, pendant que monsieur poilu fait du wakeboard.
 
Içi un couple de retraité en train de lire à l’ombre. Là un retraité en train de pionçer au soleil. Une jeune famille en train de pêcher "entre mecs". Une famille tout de rollers vêtue me croise un peu plus loin. Deux adolescentes se repeignent la tronche en rigolant sous le pont. Un couple de jeunes enlassés et allongés dans l’herbe. Un autre couple de jeune apparemment en brouille (assis en tailleur, elle tirant sur sa clope le regard au loin et lui penché vers elle avec les yeux qui cherchent).
 
Je m’arrête. Le banc est au soleil, vide. J’étire mes jambes et je souris toujours perpétuellement. Une vieille passe avec sa copine derrière moi. Elle est marrante avec sa démarche de B-boy, son teckel et son caniche, sans oublier son sac plastique télé7jours. Elle s’installe sur un banc derrière. A l’ombre.
 
Les canoës se croisent au fil de l’eau, certains coureurs les suivent et discutent avec eux. Le clapotis de l’eau contre la rive m’endormirais presque. Je repars.
 
Poussettes et poussettes et mamans qui vont avec. Le sol si lisse, l’absence de bruit dans mon déplacement me procure une satisfaction immédiate, portée par les splendides maisonnées du coin, qui donnent envie de passer une semaine dans chaque. Au moins.
 
J’ai calmé mes jambes et c’est tout doucement que j’arrive à cette représentation de théâtre pour enfants. Ils sont mignons tout plein et à fond dans le trip. J’évite tout ces p’tits loups et continue mon chemin. Ouh, eux non plus ne chôment pas, un gros ravalement de façade en ce samedi si joli… Respect.
 
Les immeubles se dessinent de chaque côté de l’eau et deviennent de plus en plus banals. C’est le moment de remonter vers le bois.
 
 
Vous venez de faire une partie des bords de Marne.
 
 
Dédicace à toi Aleks.
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Quatre jours et douze mois

plus tard, j’ai trouvé un job et un moyen de resocialiser en force. Bon ok je peux ranger mon Navigo.
 
Je peux pas dire, ça tombe super bien. Je commençais vraiment à avoir de gros doutes grave ma putain de race quand à la viabilité de mon approche, de ma vie, du futur. Si je puis me permettre.
 
C’est dans ces moments là que j’aime synthétiser plein de trucs mais en fait… J’ai juste envie de partager un moment tendre… You know I’m thinking of U…
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Etat des lieux

Cet homme est puissant. Il a raison. Il a grave raison.
 
Ce qui me fait peur (quoique que d’un côté ça me rassure) c’est quand il montre que 70 millions des 103 millions de PS2 vendues, l’ont été une fois la baisse du prix à 199$… Deux ans après sa sortie en 2000. Là on parle de 600$ début 2007 pour la PS3, ça veut dire un parc de machine acceptable aux environs de 2010-2011 voir plus (même avec une baisse de prix elle restera chère), en supposant que Sony puisse perdre tant d’argent entre temps… Ce qui n’est pas sur non plus.
 
Le problème du leader des constructeurs de console, c’est que c’est lui qui drive le marché, c’est là où tout le monde veut sortir son jeu. Inutile de dire que pour un développeur attendre encore 4 à 5 ans, avec de la création fort onéreuse… Même les plus gros éditeurs peuvent en crever… Pendant que le concurrent est déjà là depuis un an avec les outils de dev qui vont bien… MS va faire très très mal sur cette génération… Je pense même qu’ils ressortiront une X360 dans deux trois ans, plus silençieuse plus petite et sans tiroir à DVD (slot-in bordel à queue !) histoire de bien lyncher leurs amis de chez Sony. Enfin moi je ferais ça ^^
 
Chez les devs ça râle (machine encore absente et qui sera très chère). C’est l’expectative. Il va y avoir encore une vague de fermetures c’est certain… Le futur service online PS3 ? Ouais pour le moment ya 0 abonnés, ça va être encore long avant d’être intéressant comme source de revenus, il suffit de voir que la Xbox draine à peine 10% de ses acheteurs sur le XboxLive après des années…
 
Reste Nintendo. J’ai été refroidi par ce que j’ai vu à l’E3. Non pas que le système soit trop gimmick -la Wiimote semble être autre chose que le SuperScope– mais parce que je crois que chez Nintendo on emmerde assez profond les développeurs third-parties… La N64 est dead à cause de ça, la Gamecube pareil. Et L’article de David Wong m’a rappelé à mon bon souvenir à quel point c’était de vrais gros enfoirés durant les 90s (politique plutôt infecte que les majors du disque ont réussi à faire passer pour normale mais bref).
 
Bref c’est la guerre plus que jamais. Sauf que ça prend une tournure plus radicale encore.
 
Pendant ce temps…
 
 

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Tout est dans le regard

Sisi, ya un truc quand même, de quoi avoir le blues… Parce que je sais pas si vous savez, mais Steven Seagal passe à l’Olympia avec son groupe (de devinez quoi). Comme à chaque station de métro je ne peux m’empêcher de rire depuis que les affiches sont dans les couloirs… Jouer à l’Olympia… Même pas mal le mythe.
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La stratosphère identitaire

Accroches toi petit, ça va tanguer…
 
Ils ont décidés de l’appeler Africa. J’espère que ce ne sont que des rumeurs parce que le gosse va mal finir quand il verra à quoi ressemble l’Afrique et quand il fera le rapport avec l’Histoire et ses parents blancs.
 
Ces dernières semaines, je me suis refait l’intégrale du Fresh Prince. Avec tout ces souvenirs, il fallait bien. J’ai été étonné de voir que j’avais vu toutes les saisons (6x26epx26mn), mis à part les deux trois derniers épisodes (et encore, sans doute n’ont-ils pas été diffusé, vous connaissez la télé française et sa politique des séries…). Moi qui pensais découvrir au moins deux années entières… Les trois premières saisons sont top, les deux d’après sont ok, la dernière est à bout de souffle. La famille Banks et le neveu différent… C’est con à dire mais je crois qu’heureusement qu’ils étaient là. Parce que je suis mi-Carlton mi-Will un peu… Et entre les deux en taille. Ils m’ont trop fait kiffer et ça m’a fait bizarre de les quitter à nouveau (les derniers shows sont un peu glauque). 
 
Quand je vais voir mes parents, ces derniers temps ça se passe super bien. C’est beau. On se cotoie, avec toute la bonne civilité qui va bien, mais j’ai besoin d’autre chose. La semaine dernière je discutais avec mon père tout en lui filant un coup de main et je ne sais plus comment on en arrive à parler de ça mais il me dit doucement "et c’est marrant, mais ils se regroupent et chantent uniquement entre noirs…". Ca le choque et il voit bien à ma tête que ça ne me choque pas vraiment, plutôt moins que ce qu’il vient de me dire. Mon père a vu le premier noir de sa vie alors qu’il venait d’obtenir la majorité voir un peu plus… Perso j’imagine pas le choc.
 
C’est là où je me sens seul. J’ai une famille, mais une famille chez qui je ne peux pas vraiment me réfugier, même avec des efforts de part et d’autre… Alors que tout semble parfait… Il y a un truc qui ne va pas. Leur absence de couleur. ^^
 
Ce n’est pas une fixation c’est quand même ce que je vois en premier dans la glace, c’est ce qui plait aussi aux filles, c’est moi et ce n’est pas DU TOUT mes parents, ma famille. Et on s’identifie tous visuellement bien sur et malgré tout. Je ne peux pas. Je vis avec evidemment, mais des fois je sens le poids du truc… Rah le salaud.
 
Le poids, ce sont les communautés qui constituent notre société qui l’exerce.
 
Je ne suis pas déraçiné. Ain’t got no roots, man. La société que dis-je, le monde qui vit sur ce modèle végétal me rappelle dès qu’il le peux que les groupes d’une personne sont strictement zinterdits, forbidden. Rah les lourds.
 
Même dans mon groupe social des adoptés je suis à part, faut le faire. J’ai pas envie de retrouver mes parents comme 80% des adoptés et en plus j’ai été adopté deux fois, et ça ça fait tomber les stats. Je pensais qu’en en parlant sur le net (bon c’est vrai j’en parle peu), ça ferait du commentaire. Un petit "mec, pa-reil !" ça me ferait du bien je crois… Remarque si le gosse de Brad et Angelina tombe sur cette page plus tard, on pourra toujours taper la convers’…
 
 
Une sorte de dimension où tout serait basé sur les bonnes relations avec les bonnes personnes, sans aucun autre critère. La stratosphère Liberté Egalité Fraternité en gros.
 
Mais je n’ai pas choisi. La stratosphère l’a fait. C’est pas mal le concept est chanmé faut dire, tout le monde s’accorde là dessus… Il y a de l’espace, mais il y fait froid et en plus, il n’y a personne pour faire la teuf ce qui est bien emmerdant. J’ouvre ma fenêtre et je vois les groupes de groupes de communautés et peu se recoupent à travers la couleur de peau. Très, très peu. Toutes les tensions que vous voulez en découlent (des groupes) notez bien. Mais il est trop complexe de se baser sur l’individualité. 6 milliards de possibilités ça fait peur tu m’étonnes. Alors qu’avoir des groupes pour lesquels on peut appliquer des "règles" et des "excuses" générales, c’est fort pratique.
 
C’est un problème récurrent à pleins de niveaux mais au niveau sociétal, ça n’arrange rien ces petites cases. Osons le: ça fout la merde. Parce qu’on vit tous ensemble entassés dans des villes, à se frotter les uns aux autres dans des métro blindés mais on peut ne pas se parler durant des années en étant voisins mais pas du tout de la même "communauté". Ca sux.
 
Je dis ça parce que je n’arrive à faire parti d’aucun groupe c’est vrai… Ou disons que je m’en lasse plus rapidement que la moyenne et que j’ai pas des masses d’alternatives alléchantes. Parce que l’avantage dans l’histoire c’est que je peux aller partout de ma stratosphère.  Et je les entends les groupes, qui te font la pub à donf "ouais mais non on est tous pareil -evidemment je sers toujours d’alibi-, c’est pas encore ça mais on y croit"… Je sais bien qu’ils n’y croient pas, sinon ils seraient déjà dans la stratosphère LEF avec oim. Mais le groupe attend que celui d’à côté s’ouvre d’abord, etc, etc…
 
 
Pfff… Mais je sais. C’est complexe.
 
 
Ok alors vous ne me laissez pas le choix: je vais peupler la stratosphère avec des petits enfants du futur, plein de couleur chocolat parce que le chocolat c’est bon et c’est beau… Chocolate Milky Way…
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Expo Sono

Les dernière créas:
 
Toujours difficile de trouver des noms…
 
Voiçi Groove Chaos, soundscape nerveux composé essentiellement de beats et de breaks et de broke… A imaginer dans un générique ou une pub enfin un truc avec beaucoup d’images et beaucoup de montage qui pique les noeuilles. 2mn 47
 
Içi, c’est Plane, travail de l’espace et du temps. Electro reposant… Pour une expo ou un défilé ça irait bien je trouve… 7mn 22
 
Là c’est une reprise pour un concours. Une reprise donc de Patrice Rushen, To Each His Own ( oui j’ai la flemme d’uploader update: ok, voiçi la version originale). Ma version.
 
Je vé me coucher maintenant.
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Me Myself&I

Post school

J’avais bêtement copié le plan de Lâm, qui s’est stoppé net dans sa course… Merci quand même vieux.
 
Désolé pour tout les noms et prénoms écorchés et pire, oubliés. La honte… C’est marrant de mettre à plat tout ça une fois posté, c’est comme fermer la porte derrière. Genre porte de coffre-fort, lourde et épaisse et qu’on ouvre un peu jamais.
 
Si vous vous reconnaissez sur les photos, faites péter un message :)
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L’école (3/3)

"Don’t forget that you should always work for that what you really want." 1995, pour mon 16 anniv’
 
 
La story: Une nana, trois ans de plus que moi. Genre Salma Hayek, petit shift+diagonale, voilààà… Juré. M’occuper d’elle et la dévorer était un honneur, pensez vous. Coiffer au poteau tout mes potes sur la question du dépucelage qu’ils s’égrenaient à vouloir faire disparaître me convint que faire les choses à sa façon, c’était pas mal. Le laisser-aller ça a du bon (je déconne, je l’ai quand même sévèrement draguer).
 
Evidemment j’ai retapé ma seconde et oublié de prendre la tof de classe dans la foulée. Je voulais faire S mais vu mon niveau de math catastrophique, ce n’était plus trop possible et je vois pas le rapport mais bref. Je pouvais passer en première L si je voulais… Vous connaissez le topo. Et puis les études de texte et tout ce côté euh "littéraire", je supportais pas et j’ai toujours bien du mal. Heureusement qu’il ya le mix entre les deux: l’écko-soçio. C’est quand même bien fait (hinhin).
 
Première basse (jusqu’à l’année dernière d’ailleurs, fidèle le père Harold), premier groupe, premières clopes& bières. Premières sensations de création sonore et d’étude, d’analyse de disques de cette période pré-internet. Je deviens totalement accroc au son, à la production, au mix. Je me dis en bon élève de seconde économique et sociale qu’il ya un truc à faire ($$ voir $$$) tout en étant convaincu au fur et à mesure de cette retape, que le commerce, la finance et la gestion, ça va pas le faire plus que ça… Et puis cette phrase (la première de ce post, vous suivez un peu ?..) résonne… Tout ça mûrit. J’en oublie la photo de classe encore une fois. Next.
 
Première 97
 
  • En haut: xx, xx, Jennifer Tchakouté, xx, Morgan x, Romain Frémont, oim, Virginie x, xx, xx, Stéphanie x
  • En dessous: Frank x, xx, Benoit Vanesland, Thomas x, Christelle x, Charles-Henry Petitjean, Donald Furk, Stéphane Poncet, Jean Marie Tan, Abdel x.
  • Assises: Aline Lecointre, Anne Vincent, xx, xx, xx, Yvelaine Chevet, xx, Anne Achalé, xx.
  • Par terre: xx, xx, Mathilde x, x Baudoin, xx, Faustine Malesherbe, Sophie Jault, xx.
 
 
La story: Pitiiiin c’est quoi cette panoplie mi boucher/mi fan de Fieldy (à l’envers) ?? Ceci dit cette année là j’allais obtenir un bouc de dix centimètres que j’en avais fait deux couettes, puis coupées et accrochées au mur de ma chambre. Je me demande si je ne soufflais pas de la peinture sur mes mains aussi quoique les murs de mon ex chambre en attesterait… Enfin bref c’était skate&sexe, à la Kids, en version light et avec baguette de pain s’il vous plait. Toutes les deux avaient la peau ferme bien qu’une l’avait plus rêche que l’autre, je vous laisse deviner laquelle. Loupé ;p Une bonne petite année avec les premières recherches sur les métiers du son et déjà, je commençais à voir que c’était le bordel mais je me disais "ba, dans dix ans ça sera bien réglé". *tousse* L’essentiel était que j’avais l’accord et le financement des parents et c’était énorme, même s’ils étaient pas vraiment emballé, mais c’est classique. C’était bien sur si j’avais ce blaireau de bac, et je suspecte mon père de s’être dit à ce moment là qu’il en avait encore pour un certain moment avant de raquer pour une école privée. *h4h4…H4444*
 
Je ne me rappelle plus de grand monde, c’est terrifiant (sans copainsdavant aussi). Je me souviens de parties de jeux sur la Nomad de Stéphane… Je voulais m’échapper c’est tout.
 
 
Terminale 98
 
  • Le prof: Mr Ponnou, prof d’anglais, un mec bien pour certains un sale bâtard pour d’autres… First cat’ 4 me.
  • En haut: Abdel x, xx, Virginie x, xx, Anne Achalé, Estelle Barbaza, oim, xx, Yvelaine Chevet, xx, Faustine Malesherbe.
  • Debout: xx, Stéphanie x, Stéphane Poncet, Jean-Marie Tan, Charles-Henry Petitjean, Frank x, Romain Frémont, Benoit Vanesland, Morgan x, Donald Furk, Christelle x.
  • Assises: xx, Sophie Jault, xx, xx, xx, xx, Anne Vincent, xx, Aline Lecointre.
 
La story: Alors là je fais le fiéreux comme ça là… Voyez la fille à ma droite ? Pfiiiiiuuuuu… Je voulais toujours m’échapper, mais avec elle cette fois çi. On l’a fait et moi, j’y croyais pas trop vu que c’était la première fois alors qu’elle, retapait son troisième bac… Je me voyais déjà avec les morveux de première, beuuuuurk et sans elle, ouiiiiin…
 
10.2 de moyenne no rattrapage keskiaaa, permis de conduire la semaine d’après avec deux doigts sur le levier de vitesse keskiaaa, concours d’entrée dans mon école d’audiovisuel (bon ok un peu bidon le concours) hop, keskia làààà maiouaiVAZAAY ZAIZOUUU !! Et 3-0 et le job d’été qui gagne grave de thunes… L’année de la cha-gatte. Monstrale.
 
 
L’année d’après je me la pétais un peu:
 

 
En fait c’était plus ça:
 
 
 
J’étais croque. Bon ça a duré euh trois et demi ans. Le bts durant l’époque de cette photo, ça se passait bien, même si c’était loin d’être hyper carré. Pas pire que la fac à en croire mes potes qui à l’époque s’enchainaient films sur films à marne-la-vallée. C’est con j’ai une photo de classe de bts j’ai oublié de la scanner. En même temps je me souviens de trois têtes sur dix en moyenne…
 
Après c’est trop près j’ai plus de recul et puis on s’en fout surtout. Quoique les photos du boulot, surtout celles de pots c’est fun aussi j’ai du dossier, du lourd.
 
Mais j’ai pas encore la tête à déballer cette partie…