Category: Me Myself&I

Avec les jeux olympiques je repensais à elles. Ces quelques femmes assez extraordinaires, plus qu’incroyables et plus adulées si elles étaient des mecs. N’empêche…

 
Championnat de France 2005 à Boulogne-sur-Mer. Interview.

Jeannie Longo

Plus qu’une blague de Kad & O, plus qu’une héroïne de L’Equipe illustrée c’est simplement la plus grande cycliste de tout les temps. 1,64m, 47 kg, 52 titres de championne de France, 2 médailles aux JO à 38 ans en 1996 dont une d’or , 3 tours de France, 38 records du monde dont ce fameux en 2000 à Mexico où à 42 ans Jeannie fait du 45km/h… J’ai cru en elle sur cette piste mouillée à la con à Atlanta et c’était trop de bonheur de voir mamie fumer les jeunes. L’expérience devance. Et quand je lis sur son site perso trop web2008 (jeplaisanteu) dans une interview de 2004 je cite:

"Si j’ai duré aussi longtemps c’est parce que j’ai conservé une âme d’enfant et d’amateur tout en étant très professionnelle."

Chuis encore plus fan. Mine de rien cette phrase est énorme. En tout cas elle dit que sans son mari, elle ne serait pas allé si loin. Ce genre de relation H/F qui pousse à se dépasser, bravo… Son regret ? Pas d’enfant. T’inquiètes Jeannie, ça marque pas plus le monde que ça, d’autant plus que plein d’autres s’en chargent…
 

Gail Devers

S’il y a une panthère du combat, c’est bien elle. Jeune athlète elle s’entraine pour les JO de 88 et bam! à 22 ans cette année là une maladie grave de la thyroïde se déclare… Elle se qualifie et perd en demi finale, migraines de psychopathes et perte de la vue l’affaiblissant énormément. Rien que là déjà, respect. Deux ans plus tard après traitement lourd incroyablement, elle se remet rapidement et gagne en 91 la médaille d’argent aux championnats du monde. L’année d’après c’est l’or aux JO pour le 100m. Le 100m haies aurait dû lui appartenir mais…

Ca me fait trop mal.. Je vois bien la faute  -j’y suis, et j’ai peut-être même le world record !! merde mon pied-… Mais quel difficile moment. Beaucoup auraient arrêté (MarieJo ?).

Aux championnats du monde de 93 Gail accapare les médaille d’or du 100m et du 100m haies. 95, la médaille d’or du 100m haies, etc…

En 2005, elle quitte la compétition pour faire un enfant et reviens en 2006. En 2007 à 41 ans, elle remporte un 60m haies devant la championne olympique 2004 et en signant le meilleur temps mondial de la saison.

Ces deux femmes me font penser à une autre, peut-être encore plus fabuleuse.

Jane Tomlinson

Pas une athlète. Une femme radiologue. Cancer du sein à 26 ans, traité. Ce bâtard revient plus fort, très fort en 2000. On lui prédit une mort dans les 12 mois, le cancer est partout dans les os et les poumons. Elle partira en 2007.

Stade terminal Jane va tout donné et quand je dis tout… En six ans elle achèvera trois marathons londonien, deux triathlons toujours à Londres, un marathon à NYC… En juillet août 2006 elle roule pendant neuf semaines en effectuant 6 759 km afin de lever 250 000 £ pour la lutte contre le cancer.

Elle a accompli l’épreuve physique sportive sans doute la plus difficile du monde avec un cancer en pleine ébullition, c’est juste putain d’hallucinant. Ste force.

Love ya’ll.

Elle est belle, a un chouette mari et trois enfants.  Et tous là, ils m’inspirent.

C’est juste que j’aimerais par moment, que la ténacité l’espoir et l’effort soient mieux respectés voir oserais-je dire, mis en valeur. Que quand on me dit "gnagna chuis une femme chuis forcément un peu un boulet statique sur une route prédestinée" je dis bullshit regarde, j’ai des dossiers et des noms.

Après quelques mails bien sentis, enfin ils coupent ces spots de la mort le soir devant chez moi. A 23h00. Ca fait du bien et en fait la différence début/fin de soirée est telle qu’il va falloir les couper pour toujours maintenant. J’aimerais beaucoup chopper l’architecte, la personne qui a eu cette idée de malade et savoir combien coûtent 27 poteaux lumineux en bois. Que je m’étrangle un bon coup avant de l’étrangler lui ou elle ou toute l’équipe même.

Sinon j’ai la lassitude de la solitude. Pas de vivre seul mais de ne pas être aidé ou de ne pas avoir de gens qui aillent dans la même direction. Même d’un peu de loin. La résonance est super faible et ça me fait chiiiiier.

Sinon masturbation x6 ce we et il fait même pas encore chaud. Comme je disais à une copine, "je crois que j’ai un sexe turgescent qui tourne en rond là-haut".

Keep cool, roule ta thaï à deux euros et bamboule.

Je suis dans mes projets, je vaque à la création et l’intégration de mon audio… Enregistrement, edition la routine. Parfois en pleine réécoute, j’y repense.

C’est choquant, ce symbôle de notre état statique et franchement misérable. Elle s’est mise en avant pour faire bouger les choses et ça n’a servi à rien (les commissions de réflexions gnagna c’est du VENT), en plus de ce refus complètement indécent.

"Quand un individu demande dignement, humainement d’être accompagné par un geste d’amour pour partir, et bien on ne lui en donne même pas la liberté parce que la loi est obligée d’intervenir."

Tout ce que ça implique dans le fonctionnement de notre société… La loi, si je suis dans mon bon droit, que je ne gène personne, fuck.you.I.wont.do.what.you.tell.me. Ya pas écrit Liberté Egalité Fraternité partout en France pour rien.

Aussi, avec 50 dollars et un ticket d’avion tu peux acheter un esclave à Haïti. L’ONU est sur place bien sur. Et les esclaves servent au sexe la plupart du temps ou plutôt, à l’humiliation et à la condition animale. Cette liaison étroite esclavage/prostitution me fait penser que la libéralisation du marché des services sexuels et la reconnaissance d’un métier, ce sera quand cette liaison n’existera plus. Ce qui semble jamais se passer (essayez voir d’obtenir des infos sur les conditions de vie, les contrats du porno us via google, c’est bien plus facile d’avoir une vue macro d’une vulve).

Le Tibet la Chine… La reprise de Land Rover et Jaguar (Britain) par un géant de l’ancienne colonie (India), les perfs de notre super nageur, la nana qui accouche dans quelques mois alors qu’elle ne voulait pas du tout il y a quelques mois je sais pas, tout autour de moi est violent.

Le flow musical et d’écoute, d’enregistrement, de mise en perspective des sons rend serein, calme.

Ah je crois que je tiens un truc du pourquoi je me sens bizarre.

Speech de feu (vidéo youtube + texte retranscrit). Je l’aime. D’ailleurs je lui pique un extrait:

"But I have asserted a firm conviction – a conviction rooted in my faith in God and my faith in the American European people – that working together we can move beyond some of our old racial wounds, and that in fact we have no choice is we are to continue on the path of a more perfect union."

Ouais je me prépare pour 2012.

Et sinon, voici donc le lien (via BBB -que sans pub dans le rss ça serait MMM-).

De la tristesse. Je ne sais trop comment la contenir. Je repense à cette femme noire sur le quai de la défense, me demandant dans un français plus qu’ approximatif (et avec l’ impression qu’ un courant d’ air circulait entre ses deux oreilles), si le train passait à Marly.

Comment on peut arriver à un tel degré de sophistication et de délicatesse dans la présentation tout en étant visiblement en difficulté pour se déplacer dans les transports urbains, ça m’échappe un peu. Superbement maquillée, classe, tailleur niquel, à la putain de Def’, je m’attendais pas à avoir du mal à comprendre sa question derrière un très fort accent africain…

Mes grand-parents vivent chez mes parents et une assistante file un coup de main. Depuis que l’assistante est passée de blanche à noire, c’est le bordel. J’ai vu la dame en question et effectivement j’imagine que c’est pas facile pour tout le monde. Le problème est qu’elle fait pas son job à "l’européenne" et que malgré les efforts de ma mère pour lui expliquer comment faire tourner une machine, c’est toujours pas évident (sur, en sachant à peine lire). Ma grand mère se lamente parce que l’assistante ne fait que rire gentiment à ses histoires là où avant il y avait un peu plus de discussion. "Ca ne devrait pas être un problème de personne" [l’assistance aux vieux], pourtant ça l’est.

Et puis après c’est l’avalanche, le vigile, cette big masse noire à qui je ne suis même pas sur d’avoir regardé une fois les yeux en 4 ans de monop’ (bon faut lever la tête aussi), les renois qui puent chanmé (quel est le problème avec le déo, encore un truc que je pige pas; quand j’ai commencé à sué j’ai vite compris oula), le retour du renoi le plus blanc et le plus sulfureux de france, Obama en train de faire la nique à madame Clinton, le fait que effectivement moins la peau est sombre et plus tu vas loin -qui s’applique malgré moi à ma personne- Hey Joe, les insultes racistes aux joueurs de foot qui ont envie de s’expliquer ensuite, l’équipe de france si colorée et adorée quand elle arrache, le cas Dieudo, le cas Meshell, le cas Didier, le fait que la plupart des arrestations pour possession de cannabis touchent les gens d’origine africaine, le manque de noirs dans mon secteur…

Je crois que c’est pour tout ça que je me mets la pression sans forcer. Avec autant d’avantages naturels j’ai pas vraiment le droit de laisser pourrir. Un peu de respect quoi.

Bon il reste qu’on a les culs les plus phénoménaux du monde, de bonnes enjambées et le zouk, encore que pour ce dernier je ne crois pas que ce soit une bénédiction… Vu que les deux premiers sont liés, ca fait court quand même. (PCMB ouais bon ok. aussi.)

Faut rigoler. <soupir>

J’écrivais en cette fin d’été merdique l’année dernière:

"Exemple de compression toujours dans le monde du travail, aujourd’hui j’arrive à m’en sortir en jonglant entre tout les types de contrats nécessaires pour faire mon job. En moyenne en France il faut environ 8 ans pour décrocher son sacro saint CDI. Je suis dans la moyenne et surtout, je me rapproche de la date fatidique: je vieillis, l’expérience s’engrange, je suis de plus en plus séduisant, je risque de me faire chopper en CDI."

C’est fait. Grand Chelem du contrat de travail franchouillard ? Done.

"Ca c’est bon c’est épongé… Ca, ça roule…" 

Huitième année de taf, je me fais chopper. Chuis dans la moyenne (tout comme j’étais pile dans la moyenne du budget cadeau à Noël avec deux cadeaux offerts qui font partis des grands gagnants des fêtes, la machine à expresso et les poelles Tefal; des fois c’est flippant quand même). Marrant de réaliser d’un coup qu’un des arguments de la mutuelle, c’est la protection du conjoint et/ou des enfants. ‘Pouvez po me convertir ça en thunes ? :p

Ca fait donc un petit mois que j’ai commencé. Etrange sensation. La première c’est le retour de la famille et des amis. "un cdi ? mais dans quoi ?", le genre de phrase qui me fait un peu comprendre que vraiment, personne ne croyait en ce que je faisais (et oui le DTC me taquinait), que personne autour de moi ne comprend l’intérêt du jeu et de l’interactivité à part moi ce qui fait toujours un peu mal au derche. Huit ans à travailler dans le game audio bien sur j’ai immédiatement sauté sur un cdi d’éplucheur de bananes… C’est presque un affront à la persévérance (ce qui montre bien quelle valeur elle a dans la société française) ce genre de réflexions. Mais ok, je le prends bien.

Il y a la deuxième phase aussi "alors heureux ? C’est bien maintenant t’es sorti d’affaire après avoir tellement galéré…", le genre de choses qui montrent vraiment à quel point le contrat cdi est au dessus de tout -une sorte de passeport pour le paradis avec conduite assistée, ABS et miss airbags- dans l’esprit français.

Ouais, cette année je vais pouvoir faire ça tiens. Rien, sur une plage. "truc de ouf" comme dirait ma mère (photo en plusse grand). 

J’ai pas vraiment galéré, j’ai peiné et lutté plutôt. La galère c’est les gens qui ne savent pas quoi faire de leur vie, ça c’est une vraie galère la dérive. Moi j’ai juste été freiné par un système de merde ultra frileux. Mais mon plan reste inchangé depuis le début, même s’il a été remis en cause plus que souvent, le côté foireux ne venait pas vraiment de moi.

La mine déconfite des potes intermittents du spectable quand tu leur annonce que toi, ben non t’es pas dans le même bateau. Mal à l’aise. Quand t’es en cdi, faut le cacher par respect pour… Les autres.

Donc pour rester cohérent avec mes idées, même si c’est quelquepart ce dont je rêvais (j’ai déjà fait l’expérience de me lever après avoir rêvé de parapher des bas de pages en couinant de bonheur, l’inconscient est sans pitié) depuis que j’ai commencé à travailler, j’espère toujours qu’on butâsse le cdi. Demain contrat de travail unique rétroactif et suppression du cdi, je signe des deux mains quand bien même je viens d’en signer un. Parce qu’en huit ans de l’autre côté de la barrière, je vois bien le problème. Et parce que je vis dans ce système moisi qui me donne envie de dire dorénavant qu’il n’y a pas de problèmes dans le marché du travail, regarde j’ai trouvé un cdi. Je lutte contre cet état d’esprit globalement ancré dans notre société. J’espère tenir et je sais déjà que ça va être dur. Je vais me ramollir et fermer ma bouche. Au moins j’aurais cette trace écrite.

Ca me révolte comme les gens n’ont aucun courage, comme ce débat et cette solution n’apparaissent nulle part alors qu’ils sont une priorité haute (logement toussa).

D’ailleurs j’ai surtout l’impression d’avoir signé pour des projets, plutôt excitants. Le "indéterminé" pour moi il vient de la date de fin de projet, pas d’une fin de contrat.

Evidemment je suis excité parce que ce cdi me permet de ne pas penser à quand je partirais en plein milieu du développement ou en ayant raté le début comme je l’ai trop souvent vécu (le cdd doit mourir aussi, c’est l’autre côté de la pièce). Et sans déconner putain, ça fait du bien (notez qu’un contrat de travail unique remplirait la même tâche).

Ne plus être externe, de facto exclu d’équipes de dev c’est le grand plaisir de ces derniers temps. Et j’ai -encore une fois, merci l’écriture bloggesque- une MASSE de choses à partager concernant les jeux, toute cette synthèse du milieu aujourd’hui elle me sert à mort je crois même que j’en fait halluciner quelques uns (je veux dire, je suis censé juste être "le mec du son"). Et puis les rencontres et les formations des djeuns… Opportunités, quand vous me tenez.

Bref bien sur je râle quand je réfléchis au truc mais sinon ça va de soi, je kiffe. Let’s work.

6 secrets inavouables

-Je bois de la Ricoré tout les matins (deux mugs le dimanche !). Un souvenir transfamilial, une incrustation à vie de la pub des années 80s avec la belle famille au soleil en train de prendre son petit dej je ne sais pas. En tout cas vu que je suis le seul à boire ce truc que beaucoup trouvent immonde, je me dis que c’est un peu inavouable en fait.

-J’aime pas les deux roues motorisés. Enfin pas dans l’idée ou en ballade pépère. Mais dans la vie quotidienne ça me fait flipper j’ai été traumatisé petit: autoroute A4 bouchée, un motard qui se faufile, un bouchon qui empire pour voir au final le dit motard inconscient allongé sur la route et en partance pour un lit d’hôpital, peut être une morgue vu la tronche des urgentistes. Et je me souviens d’avoir bien vu ce motard se faufiler et se sentir en sécurité et moi le voyant, coinçé dans mon cube à la con je me disais qu’il était malin. Malin et demi.

La moto c’est cinq fois plus de chances de mourir qu’en caisse. Et au moins cinq fois plus d’emmerdes au vestiaire par temps de pluie, déjà.

-J’adore caresser, lécher, sucer, effleurer le sexe des femmes. Mais grave, genre je pense à ça si je veux m’exciter, plus qu’à une nana me suçant. Pour la simple raison qu’ayant compris il y a quelques années que c’était là que ça se passe (nan mais les mecs pourquoi c’est pas écrit dans les livres à l’école ?), manger l’entrejambe d’une copine devient "la vraie prise". Elle est vraiment à ma merci, c’est le moment où il y a véritable basculement vers les sphères érotiques et le "lâchage". J’adeure. Un jour j’aimerais que ma nana au détour d’une conversation ou d’un dimanche aprem tranquille me dise "j’aimerais bien que tu me bouffes la chatte là tout de suite" en baissant son froc devant mon nez. Que ce ne soit ni un préliminaire ni un truc un peu sexy, juste je la fais jouir avec ma bouche et je retourne à mes activités et elle aussi (et oui au cas où vous vous demanderiez, c’est aussi pour pouvoir lui demander la même chose sans scrupules; l’égalité quoi). Là tout de suite ça le ferait bien.

-Les gens relous avec le contenu de leurs assiettes, c’est toujours un joli -1 pour moi. Peut-être le fait d’avoir grandi à la campagne -pas de plats cuisinés et toute la sophistication de la bouffe des villes- ou d’avoir à m’intégrer au sein de familles mais c’est tellement chiant à gérer quelqu’un qui n’aime pas manger ceci, celà pour un oui ou pour un non… Et puis surtout les goûts c’est pas un truc écrit dans le marbre: j’aimais pas le riz gamin, va comprendre sans doute une somatisation de ma part. C’est en mangeant que l’on devient mangeron. Merde c’est pas ça. Mais vous voyez l’idée.

-J’aime pas vivre la nuit. J’adore le faire rarement (et forcément un peu bourré).

-J’étais plutôt fan de Supernana (oh ça va hein). Les femmes hors du commun me fascinent depuis longtemps.

Patate chaude terminée. Retour au soleil..