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Du onss

 

 

My profile sur la dernière.FM. Un peu vex de ne pas avoir les stats détaillées depuis que je suis inscrit, il y aurais pas mal d’entrées et facile le triple de titres joués.

Voilà ce que j’écoute ces derniers mois, c’est un bon résumé.

Alors que j’écoutais religieusement par album, je n’écoute plus qu’en random. Même pour découvrir des artistes, un putain de sacrilège si je regarde comment je consommais la musique il y a quelques temps. Génial le random. Parfois on aurais pas du tout pensé à écouter telle chanson à tel moment et en fait, ça convient. Il faut juste ne pas céder aux…

… Crises de zapping aigu où si ça ne me plait pas dans les 3 secondes, suivaaant. Horrible. Le goût se perd, au bout d’un moment j’ai l’impression d’être tout fermé alors que même dans un style, il y a quantité de variations…

J’aime pas trop passer d’un genre à l’autre, j’aime qu’il y ai une certaine constance et pour moi c’est le groove, c’est clair… Quelquefois je me décrasse les oreilles avec des guitares saturées ou un son ultra mécanique (salut Square…) mais ça reste rare. Malgré mon attrait pour les synthés et les machines, j’ai toujours une préférence "old school" pour une musique à caractère humain dans le rythme, les sonorités. En même temps le dépouillement m’ennuie. Une petite guitare et une voix ne me suffisent que rarement.

Dans le salon ne passe que la musique dite "validée", c’est à dire qui a passé l’épreuve de l’écoute: ça groove ça blues sai bon, OK THEN. Je valide pas mal au baladeur ou quand je fais la dactylo au boulot; découvrir un bon album au casque reste un plaisir authentique.

J’ai pendant quelques années beaucoup écouté de son en m’endormant, les enceintes juste au dessus de ma tête, stéréo parfaite, tête dans les étoiles après la fumée du pet, en partance pour l’expérience synesthésique. J’en ai encore des souvenirs exstatiques, à une époque où je ne faisais encore aucune production sonore… Depuis je préfère le calme en m’endormant :)

InternetActu a écrit un formidable (vraiment) article sur la consommation musicale, comment fonctionne t-elle, les mécanismes sociaux en jeu, les enjeux économiques etc…

Et vous, vous consommez comment ? Si vous avez un profile Last.Fm à faire tourner ça m’intéresse aussi, que je puisse vous sonder goulûment grâce aux statistiques… Huhu.

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And Justice for all

Vous connaissez le principe: tout le monde en parle, alors tout… Justice et leur titre D.A.N.C.E je l’ai d’abord entendu un matin sur Nova il y a quelques semaines. J’ai noté l’heure et le titre et quelques heures plus tard je le retrouvais sur le net (la beu et les problèmes de mémoire? connais pas). Et puis là c’est l’effervescence.

Signe particulier: groove démoniaquement efficace et ligne de basse à faire onduler un éléphant. La quintessence de ma came si je puis dire.

Pourtant après l’avoir écouter un certain nombre de fois, j’en suis déjà un peu lassé. Un peu comme le vieux tube d’Armand.  En fait il n’ y a pas assez de matière dans ce single, pas assez long, pas assez structuré peut-être. Ce qui est malin dans l’idée parce qu’en live ou sur l’album ça sera la version UNKUT qui rendra les gens fous qu’ils voudront se faire Justice eux-même (ouais, bon…).

Et puis cette iconographie métal au pays de la musique "strass et paillettes", c’est aussi une belle stratégie de différentiation. Bien ouej.

Daft Punk. C’est le premier truc qui vient à l’idée en écoutant le single du printemps 2007. Je réécoutais leur Human after all, quel album tout vide. Normal, il y a peu de samples. Jugez plutôt: 

Honnêtement perso, ça m’a assez écoeuré. J’adore leur deuxième album et de voir d’entendre que les hymnes les plus puissants sont de bonnes grosses boucles sa mère, je suis super vex alors que je les voyais comme des tueurs du micro-sample dotés d’une imagination délurée et d’une capacité d’arrangements hors du commun. Le mythe a pris un gros coup dans la gueule.

Le pire je crois que c’est Robot Rock vu que j’y voyais là le grand retour des DP, de leur savoir faire, avec un riff de tueur et un gros son électro. Juste une boucle d’un groupe de RnB américain habillée de synthés et compressée. Ni plus ni moins.

Les samples sont déclarés pas de soucis, les maisons de disques à qui appartiennent les droits toucheront leur pactole. Ces artistes samplés toucheront que dalle et il faut attendre que des maniaques traquent ces pistes obscures pour qu’ils gagnent un peu de reconnaissance.
 

La musique est vraiment un domaine à part.

En tout cas dans le genre électro, ma révélation des derniers temps reste le collectif anglais Bugz in the Attic. Un clip graphique, de la basse synthétique du groove, des voix soulful, du vrai live, un très bon album, tout pour me plaire.

Ne les ratez pas.

 

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Papa noël’s got him


I feeeel good tadada dadadada

C’est quand même la photo récente la plus connue de JB. 2004, arrêté pour violences conjugales (comment ça cogner sa femme contre un mur ça se fait pas trop ?). Marié quatre fois, sa dernière femme en date le quitte pour comportement abusif. Sa troisième femme l’a assigné en justice quatre fois en une dizaine d’années dont une où il est quand même accusé de tentative de meurtre sachant qu’il avait tapé sa femme et que pendant que celle çi tentait de fuir en voiture, lui avait tiré dessus. Elle s’est ensuite rétractée (genre!) sur beaucoup de plaintes avant de se suicider il y a dix ans en voyant son corps définitivement pourri par une mauvaise chirurgie plastique. Mesdames les lectrices appréçieront.

Séparer l’artiste de sa vie privée, oui c’est une solution. Mais j’ai quand même du mal, ça entâche tellement le personnage… Un peu comme Rick, qui ne sera à jamais que le sale punk funkateer qui séquestra une femme et en défenestra une autre. I’m Rick James, Bitch. C’est con, il a fait beaucoup pour la black music dans les 80s. Maintenant il est réduit à un gimmick.

Mais comme Miles Davis (une belle peau de vache encore avec le sexe opposé), l’accomplissement, l’apport musical de JB est au delà du réel alors de toute façon, il ne sera jamais entâché par une accusation de viol par çi, une "poussade" par là, d’avoir des propos de l’âge de glace au niveau des relations humaines. C’est pour cela que j’écris ça, pour ne pas oublier non plus que tu peux être un bel enculé (et je crois que ses musiciens seraient d’accord), même si tu es talentueux et funky as shit.

RIP James.

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My mind is a garden

 
Isn’t she lovely ?

A la Cigale ce soir, elle sera certainement dans un jogging Adadas XXL avec une capuche et un bonnet. Mais je m’en fiche.

En bon français amateur de musique (un peu fan sur les bords), je viens voir les dernières variations selon la mère Meshell, recueillir ses dernières expérimentations puisqu’il en est ainsi depuis son album jazz chez Verve de l’année dernière.

The Article 3 c’est le nom de son EP. Je suis intrigué par ce côté rugueux/doux-amer déjà abordé dans Comfort Woman. Son Myspace.

"When a star shines, you get the light several million years later, and the star’s probably dead by the time you get the light. I’d rather be the moon. Or something different." Miss Ndegeocello

J’aime l’idée.

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Pooooowwww

L’inventeur du slap donne une petite leçon avec chant, chorégraphie, et breaks de oufs. C’est kitch, oui je le conçois… Mais à chaque fois que je le vois, j’hallucine. Cette énergie… 

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Pirate viking

On est en train de se faire enfler. Les seuls à protester avec énergie sont les gens du Nord. Suède Danemark et Norvège se battent contre Apple et son produit. La France ferait mieux de leur filer un coup de main plutôt que de supporter des pays qui n’ont pas forcément besoin de support mais bref.

Surtout qu’on est vraiment des couilles molles, on a failli faire passer une loi prodiguant l’obligation d’interopérabilité entre lecteurs audios portables et plateformes de distribution de musique.

Et puis on s’est couché, devant le sacro saint pouvoir des majors, du lobby Sacemien et de la puissance du mot Culture. Nos politiques ne captent rien.

Les artistes sont des trous du cul opportunistes, du genre de Metallica. Ce mélange de logiciel de gestion de librairie musicale – itunes, qui est très bien- et cette merde sans nom qu’est l’iTunes Music Store (toujours aussi vrai ce lien) est un vrai poison.

Aujourd’hui le raccourçis "je veux acheter de la musique sur le net et il n’y a qu’un endroit pour cela et il me faut d’ailleurs le lecteur portable qui va avec" est entré dans les moeurs. Un titre au 20h sur "Apple vend des millions de titres" et c’est parti pour une croyance temporaire qui boostera les ventes d’un lecteur audio parmis tant d’autres (moi je bave sur la variété des lecteurs qui existe en Asie). Mais comme je l’avais déjà noté, c’est de l’ordre de la micro goutte d’eau: S’échange sur le net, chaque mois, à peu près trois milliards de fichiers musicaux. Je répète: 3 milliards/mois de fichiers, uniquement musique.

Alors les 200 millions de titres vendus en 12 mois qui font "vivre" Metallica et autres artistes dans le besoin, ça me fait de la peine et la crédibilité est proche du zéro. Sauf que cette info tourne en boucle dans les médias tradis et qu’on va vraiment finir par croire qu’Apple roule pour la musique, alors qu’ils roulent juste à vendre des boitiers avec molette.

Seuls les scandinaves ont l’air d’avoir pris la mesure du problème. Nail them.

Comme toujours j’oublie de parler musique mais certains en parle si bien. Je vous propose d’aller lire les riches postes d’Arbobo. Ca vaut le détour et peut-être même, ça vous donnera envie de vous procurer quelques échantillons…

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Mon doux piano…

Alors que l’électricité est devenue standard sur les guitares et les basses, comment se fait-il que le piano électrique n’ait pas eu la même destinée ?
 
Premier morceau contenant ce que les pianistes de l’époque appelaient un jouet le 17 Mai 1968, par Miles Davis. Qui obligea Herbie Hancock à poser ses mains et à jouer sur ce "truc". Et Miles, il plie Jack en deux. Alors on rigole pas avec lui, on s’exécute. Il fera je crois, le coup à tout ses futurs claviéristes (et Keith Jarrett abhorrait cette merde branchée au secteur).
 
En Janvier 69, soit quelques mois plus tard (de fins limiers à tendances les 4 Connus) les Beatles enregistrent Get Back et Don’t Let Me Down avec Billy Preston -mort récemment- au clavier (dit le cinquième Beatles moi je dirais sixième parce que George Martin quand même, il a tout arrangé derrière le gars…) Puis c’est le petit titre Let it Be avec toujours Preston au clavier électrique, pardon au Fender Rhodes.
 
Ce nom ça claque comme une bannière déjà. Mais surtout ce son… Doux, voluptueux, chaud, profond rien à faire, c’est énorme. Ce qui peut être à double tranchant… Deux titres qui n’ont rien à voir, des tueries de leur genre quand même: Riders On The Storm et Return of the Space Cowboy. Qui qui y a au milieu de la compo ? Ben c’est monsieur Rhodes, vous transportant euh ouais dans l’espace-tempête, tout ça quoi.
 
N’empêche qu’on retient toujours que c’est l’instrument de prédilection de ces épouvantables chants d’ascenseur qu’on imagine au Brésil avec des moustachus en chemise hawaïenne dedans. Le deuxième tranchant.
 
Alors je dis stop, laissez-le tranquille ce pauvre instrument… C’est qu’un putain de piano électrique pas besoin de lui faire une sale réput’… Pensez Ok Computer, pensez Headhunters plutôt.
 
Le format Rhodes est pratique (pour les zicos sur la route), le son est si populaire et identifiable, qu’aujourd’hui Lonnie Liston Smith joue pour Orange. Bien. Par contre ça me pourrit le titre pour au moins dix ans mais tant pis.
 
Bientôt un demi-siècle d’épopée. Ce son est incontournable.
 
En espérant que les profs de piano soient moins coinçés du cul et encouragent les jeunes à jouer sur le son qui leur plait (comment ça je règle mon compte ?).
 
Hop l’über-lien qui va bien pour tout savoir sur l’engin.
 
 
Cette femme joue aussi du classique. Je rigole pas. Mag spécialisé, 1978.
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La drum loop ultime

 
C’est vrai que la vidéo ne sert à rien mais l’audio est très intéressant. Ce break est surpuissant, autant dans sa forme (son nickel -1969- et batterie bien punchy) que dans le fond (feeling de ouf). Encore une fois quand je réécoute la version "jungle-isé", je trouve que cette trance groove infinie et speed arrache toujours autant qu’en 93-94 lorsque que la déferlante breakbeat anglo-saxonne pris le contrôle des ondes underground…
 
The Winstons Bro’, impossible de mettre la main sur une tof du funky drummer…
 
Je suis d’accord avec Nate Harrison sur la question du copyright. Il est clair que cela tue la créativité, autant dans la musique que dans les logiciels, même principe… Soyons cohérent ;)
 
Néanmoins… On ne peut pas créer une culture sur six secondes… La jungle a failli mourir à cause de ça. Une culture, une sub-culture est à mon sens pérenne lorsqu’il y a quelque chose de social autour de ça. Or les musiques électroniques et l’hédonisme qui les entoure, ne permet pas d’obtenir cette profondeur… La jungle est très proche en terme de culture du Hip-hop qui lui, avec son message social a eu une portée immense on peut le voir aujourd’hui…
 
En 95 la jungle était énorme mais était encore largement underground. En 97 c’était dans les génériques de France2.
 
Sans message social, sans cette liaison avec la vie -en particulier urbaine- de tout les jours, la musique perd de son côté… Humain.
 
A méditer.
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Le héros Omar

"Ya knaw I’m sayin’…"
 
Ne vous fiez pas à cette photo à la gangsta. Omar n’est pas un blablateur facile, Omar chante. Voix d’or. Immédiatement reconnaissable, au ton inimitable, à la "profondeur touch". Son dernier album, Sing [If you want it] est sorti il ya 15 jours.
 
Retour aux sources j’ai presque envie de dire. Le dernier album était très cinématographique, porté par le latin jazz tout du long. Ouais c’était la mode aussi. On s’en fout. Perso je l’ai pas aimé des masses ce Long Play.
 
Le fait est que ces arrangements de voix soulful mélangées à des instrus funky sont sa marque de fabrique et qu’elle est de retour, en pleine forme sur ce dernier album. Qui pulse méchant si on écoute le titre d’avec Stevie Wonder ou bien qui roule comme dans les meilleurs titres de ses albums de 94 et 97 ( For Pleasure et This Is Not A Love Song, must-have de soul contemporaine) comme cette invitation au chill-out avec Angie Stone, All for Me.
 
Une adresse pour tout savoir sur le bonhomme et acheter les albums manquants: son site, Omarmusic.net.
 
Autre petite délectation sonore: Visioneers, Dirty Old Hip Hop. Projet studio de Marc Mac, demi-portion des cultissimes 4Hero. Leur Two Pages et surtout le disque 1, a été une claque plus que mémorable pour moi. Production riche sensuelle et puissante, jamais la jungle ne sonnera autant live. Luke Parkhouse, musicien percussif diabolique (mi-homme, mi-machine il possède l’art du breakbeat) officie derrière les fûts sur nombre de productions de Marc Mac notamment sur cet album d’old school hip-hop, gorgé de funk et soul. A l’ancienne dans l’esprit, à la 4Hero dans la prod’. Et ça s’entend. Et c’est bon.
 
"Currently busy on the next 4Hero album, leave a *tut*"
 
Dispo chez BBE.
 
 
Et vive l’Angleterre.
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Artistes, musiciens, le public a besoin de vous

Je veux dire, toute cette merde autour de la loi Dad_mon cul, ça concerne les boites d’édition comme Vivendi ou Apple ou Virgin. Les artistes s’en foutent. Ou pas s’ils sont chez ces boites mais hey, vous êtes encore libre de vous faire virer les gars. Et de mener votre vie. Avec sans doute moins de strass et de paillettes mais avec l’esprit plus tranquille.
 
Une manifestation ne changera rien (enfin s’il fait beau et que vous n’avez rien à faire, allez-y). Vous n’imaginez pas à quel point la connivence est grande entre les cartels culturels et les gouvernements. C’est même pas la peine. L’interopérabilité, le truc sensé de cette loi a réussi à être rejeté. Devinez par le biais de quels intérêts.
 
Le p2p. 7 ans déjà. Le trafic continue d’augmenter tranquillement, avec ses 3 milliards de fichiers -uniquement audios- qui circulent chaque mois. Comme si la moitié de la planète se déplaçait d’un bout à l’autre du monde. Aucune loi n’y changera rien. Jamais. L’internet2 permet déjà de transférer un DVD en 30 secondes. Resistance is futile
 
La loi DMCA aux Etats-Unis est active depuis pas mal de temps déjà. Ils passent même à la version 2. Est-ce que quelque chose à changé ? Oui, les gens font moins de bruit. Mais les pratiques sont enraçinées. La partie est terminée depuis 1999.
 
Point super faible de l’appel contre les DRMs:
 
 
  • Nous demandons le droit pour les artistes de choisir librement le mode de distribution de leur musique (avec ou sans DRM) que ce soit pour les CD ou les fichiers mis en téléchargement. Si, comme aujourd’hui, ce sont les maisons de disques qui imposent la présence de DRM, où est le droit des auteurs ?
 
Dans leur cul, et ils le savent en signant des deals avec des maisons de disques, ça n’a rien de neuf. Il faut arrêter l’hypocrisie. La liberté ils l’ont. Je l’ai. Pas d’organisme de redistribution des droits, pas de majors. Et ils sont libres comme l’air pour choisir leur mode de distribution.
 
C’est ce point et ce point seulement qui fera pencher la balance. Et il faut être clair, beaucoup d’artistes se chient, sont en contradictions totales entre leurs habitudes de consommation (quel artiste n’a pas fait de p2p, sérieux), leur vie et leurs aspirations d’être STARS vivant de droits. C’est, terminé ça. Qu’ils tranchent et se rallient du côté des consommateurs qui les font, aussi, vivre.
 
Pour le reste DRM ou pas, on fait aujourd’hui exactement ce qu’on veux. On est hors la loi ? Et alors putain. J’ai acheté tel skeud, j’ai rétribué l’artiste, j’aime ce qu’il fait et je veux le partager et donner envie aux autres de l’acheter, je le fais. Je ne ferais pas trop de comparaison hasardeuse mais celle ci me vient: qu’est ce qui est au final le plus important, un conducteur sans permis qui respecte le code de la route ou un enfoiré de chauffard au permis flambant neuf, mmh ?..
 
Demain tout sera sous drm ? Je n’update plus rien et je reste avec mes logiciels qui me permettent de faire ce que je veux. Mon Fai me fait chier ? J’en change. Et si on fini dans un système ultra rigide, fermé façon Chine communiste, ben c’est que notre société est vraiment trop conne et qu’elle ne vaut pas le coup d’être sauvée.
 
Mais je n’y crois pas. Même si les maisons de disque et les organismes de gestion des droits les plus puissants de la planète s’évertuent à appliquer à internet, le système décentralisé par excellence, un modèle de consommation de masse à l’ancienne (iTunes c’est ça hein), ils crèveront. Qu’ils crèvent. Ca ne tuera pas la diversité culturelle. Ca laissera le champ libre à d’autres acteurs, d’autres concepts comme l’excellent Last.fm.
 
Mais tout cela a été rabâché et sur rabâché… Donc pour conclure, vous les artistes vous arrêtez de dealer avec ces boites qui poussent le DRM et vous les consommateurs, vous faites pareil en boycottant au max les albums contenant ces merdes.
 
Et tout ira très vite mieux.