Scott McLoud a raison. Grave.
Un trois quatre vingts, un !
J’ai regardé cet énorme joufflu décoller. En stream sur le net. Et c’est beau, c’est grand, c’est fort. Depuis 1969 et Boeing avec son 747, Airbus caressait le rêve d’entrer en concurrence avec l’américain sur le secteur des très gros porteurs. Il aura fallu 30 ans pour qu’en cette belle matinée ensoleillée, leur souhait se concrétise, malgré tout ce que ces pourris de Seattle ont fait pour nous stopper. L’Europe veux parfois dire quelque chose. L’Europe peut être forte et ambitieuse, réussir là où les autres n’ont pas réussi, être à la pointe. ET SAI BON DE LE VOIR.
Alors votez oui.
Kill’em all
Killer7 arrive. Il est très attendu. Que ce soit chez les developpeurs où chez les consommateurs, ce jeu semble tellement un ovni… Et les ovnis sont finalement rares dans ce monde (et c’est là qu’on voit à quel point les suites et licences connues marchent grave) et on cite toujours, mi 2005 des vieilleries du nom d’Ico, REZ ou Jet Set Radio.
Bref après des trailers de fo-lie (franchement les meilleurs que j’ai vu pour un jeu vidéo), voiçi qu’on arrive dans la dernière ligne droite avec une sortie prévue en Juin, une préview et l’interview du producteur par l’excellent Gamekult.com.
Un jeu d’aventure sur rail, où on choisit sa route sur des embranchements et des phases de shoot entre. Moué. Franchement, niveau gameplay je m’attends à du basique de chez basique. Mais le scénario, les situations (qui ont l’air de sortir de l’ordinaire), les persos au charisme incontestable permettront sans doute une immersion bien supérieur à ce qu’on pourrait penser aux premiers abords. Et puis le style cell-shading/70s-groovy/design suédois, épuré, me séduit à mort j’avoue, tout comme les bruitages qui ont l’air d’être juste hallucinants. ;)
Bref encore un jeu dont on entendra parler encore dans 4 ans avec des types sur des forums qui diront que l’expérience de jeu était extraordinaire avec son atmosphère et ses plans à la David Lynch… Le jeu est une expérience.

J’aime pas spécialement l’ultraviolence et ce jeu, l’est. Mais il sort tellement des sentiers battus…
La haine
La malchance me poursuit… J’hésite entre la rage aveugle et le désespoir sans fin. Le disque ultrastar sorti de son paquet, je me rends compte que le connecteur est une merde de saloperie de connecteur 80, et pas 68 pins… J’étais super calme en me disant que je ne pourrais donc pas réinstaller en partie mon système hier soir. Zeeeeeeeeeeeeeeeeen. Ce midi je m’achète ce putain d’adaptateur à 30 euros, demande dans le fond des yeux du vendeur s’il est certifié 160. Il me dit oui. Je fonce chez moi, je teste. Synchro des disques non pas à 80 s’eut été trop sympa, mais carrément à 40. Le solo de batterie comme dans Fou d’Irène était là. Après deux trois larmes d’énervement pour les semaines de galère à attendre patiemment, ces mois à RIEN construire, à ronger mon frein, voilà la récompense: un vendeur qui se fout de ma gueule et un disque inexploitable. Plus de garantie possible. J’ai même pas la force d’y retourner, tout ça pour qu’il me dise qu’il fallait pas ouvrir la boite comme ça pour la garantie, je crois que j’aurais pu péter un plomb et lui faire avaler par le zen, chaque petit bout de circuit de son adaptateur de merde. Et le disque par la même occasion.
Un peu comme tout en ce moment, tout ça pour ça…
J’écoute depuis hier Thankful de Meshell en boucle… Voiçi les paroles:
just wanna be happy
motherfuckers like fancy things
big houses,
big cars,
like movie stars
gotta have everything
numb myself to the suffering
just wanna be happy
and thankful
not just
try to get through
just wanna be happy,
thankful
not just
try to get through
should i lie
should i cheat
turn on my tv
tell me what i want,
what i need
i lose my faith sometimes
i lose my faith sometimes, yeah
so much suffering for
fancy cars,
big houses,
everything
i lose my faith sometimes
i lose my faith sometimes, yeah
just want to be happy
and thankful
not just
try to get through
just want to be happy
and thankful
just want to be happy
and thankful
try to get through
you’re all i need
lay your burden down
ease my sadness
you’re all i need
i lose my faith sometimes
i lose faith sometimes
just trying to get through
i lose faith sometimes
you’re all i need
lay your burden down
i lose faith sometimes
you’re all i need
i’m thankful
that i feel you
ease your sadness
you’re all i need
lay your burden down
ease my sadness
you’re all i need
lay my burden down
i laid my burden down.
Yeah… C’est là que j’aimerai bien maitrisé le podcast… Le morceau est mortel. Sur Comfort Woman, last track…
Harvest UPS
Monde de merde.
Ouep. Je crois plus que jamais que le PC Online est l’unique issue.
Genre-defining games…
And while Street Fighter II may come up top in some people’s lists, for me, Mortal Kombat was the first to execute it well. Atari’s Pit Fighter had some of the elements such as ‘realistic’ graphics,
Tiré de la question de la semaine sur Gamasutra.
Ca, je comprendrais jamais. Faire passer son patriotisme avant le bon sens. Tout le monde est d’accord, pour dire que Street Fighter II était bien plus intéressant que Mortal Kombat. Ya absolument aucune contestation possible. Mais Mortal Kombat c’est américain. Donc forcément, c’est mieux. “First to execute it well”, purée quelle mauvaise foi absolue !!! Mortal Kombat aurait été le premier jeu qui peut définir ce qu’est un bon jeu de baston, après l’essai raté de Pit Fighter. Passez moi la bassine.
Alors que le gameplay était à chier comparativement. Que graphiquement, utiliser des sprites digitalisés tout raides, du sang et des fins avec tranchage de tête, c’était racoleur au possible, et mal fait en plus. Même à 12 ans à l’époque on s’en rendait compte, haha. Les babalities me tordaient de rire avec mes potes tellement on trouvait ça naze. Là où SFII ne faisait qu’innover en créant des coups spéciaux difficiles à plaçer, enrichissant considérablement le gameplay, Midway bloquait un bouton pour la garde. Le concept le plus pourri qui m’ai été donné de voir dans un jeu de stomb.
Sans parler du look des persos… Faut être américain pour trouver ça stylé, franchement c’est pas possible autrement… Johnny Cage…lol Comparé à un Honda qui sortait ses bras supersoniques ou bien à la classe d’un Sagat, mais c’est incomparable !!!
Mortal Kombat pour moi ça représente le pouvoir de l’argent et du marketing. Pas le jeu de baston qui révolutionne quoique ce soit. Grâce au premier épisode, assis sur une réputation basée sur la polémique, ils ont sortis toute les suites, plus pourries les unes que les autres, créé un faux univers bidon pour les futurs films, bref un bon boulot de commercial, très efficace certes.
Mais de voir Mortal Kombat comme pilier d’un genre… Non. Jamais les gars, jamais.
Meshell, Dance of the Infidel.
Album Jazz de Meshell. tout de suite on sent sa patte magique dès les premières secondes de Mu-Min, avec un beat puissant, des claviers spatiaux et une basse limite dub comme sur son dernier album. On enchaine sur Al-Falaq 113 avec toujours cette batterie au fond du temps. La Go-Go is there. Je l’écoute au fur et à mesure que j’écris. Ca me fait tellement penser à son expérience sur Cookie sur certains morceaux, sauf que là c’est un album entier dans le genre. Toujours sur le même titre, il ya des petits sons de l’espace qui se balladent en fond sonore, pendant que les cuivres jaillissent, que la guitare hurle. On passe à Aquarium, avec une intro digne de Goldy. Sons floutés, basse aquatique, Lalah qui chante par dessus et qui rappelle par moment, Björk. Instrumental jungliste, beat complexe… Un album de Jazz résolument ancré dans le 21ème siècle, même si les grappes de saxo si caractéristique de Coltrane et d’une certaine époque sont toujours là…Papillon commence avec du steel drum doux… Puis vient la basse de Meshell et les claviers d’ambiance puis les cuivres… C’est superbe. C’est doux, tout en étant tendu. L’impression que tout peut basculer en deux secondes vers un grand fracas. Mais non. Solo de basse de Matthew Garrison à la moitié du morceau, avec ces petites étoiles qui brillent en fond sonore et solo de chocolate starship keys.
Vient le morceau Dance Of The Infidel. Mille feuille de claviers sur le thème, sons éthérés presque pour les chorus… Grande dynamique. The Chosen, guitare acoustique et premiers balais sur la batterie. Grands espaces, sensation de liberté et de pureté infini.
On reprend un groove plus roots sur Luqman. Petites percussions disséminées à droite à gauche, rythme enlevé, à n’en point douter l’âme de Fela et de Miles sont là. On finis sur Heaven, somptueux blues de 6mn. Comparé au début, très hi tech, cette fin sonne 60s. Voix, piano, balais de batterie, basse. La classe absolue.
Vivement le prochain. Photo from a fan site.
Sun bath
Hop, j’me love dedans
Et je prends mon bain de soleil
I’m the black gold of the sun…