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Mon Koh Lanta à moa

J’en reviens :) J’aime pas du tout cette émission et je m’en tape assez le cul par terre puisque la télé n’existe plus pour moi (eh, on peut pas tout faire hein). Mais j’ai passé 3 jours en canoë/campements sur iles désertes avec un couple homo femme, un couple hétéro et oim. Moyenne d’âge 34 ans, et des niveaux d’éducation et d’habitudes qui couvre assez bien tout le spectre sociologique. Bon on l’avait déjà fait alors pas de mauvaise surprise mais même en se connaissant bien le ton monte par moment…;)
 
Objectif: se dépayser, se vider la tête de l’oppression urbaine. Munitions: un fleuve, des iles sauvages avec des castors comme seuls habitants, du pinard de la bouffe et du soleil. Enemis: la pluie, le vent, les nuages, le froid.
 
On embarque samedi midi. Temps au beau fixe, on se laisse filer sur l’eau. Apéro dans les bateaux, on doit rejoindre un campement (comprendre une grande bache pour se protéger de la pluie et une table pour manger à 12) prévu par les orgas car il est prévu de la pluie pour le lendemain. On arrive en vue de l’ile et surgit de derrière la dune une nana enroulée dans une serviette, un peu en panique. "Ya un campement dans le coin ?" "Oui juste derrière là !" nous dit elle pendant que nous accostons sur la rive. Son mec sors peu après: il bande à travers son short…lol  Désolé madame m’sieur… Ils plient bagage et remontent dans leur canoë aussi sec. Pendant ce temps nous faisons du bruit et débarquons le matos, quelque peu éméché par le rosé au soleil et l’adrénaline de "l’aventure". Ah ces parisiens…;)
 
Après midi bonheur: Barbecue et viande rouge supra bonne, légumes du soleil, ripaille & festoyance. Sieste au soleil, baignade. Tout le monde s’assure que le campement est au mieux (bois, vaisselle, rangement). On veille devant le feu, sans mot dire pendant une bonne heure, profitant de ce silence somptueux et inestimable… Je m’endors avec une banane sur la tronche.
 
Le lendemain est une autre paire de manche. La fatigue et la gueule de bois n’aidant pas. Le lendemain matin il pleut. Un peu d’abord ce qui en stress deux qui viennent de déplaçer à temps leur tente sous la grande bâche. Moi j’avais planté dessous et je dormais encore :D Donc je me réveille aux rouspètations du couple (monsieur n’a fait assez vite). Petit dej tranquille mais frisquet. Il est tôt, moins de 9 heures. Le vent s’est levé, les nuages sont chargés et gros. Deux heures plus tard et je ne sais combien de café Maxwell, la pluie tombe, mais bien. On remplis un jerican de 3L d’eau de pluie sans forçer. Sous cet affreux coup du destin les esprits ne vont plus dans la même direction; il ya ceux qui pensent qu’il vaut mieux rester à midi et partir l’aprem’ et il ya ceux qui pensent qu’il faut partir ‘de suite. La flemme l’emporte et le désaccord "envenime" les pensées. On rallume le feu qui faibli un peu après l’averse et on discute en préparant la bouffe. Le soleil revient et on a le temps de prendre l’apéro au soleil en faisant une partie de badminton dans le sable fin, avant de manger et de plier bagage histoire de ramer un peu et de faire fondre toute cette bouffe ingurgitée.
 
Il y a du vent. Ca chasse les nuages mais sur un canoë quand il est de face le salaud, on en chie un peu. Je dis un peu parce qu’on a tout à fait réussi alors qu’on est vraiment pas des sportifs (quoique tous toutes anciens, ça doit jouer). La grande question sur l’eau c’est comment trouver les meilleurs courants porteurs et se protéger du souffle en choississant la bonne berge. Tout en évitant les bancs de sable et les troncs d’arbre. Les discussions vont bon train:
 
-"hoo Ca me semble bien gris devant là ça sent le banc de sable non ?"
 
-"euh… Ouais à mon avis faut prendre l’autre rive et chopper le chenal de droite !"
 
(grand cri à l’autre canoë)
 
-"faut prendre à droite !!"
 
-"ben nous on pensais prendre à gauche, il ya l’air d’avoir du courant !!.. mais pourquoi pas à droite !"
 
(à l’équipier)
 
-"on fait quoi alors ?"
 
-"chai pas mais faut se décider là"
 
-"on suit le kayak, ça à l’air de passer pour lui"
 
-"ben non regarde il sors et il le traine dans 10 cm d’eau…"
 
-"bon tout à droite allez go go go !!"
 
Et ainsi de suite dans le désordre ou avec des variantes tout le long de la rivière… Quand c’est calme  après on se rejoint et on se marre un coup. On se repose en ramant paisiblement et en écoutant le son de la nature… Mes oreilles jouissent de ce bruit mélodieux (no music durant le séjour, fait exprès) J’ai toujours peur de me prendre une flèche quand on longe des petits cabanons à la con… Deliverance staïle. On a plus de pinard et ça nous démoralise pour une autre soirée, plus froide vu le temps mitigé de la journée. On s’arrête dans un bled et le plus sportif de nous tous se dévoue pour taper 4km à pieds et ramener du picrate et de la binouze. On repars en s’ouvrant une mousse et ça nous remet la pêche. On ramera bien durant cette fin d’aprem.
 
La fatigue arrive. On n’arrive pas à se mettre d’accord sur quel côté on accoste. Tout le monde donne son avis en finissant par "on fait comme vous voulez" ce qui plonge l’équipée dans une profonde léthargie incapable de trancher. Je décide d’aller vers une visite sur l’ile puis voir. L’ile est top, avec du sable fin du bois sec et des peupliers pour protéger du vent. Go go go. Pas de auvent mais une super vue sur l’eau avec petite plage et tout et tout. Pur bonheur. On s’embrouille un peu sur la bouffe (aaah la cuisson des trucs sur le feu de bois est un grand sujet de discorde) et la fatigue fait qu’on en a un peu marre de chercher les choses (qui a pris ça ? je trouve pas le chiffon tu l’aurais pas vu ?) mais on se fait nos chipos à la purée et courgettes grillées avec plaisir, une fois tout installé. Le pain et le Nutel’ en dessert (750g en trois jours bravo mesdames…huhu), miam. Ma tente est plantée un peu en retrait du campement et je suis à l’abris de tout bruit. J’entends chaque brindille autour de moi. Il fait noir et je me fais flipper. J’entends des bruits inquiétants comme des glissements de troncs sur le sable, me faisant imaginer un taré plantant un pieu à travers la toile et le sac de couchage ou bien des pas très rapides et légers sur le sable; c’est des dahuts c’est sur me disais-je. Non juste des castors qui bossent de nuit (double salaire) et des oiseaux coureurs nocturnes rien de plus… Au matin je caille ma race si je puis dire. A poil dans un sac de couchage ça suffit pas des fois.
 
Last day. On doit absolument rejoindre un point donné pour que le camion puisse nous récupérer. L’objectif est atteint non sans difficulté. Plus le temps passe et plus les esprits s’échauffent c’est incroyable de le vivre. Bien sur ça reste soft car ya aucun enjeu et qu’on est là pour se faire plaisir. Je prends le kayak et me trempe jusqu’aux os mais l’eau est bonne et c’est agréable de naviguer tout seul sans bagage et prise de tête :)). Toujours ce vent qu’on tente d’éviter. Les canoës me rejoignent et on se colle tout les trois avec moi au milieu qui tient les deux embarcations… Je me suis fait les bras la vache :x On finis les reuhbiais et on accoste après éclatage du radeau. Je suis trempé et rinçé. Pâtes à la tomate et fromage en guise de dernier repas, dernier café et le camion arrive. On plie bagage et nous disons à la prochaine :)
 
Je me suis juste lavé les dents et le troisième jour se sent; l’air inspiré à l’intérieur de la voiture avec nous dedans ressemble à celui d’un poney club après une reprise. C’est bon de retourner à ce stade primaire. Petite régression salvatrice dans notre monde urbain anti microbien.
 
La barbe, les ongles de pieds verts, les pieds blancs et des couleurs sur le visage je remonte ma rue pour une douche pas déméritée. Reposé ? Non. Mais objectif atteint, j’ai fait un bon reboot. Ca fait du bien. L’année prochaine on remet ça et on améliore le truc :)
 
Vivre en société est un sport et il faut s’entrainer… Ludiquement ;)
 
 
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Me Myself&I

Wherever

C’est duuuur ! Ce silence de mort, tout ces magasins fermés, ces poubelles que je suis le seul à remplir depuis deux semaines dans mon immeuble, ces extraits de JT qui ne te parlent que de vacances, l’arrosage du jardin des parents en banlieue, plus morte que morte… Ca a un côté étrangement sympa mais ça casse toute vélléité de faire quoi que ce soit. Une sorte de "je vois pas pourquoi je me ferais chier à suer alors que les gens flottent au son du clapotis des vagues". Du coup j’avance à deux à l’heure, la motivation se fait la malle. Reste là ! J’ai besoin de toi…
 
En 5 étés je suis parti 15 jours et des bananes de Paris. Ca fait peu. Je crois que ce que je redoute le plus maintenant que j’ai l’habitude, c’est les récits de vacances de la rentrée. Là je sais déjà qu’une bonne dizaine de compte rendu vont me tomber sur le dos; ca me fera rêver, rire, ça me confortera dans le "finalement spa mal de ne pas bouger" quand j’écouterais les galères rencontrées… Ca et le flux de la rentrée avec tout ces gens qui arrivent d’un coup en deux semaines c’est blindé de bruits partout.. Assez horrible.
Ba je dis ça mais normalement ya week-end canoë là.
J’ai les intestins en compote aussi, dans le genre bonne ambiance… Pourtant je mange correctement, encore mieux même puisque le kegrai du coin est parti en vacances. Et puis je perds de la peau c’est hallucinant. Surproduction de peau qui finit par mourir et se coller sur mes claviers, ma basse… Avant il me fallait une bonne année pour avoir une basse dégueulasse et maintenant je fais ça en 2 fois 2h…lol Spa normal merde. Hyper sudation des pieds aussi… Heureusement qu’ils sentent pas…
Bref ya un truc de déréglé là; et ça tient fortement au taux de stress, qui s’est pas arrangé ces derniers temps (engueulade avec le padre et fin définitive de ma liaison).
 
Alors j’ai repris un pti forfait chez mon Video Future préféré (oh ça va hein) et j’ai récemment vu:

Lost in Translation. Un film totalement passable de mon point de vue… Super les mégas gros clichés. Ya que la scène du whisky qui m’a amusé, où on sent vraiment le décalage et la lourdeur d’un monde qui ne se comprend pas… Le reste… Bill me saoule faut dire depuis the Groundhog Day. L’histoire pue des genoux grave j’attendais un pur retournement sur la fin ou… Que dalle. Du cliché à mort. Oui l’héroine me donne envie de m’en occuper night&day mais ça suffit pas hein. Je m’attendais vraiment à mieux de la part de Sofia Coppola. Peut-être trop.
 
 
 
 
 

Les chroniques de Riddick. Ah ouais chuis en retard c’est clair… Bien sympa. Là, la fin est vraiment cool même si ça fait un peu vieille série de M6 par moment pour raisons de budget (mais c’est qui leur a permis de se faire un max de blé aussi), ça cartonne bien quand même… C’est monté de telle façon que t’as pas le temps de t’ennuyer alors que l’histoire et le concept sont basique. Tout l’inverse de Lost In Translation, toute proportion gardée ;p Vin Diesel, je sais pas je crois que c’est dans ses dialogues et sa five foot nine deep voice qui en font un personnage vraiment attachant. Il le sait parfaitement et s’en sert avec finesse. Un bon film de SF.
 
 
 
 

The Butterfly Effect. Fan de la chaos theory il fallait que je vois ce film. J’ai adoré. Ca aurait pu être un film raté voir pénible mais il n’en ai rien. J’étais un peu dans le même état qu’en voyant Donnie Darko, qu’il faut que je rematte d’ailleurs. J’adore être devant un film et me dire "putain mais c’est quoi ce délire ??"… Là durant toute la première demi heure j’étais comme ça :D Après tu comprends un peu mieux où ça veut en venir mais c’est très bien foutu… Mon lecteur DVD du big pc (çui avec le bon gros 5.1 aux fesses) ne faisant plus que lecteur CD, n’ayant pas de télé à brancher sur mon lecteur de salon je l’ai maté au casque sur mon laptop et j’ai eu de bonnes grosses flippes…
 
 
 
 
 
Eternal Sunshine Of The Spotless Mind. Que dire… Ben c’est surpuissant mais je suis un peu fanboy de ces français déjantés et absolument géniaux que sont Michel Gondry ou Jean Pierre Jeunet… Jim Carrey est bien mais c’est pas son meilleur rôle (moi je le préfère dans Ace Ventura en Afrique… J’ai dis une connerie ? ;p). Mais je pense que beaucoup auraient fait l’affaire. L’histoire est cocasse quoique plus soft, plus intime que celle de Human Nature gravement délirante. J’ai hurlé de rire au passage "humiliation, humiliation", j’ai plissé les yeux dans le tourbillon de rêves et de souvenirs de Joel.
Mais ce qui me touche le plus dans ce film c’est la ressemblance avec mes propres questions: Elle, celle qui est toujours dans mon cœur je l’aime pour les même raisons que le héros du film; flamboyante, qui mettais du sel dans ma vie même si sa façon de voir les choses me paraissait childish… Ya des phrases du héros qui me touchent: "parler tout le temps n’est pas forcément communiquer…" C’est clair que j’aurais pu lui sortir celle là, peut-être même que je l’ai fait… Je me souviens d’Elle en train de pouffer de rire alors qu’on était en train de s’endormir et ça me faisait sourire dans le noir, car je savais qu’elle allais encore me parler même si j’avais envie de silence… Le sel quoi ! Bref tout ça me pousse à me poser la question: finalement tout ça c’est tellement banal, est ce que ça vaut le coup de tenter ?.. Ouais parce que j’ai jamais vraiment abandonner l’idée d’être avec Elle Forevaah, même si j’ai tenté aussi de tout effacer. J’ai quasi réussi un moment. Mais ya des choses c’est pas vraiment possible, surtout qu’elle fait parti de mon épanouissement musical comme personne (j’y reviendrais plus longuement). Je conclue en mettant l’aiguille au milieu: on restera en contact, je resterais en contact avec elle le plus longtemps possible…
 
Ce soir; vélo et un pti Emir Kusturica… Tiens, une basse…
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You’re Just About To Lose Your Clown

No comment. Les décalages de notre monde…

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Fearbassline

Lu dans un commentaire sur Factornews, concernant la démo de F.E.A.R, le nouveau FPS apparemment excellent des gars de Monolith édité par Vivendi:
 
"La musique discrète, à la ligne de basse martiale souligne impeccablement l’action (ça change des nappes orchestrales des FPS basés sur la seconde guerre mondiale qu’on s’infuse depuis quelques années)."
 
Comment ça me conforte dans mon idée… Go 4 it har0ld \o/
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Me Myself&I

Jmjmpo

J’aime pas:
 
  • L’odeur forte de la peinture au soleil
  • La poussière qu’on chasse indéfiniment de son salon, sans succès
  • Remplir un verre avec de jus de fruit et en foutre partout parce que ça saute hors dudit verre (splotch)
  • Me taper une discussion perrave sur les vertues du rasage tout les deux jours avec un chauffeur de taxi
  • L’humour de geek trentenaire bedonnant; purée auscouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurs
  • Stresser sur ma machine en imaginant qu’elle va lâcher en pleine créa
  • Quand on me masturbe la bite de façon brutale (hey douuucement merde…)
  • La désertion du concept de "service au client" au mois d’Aout à Paris
  • Me faire piquer mon vélo sur mon palier pendant que je suis chez moi
 
J’aime:
 
  • Me faire surprendre par ce que je viens d’enregistrer et avoir le smile, consécutivement
  • Entendre le bruit du disque dur qui gratte pour sortir le rendu final, le Master
  • Caresser son corps et le réchauffer tendrement au petit matin alors que je suis à moitié endormi
  • Commander des trucs sur le net et les recevoir dans ma boite aux lettres, flawlessly
  • Avoir les poils qui se dressent et les larmes qui montent quand j’écoute Smokey Robinson
  • Chanter (faux) à tue tête dans les aigus alors que j’ai une voix grave
  • Me sentir hyper concerné et engagé vis à vis d’un sujet, qu’on sente cela et qu’on me le fasse remarquer
  • Voir que la situation s’améliore vis à vis de gens que j’aime bien
  • Voir que mes amies déchirent tout once again en m’offrant un vélo avec un cadenas
 
 
Ca fait du bien…^^
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Me Myself&I

U gonna rock this motha down

Disclaimer: j’ai deux pintes dans le sang et un bédo qui se consume.
 
Bien occupé ces derniers jours, j’ai fait une reprise de Prince. Wahou carrément ça fait flipper quand même. Housequake, 4mn et quasiment 30 pistes plus tard je suis pas mécontent et les gens apprécient, c’est cool. Moi où je suis le plus fier, c’est que ma ligne de basse est une deuxième prise avec deux trois retouches, c’est tout. Ca veut dire que je commence à être vraiment bien carré quand j’enregistre, je commence à bien gérer la pression de l’enregistrement. Hop, changeage de casquette je passe d’ingé son/directeur artistique à musicien/slappeur speedfunk en l’espace de la chanson… C’est psychologiquement assez éreintant…Mais ça créé la différence entre un truc qui sonne plat et un truc "vivant". Ca fait un bon mois que j’ai plongé dans le son, pour de bon. Fini les hésitations et les pauses, je m’y colle et je laisse m’envahir ce sentiment de création. Too much ain’t enough… Ah oui j’ai ajouté le BeatN4 qui trainait.
 
Comme ça ça me permet d’éviter de me torturer l’esprit. A propos des fiiiiilles évidemment. Je faisais un pti bilan récemment et en deux trois mois ça a été lourd en émotions, j’ai pris chéro. J’ai mon compte je crois. Enfin jdis ça… Encore une phrase àlacon en fait. Mais je sais pas du tout vers quoi me tourner pour essayer de gérer, j’ai plus de repères… Faut se les faire au bout d’un moment dans la vie ? Ouais mais faut prévenir les gars c’est pas du boulot ça…
 
La dernière fois qu’on s’est vu c’était vendredi soir. Lundi soir elle voulait qu’on se voit. Hier elle m’envoit un mail me précisant qu’elle aime être avec moi et tutti quanti et là on est jeudi et pfff…  On était d’accord qu’on se prenait pas la tête et qu’on se faisait du bien quand on voulait. Sauf que c’est vrai que ça s’est rapidement transformé en calin/baise/calin/salut. Et ça le fait pas, tu peux pas avoir une relation saine de ce type, c’est pas possible. Ya forcément un moment où un des deux veut plusse, et dans mon cas c’est elle. Couper totalement les ponts ?.. Rha c’est dur quand même… Quoique jouable, ça fait pas vraiment longtemps qu’on est plus ou moins ensemble.  Attendre une proie potentielle Etre une proie potentielle avant de lui dire stop ? Ze loose attitude…:/ Alors…
 
Music is my sanctuary, music is my mind…
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En vrac

Killer 7 est premier des ventes Gamecube mais pas PS2… Alors qu’il apparaissait dans le top 40 toutes plateformes confondues, il n’y est plus… C’est un peu les boules…
 
Tout comme cette réunion IGDA à 6 personnes… Bon avec de la binouze en happy hour ça passe mais bon quand même ! Aout c’est mort en France, plus personne fout rien. Enfin si, c’est toujours les mêmes crétins qui bossent…
 
Sinon avant hier soir j’ai testé Fmod Designer et ça à l’air bien terrible, il me tarde de tester ça au sein d’un projet… We love Katamari à l’air tout bonnement excellent, et mets en scène ce que j’aime: de l’humour, du n’importequoi, de la bonne musique, des bruitages étonnants, de la fluidité… Rien que la jaquette atteste du sérieux des developpeurs :p (et au passage c’est pas cher à produire).
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Music

Feet don’t fail me now

Lundi soir, c’était P-funk power à l’Olympia, avec tout de même the Family Stone en première partie. Bon ok sans Sly, ni Larry, mais toujours Greg (batteur/producteur de la Family Stone et surtout du premier LP de Betty Davis) et Gail au chant/guitare qui déchire tout. Mais ce n’est que le tour de chauffe et cette heure et demi passe vite… Le rideau tombe, on rallume les lumières et on prépare la scène pour la suite… Car après c’est 23 personnes qu’on retrouvera sur scène… Aint’ nothing like a jam y’all
 
Une putain d’affiche…photo: WB
 
Set list from Funkygirl:
 
1) ALICE IN MY FANTASIES (Intro Bernie WORRELL, inclus “Frère Jacques” ;o) )
2) COSMIC SLOP (steve boyd lead puis solo mike)
3) BOP GUN (avec steve boyd)
UNDISCO KIDD (lead belita woods) ????
4) FUNKENTELECHY (gary & steve, rythm et solo mike)

George Clinton arrive…
5) AIN’T NUTHIN BUT A JAM Y’ALL (lead george version molle)
6) GIVE UP THE FUNK
7) UP FOR THE DOWN STROKE
8) BOUNCE TO THIS (avec un solo énorme de Blackbyrd)
9) Solo de Violon et titre avec la violonniste : Titre ???
10) MAGGOT BRAIN (Hampton Solo)
11) ONE NATION UNDER A GROOVE
12) FLASHLIGHT (version longue … avec Intro “WE DO THIS” qu’on trouve sur l’after de Prince du ONA live… / SOMETHING STUNK AND I WANT SOME avec Sativa qui vient rapper pour la première fois + re FLASHLIGHT )
13) KNEE DEEP (lead greg thomas – Avec un énorme solo de Hampton à la fin…)
14) GET THE FUNK OUT (retour de Sativa)
15) ATOMIC DOG : Final…

3h20
 
Le son est puissant, les morceaux aussi si vous ne les connaissez pas, je ne peux que vous conseiller des live P funk comme le Live & Kickin. Durant le concert tout le monde tourne, sauf les cuivres et la basse. Deux trois chanteurs, deux trois chanteuses, un par un, deux par deux, tous ensemble, harmonies vocales appel/réponse avec le public, rap tout l’inventaire du chant afro américain y passe. La rythmique est over lourde et imprime le corps et la tête d’un mouvement de balancement irrésistible. C’est doux comme de la Soul puis dur comme du Rock puis gr0ove comme du Funk… Voir tout d’un coup. Le P-funk c’est une alchimie assez incroyable et très difficile à retranscrire, faut vraiment l’écouter/voir pour le croire, surtout avec les déguisements et autres jeux de scène liés à l’univers déjanté de la galaxie Pi.
En tout cas c’est une expérience inoubliable et s’ils passent par chez vous la prochaine fois n’hésitez pas. A plus de 60 ans et avec tout ce qu’il s’est injecté dans le corps, George n’en a peut-être plus pour longtemps… Quoiqu’il fait encore des tournées… Le P, ça entretiens… MAKE MY FUNK THE P FUNK !
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Il l’a fait

Wanda m’avait prévenu. David Cage est en train de le faire. La démo de Fahrenheit est sortie il ya trois jours. Vous savez ce jeu d’aventure français et révolutionnaire, maintes fois repoussé. Les forums et retours de joueurs sont unanimes ou presque, le jeu fait très bonne impression. Même avec un graphisme un peu vieillissant qu’on lui a tant reproché au fur et à mesure des screenshots dévoilés (mais tas de blaireaux puisqu’on vous dit et que vous savez que les graphismes ne font pas tout, pourquoi pourrir un jeu sur des screenshots ????).
 
Le rapprochement cinéma/jeu, j’aime pas franchement. Je suis plutôt de ceux qui voient une différence entre les deux médiums, quelquechose de très différent entre les deux expériences. Mais je suis pas sectaire et en bon fan de point&click (j’ai fini Grim Fandango cette année et ce fût si bon), la vision de David m’intéresse.
 
Déjà la démo tourne sur une carte graphique standard (GF4MX) et ça, ça fait plaisir bordel, tout le monde n’upgrade pas… Même Psychonauts requiert du pixel shaders, là que nenni et c’est très fluide. Très beau aussi, si on compare à un jeu comme GTA (dans lequel on se ballade comme on veut aussi, ce qui n’a pas du tout l’air d’être le cas içi) mais bref on s’en fout du graphimse. Le son. Carton rouge, c’est quoi ce 22K adpcm de bouse, merrrrrrde !! Bruitages/sound design correctes, sauf celui de l’action de prendre le balai, abusé et mal fait. Les musiques sont sympas, Badalamenti style mais cette sensation que la musique a été faite loin et très longtemps après la conception du jeu, je trouve que ça se sent. Mais là je suis pas très objectif ;)
 
En dehors de ça, la démo bien que courte est une grande réussite. L’immersion est très bonne, en sortant des toilettes la première fois j’avais le cœur qui battait et l’envie de tracer en courant. Maniabilité au pad excellente, une fois le deuxième stick analogique configuré, ça poutre.
 
Effectivement je comprends mieux son souhait de départ d’avoir un système d’épisode. Ca irait à merveille, permettant d’avoir toujours suffisamment de rebondissements, alors que là la grande crainte des joueurs c’est que ce soit inégal… Dingue comme le consommateur a par moment de la mémoire (Omikron le jeu précédent de Quantic, se finissait un peu à la va vite après un début extraordinaire). Moi j’ai juste peur que le scénario soit un poil "bidon" (déjàvu quoi) dans le sens où depuis la création du concept de jeu, les séries télés avec d’excellents épisodes et scénarios complexes et addictifs se sont multipliées comme des ptits pains et je crains que le public ne soit devenu très exigeant à ce niveau… We’ll see…
 
6 ans qu’on l’attendait, on y croyait plus. Sauf un. David a réussi son pari (ou presque, j’imagine qu’il attend les premières ventes&tests avant d’être sur ) et je m’en réjouis. Je pense que c’est un type très très bien. C’est un patron. Un patron à l’écoute de ses salariés, qui n’hésite pas à être en contact directement avec les gens, des financiers d’Atari et des executives de l’E3, en passant par le jeune comme moi, dans son bureau avec ma démo son perrave, ou les réunions IGDA et les programmeurs "arlettelaguilletistes". Il se bouge, il y croit et j’ai foutrement envie de le rejoindre pour Omikron 2, ce que je vais tenter par tout les moyens. J’avoue. Pour le moment: Congratulations guys.
 
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3+3

Samedi matin, 7:30 un 30 Juillet c’est le moment de bloguer. Ma danseuse vient de partir, elle part en vacances une petite semaine. Soirée couchage et seske oral (comment j’ai fait court là mais c’est vraiment tout ce qu’il s’est passé). Tout le monde part là, le mois d’Aout c’est vraiment moins marrant que Juillet. En même temps c’est sympa tout ces gens en moins mais on le voit que quand ils reviennent à la rentrée.
Que faire… C’est le week end, évitons de faire du son. Non c’est vrai. Ca va être dur parce que c’est tout ce que j’ai à faire aujourd’hui… Le taf, sma laïfe…