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Me Myself&I

Photoshot

Mon apn est dead je suis dégouté. Heureusement que j’ai pas acheté la station d’accueil sur Ebay :p Je prends pas beaucoup de tofs mais quand même, tout est classé sous Picasa et tout… Donc il marche mais pas possible de prendre une photo/film autre que le noir complet oO. Je l’ai balladé entre deux boutiques + Sav fuji par phone et ça à l’air mort… Je l’avais payé supra cher quand j’y pense, ya deux ans… Finepix F402 450 euros avec la xD card 64 lol J’ai vu qu’aujourd’hui j’avais pour 300, un truc avec station d’accueil, des photos 3fois plus grande un zoom optique et la vidéo en 30fps… Des fois ça blase…

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Me Myself&I

So long XP…

AMD a stoppé la production de sa série de processeurs Athlon XP et du socket A. Snif. J’en ai eu que deux mais ces pross ont contribués fortement à l’évolution de ces dernières années de beaucoup de choses… Flashback.
 
 
Avant 1999, Intel régnait en maitre sur les processeurs. La vitesse d’horloge doublait presque tout les trois mois et la barre des 1000 MHz se profilait. AMD souffrait, avec des produits pas top mais peu chers (K6 I II & III). Eté 99. AMD annonce son architecture K7, le futur Athlon. Un monstre de puissance cadençé à 500 550 et 600 Mhz, avec une FPU très costaude. Le Pentium II faisait playskool à côté. Le tout à un prix toujours abordable. Un véritable cataclysme dans le petit monde du hardware informatique. AMD sera le premier à passer la barre hautement symbolique du Ghz. Après un AMD 386DX 33, un Intel 486 DX33 VLB, un Pentium 100 et quelques années sans ordi -saoulé de la course à l’armement-, je passais en 2000 à un Athlon Tbird 1.2 Ghz flambant neuf. Ah ça il chauffait le bougre, mais ça envoyait la purée.
 

 

 
La révolution s’est faite au niveau des softs, particulièrement dans l’audio. D’un coup, la puissance était telle qu’on pouvait réellement se passer de cartes DSP comme dans les Protools. Les séquenceurs sur Pc, tous déjà très au point manquaient d’un hardware costaud: AMD avec ses processeurs à la FPU boostée apportait l’aisance et la qualité du traitement. Pendant ce temps M-audio -quasi inconnu à l’époque- sortait des cartes sons 24/96 à des prix encore une fois, hallucinamment bas par rapport au reste du marché (convertisseurs AD de bien meilleur qualité qu’une O2R ou une vieille 888).
 
 
Aujourd’hui sur mon Athlon XP 2400+ à 50 euros je fais tourner 20 pistes audios, 2 à 3 effets par pistes avec une utilisation CPU de moins de 50% (avec des peaks à 85-90%). Ca couvre 95% des besoins d’un "home studiste". Surtout qu’il ya toujours moyen de sous mixé afin de gagner quelques pistes.
 
 
La valse des synthés virtuels profita énormément de ces monstres de puissance et aujourd’hui l’émulation de machines hors de prix, légendaires et introuvables est parfaite. AMD a contribué à l’évolution sonore des albums quelque part… Parce que je suis bien sur pas le seul à avoir sauté le pas, le monde du Mac étant bien trop cher (le coup du lecteur de disquette usb à 700 francs, pour valider Protools sur un G3 j’en ris encore), bande de sales voleurs. Sisi.
 
 
J’ai pas regardé ce que donnent les derniers X2 double core en utilisation audio, mais avec les drivers et applis optimisées, ça doit arracher. Par contre les prix se sont envolés (quasi 1000 euros le pross), assez logiquement.
 
 
Mais merci les gars et les filles. You rock.
 
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Audio&Games

Freddie’s dead

Un excellent article de Gamekult encore une fois. Je le cc parce que cette réflexion est tellement rare qu’il faut la diffuser. Et perso ça me taraude quand même un peu. Pourtant j’essaie de faire comme si de rien n’était "non mais c’est tout à fait normal ces jeux WWII&Def Jam bidule…"
 
Par Emmanuel Delune Arrivé dans le monde de la presse jeu vidéo par l’intermédiaire de feu le magazine PC Force, Emmanuel Delune est rédacteur depuis près de 8 ans maintenant dans divers médias papier ou Internet (Generation 4, Gameone.net, Trash Times). Il a co-fondé et dirigé le site Gamedata.com, et anime actuellement le site Resetmag.com, webzine consacré au cinéma, aux DVD et aux jeux vidéo…
 
Jeux vidéos et stéréotypes
 
L’annonce récente de la résurrection du projet Prey, revenu d’entre les morts après un hiatus de presque 7 ans, a bien sûr fait naître de nombreuses réactions chez les joueurs. Parmi les commentaires amusés ou sarcastiques liés à cette renaissance tardive, ou ceux, légèrement plus enthousiastes, qui ont suivi la présentation du jeu à l’E3, on pouvait aussi trouver quelques surpris qui se demandaient, sincères ou un peu désabusés, ce que le choix d’un héros amérindien pouvait bien apporter au jeu, à l’image d’un Turok où ses origines ethniques n’ont finalement rien à apporter au gameplay en tant que tel. Même si les exemples sont différents, le personnage de Turok étant né dans un comic book, quelques joueurs se sont assez légitimement posé la question qui tue : et si tout ceci n’était finalement qu’une galipette commerciale de plus, destinée à exploiter un créneau "inhabituel" et à nous changer du tout-venant des FPS dont les héros, pour la plupart blancs, WASP et invariablement héroïques, n’ont plus rien d’étonnant à nous offrir. Doute renforcé par la présence aux rangs de producteur du studio texan 3D Realms, qui a rarement fait dans la finesse, mais qui jure à qui veut bien l’entendre s’être longuement documenté sur les us et coutumes des natifs de cette population désormais indigène, rebaptisant au passage le personnage principal. Au lieu d’un "Talon Brave" un brin mystique, nous incarnerons donc "Tommy Hawk", au nom commercialement beaucoup plus punchy, et surtout plus acceptable. Bref, une fois la cascade de plumes de vautour retombée, nous voici bien dans un univers de pacotille, probablement aussi légitime aux yeux des Amérindiens que l’utilisation souvent réactionnaire qui a été faite de leur ethnie dans les films de cow-boys des années 30 à 50.
 
Avec Tommy l’Indien se pose une question qui, en fait, taraude le jeu vidéo depuis sa création, ou presque. 86% des héros de jeux sont mâles et blancs, nous dit une étude menée en 2001 par le groupe Children Now, qui précise également que 8 Afro-Américains sur 10 sont représentés – à l’époque – comme des compétiteurs dans des jeux sportifs (foot américain, basket, golf, etc.), que les Latinos sont confinés à de mini apparitions dans des jeux de base-ball, et que 7 personnages asiatiques sur 10 sont, soit des combattants dans des jeux de baston, soit des sumotoris et des lutteurs. Le jeu vidéo est blanc et le fait savoir. La situation a aujourd’hui quelque peu changé, quelques titres osent timidement le héros ethnique (Shadow Man, GTA : San Andreas, Niobe dans Enter the Matrix…, en dehors de certains titres qui vous laissent choisir), sans toutefois que l’industrie ne connaisse de véritable et profonde remise en question. Même dans les jeux japonais l’identité culturelle semble s’effacer au profit d’une vision globalisée de l’être humain. Les héros sont blonds, ont la peau claire, de grands yeux bleus ou noirs, rarement les traits de leurs concepteurs, encore moins du public à qui ils s’adressent en majorité. La globalisation n’a décidément pas que des avantages, surtout quand le coeur de cible, lire "les acheteurs potentiels de nos produits", sont à l’Ouest. Pour un Dee-Jay ou un Fei Long dans Street Fighter, pour un Ryo dans Shenmue aux traits assez typés, combien de Léon, de Raiden, de Solid Snake, de Cloud, aux facies aussi génériques qu’occidentalisés ? Pour un Diego Chavez dans un Rainbow Six (et encore, Red Storm dépendait des personnages du roman de Tom Clancy), combien de suspects automatiquement black ou latinos dans des jeux de ce type ? Quid de tous ces softs où l’étranger devient l’ennemi idéal, où le vilain terroriste qu’il soit Mexicain ou Arabe, est la cible rêvée : Delta Force, Command & Conquer : Generals, Act of War, Kuma War, Conflict: Desert Storm – Back to Baghdad. Des jeux où l’on réécrit l’histoire à l’aune d’une propagande étatique et d’un patriotisme pour le moins gerbant, où l’on fait du joueur le glaive d’une justice à oeillères qui dresse un portrait pour le moins limite de nations "sous-développées", où tirer sur les "bronzés" devient presque une sorte de catharsis. Et Mario, ce bon Mario, n’est-il pas l’essence même de la caricature moustachue du plombier italien, avec sa salopette bariolée ?
 
On sait que le jeu vidéo a souvent été taxé, et parfois à juste titre, de sexisme voire de misogynie, et pourtant personne ne s’émeut que certaines communautés, races, ou groupes de personnes, soient dépeints de façon aussi caricaturale et grossière par certains produits qui ne s’embarrassent même plus de précautions et utilisent pleinement les ficelles du populisme pour atteindre le coeur de leur cible. Mais au-delà de la simple polémique ou de la provocation un peu facile à la façon d’un tonitruant "le jeu vidéo est-il raciste", se posent toutefois deux problèmes : premièrement, cette caricature systématique de certaines "minorités" n’a-t-elle pas une influence, directe ou indirecte, sur le mode de pensée des joueurs, ou du moins leur perception de la société ? C’est ce que semble penser Joe Morgan, un exécutif noir et new-yorkais qui s’inquiète, dans un article du New York Times daté d’août 2004, de ce que ces stéréotypes finissent par avoir, notamment sur les jeunes joueurs incapables de percevoir la différence entre la réalité et une "peinture satirique" de cette réalité, une très mauvaise influence. Pour les éditeurs ou développeurs, tout cela n’est que fadaises. Les jeux ne sont que des cocktails issus de la culture populaire, qui utilisent les recettes les plus appréciées par les joueurs, les mêmes que certains produits culturels dits de grande consommation – films, clips, comics – utilisent régulièrement. Faut-il parler de causalité immédiate, comme on a pu le faire assez maladroitement pour la violence ? Pour Joe Morgan, ces jeux représentent l’équivalent moderne des "minstrels shows", ces spectacles du début du siècle dans lesquels des acteurs blancs aux visages peinturlurés imitaient et parodiaient les noirs, pour qui il était alors interdit, ségrégation oblige, de jouer dans des films américains. Et même si le premier acteur noir jouera dans un film dès 1914, il faudra attendre les années 50, puis le militantisme de gens comme Sydney Poitier, pour qu’ils s’affirment dans cet art désormais majeur. Le jeu vidéo en serait-il finalement au même point, ou presque, que le cinéma au début de son histoire ? [ndharold: ca se tiens ;p]
 

Deuxième interrogation, qui touche au portefeuille et touchera donc beaucoup plus des éditeurs peu concernés par des problèmes d’ordre moral, comment un média de divertissement dit "de masse" peut-il espérer prospérer et survivre s’il continue à s’aliéner de la sorte toute une partie de la population ? Après tout, si les logiciels de jeux veulent être assimilés à des "produits culturels" – qualité pour l’instant déniée au grand dam du SELL qui aimerait bien faire baisser la TVA des jeux à 5,5% – ce grade se doit d’être suivi de faits concrets dans bien des domaines, celui de la représentation des minorités ethniques en particulier. Bien sûr, inutile de parler de celle des handicapés, des malvoyants, etc., on touche au grotesque, mais là encore le jeu vidéo semble n’être qu’un des éléments d’un problème de représentation médiatique plus global, non une des causes. Faudra-t-il que tous ces groupes s’organisent un à un en lobby et décident de frapper, comme l’association de sinistre mémoire Familles de France, les éditeurs là où ça fait mal, c’est-à-dire droit dans le profit ? Le problème, en tout cas, est réel. Dans un rapport daté d’octobre 2000, un groupe de travail de la commission européenne faisait l’analyse suivante : "Les médias traditionnels ont certes un rôle à jouer dans la lutte contre le racisme et l’intolérance, mais leur importance dans la diffusion de l’information diminue face au développement des nouvelles technologies (…). Chaque individu, chaque groupe est aujourd’hui en mesure de toucher un vaste public, pour le meilleur et pour le pire, ce qui l’oblige à veiller à promouvoir l’entente dans la société. Dès lors, les initiatives d’éducation et de formation doivent cibler le grand public, qui se pose à la fois en destinataire et en diffuseur de contenu. Elles devraient aussi développer l’esprit critique face aux nouvelles technologies, y compris Internet, les jeux vidéo et la musique." Bref, nos chers développeurs, ne manqueraient-ils pas un peu de maturité ?
 
Bien sûr le sexisme, les discriminations ou la xénophobie ne sont jamais exprimés ouvertement : ils sont larvés, latents. Le contraire leur vaudrait évidemment l’opprobre et la colère de la justice, sans même parler des associations. Nous ne parlerons donc pas des titres ouvertement racistes types parodies Flash et autres instruments de propagandes vendus sous le manteau, et espérons-le destinés à le rester, même si paradoxalement un tel mal est plus facile à combattre car instantanément reconnaissable. Si les organismes comme le PEGI (Pan European Game Information) ou le SELL en France veillent au grain et apposent leurs étiquettes sur les boîtes de nos jeux afin d’en expliciter le contenu aux braves mères de famille pas toujours au fait du dernier hit à la mode, et si la discrimination raciale est bien considérée comme l’une des 6 thématiques à notifier dans ces fameux labels, au côté de la violence, du sexe ou encore des abus de langage, on peut se demander si ce CSA de fortune remplit pleinement son rôle, en tout cas de manière satisfaisante. Certes, GTA : San Andreas est bel et bien interdit aux moins de 18 ans, pourtant uniquement pour des raisons de sexe et de langage. Comment expliquer en quelques mots, ou via un logo simpliste, que l’image que donne le jeu des ghettos noirs américains n’est en rien
représentative de la réalité, qu’elle n’est que la distorsion d’un prisme médiatique qui n’aime rien de mieux que le spectaculaire et l’immédiateté, que ce déferlement de violence et de gros mots faussement provoc est principalement destiné à assimiler le produit à toute une mythologie du gangstérisme noir, vantée et véhiculée par des dizaines de films ou de clips, qui pourraient bien, encore plus que les jeux eux-mêmes, être l’une des raisons du problème. Comment expliquer en quelques phrases laconiques, imprimées en petits caractères, que les femmes, noires de surcroît, ne sont pas, au choix, des mamas bienveillantes ou des objets sexuels voire des prostituées, diptyque psychanalytique bien connu sous le nom de la "maman et la putain", et qu’on nage dans le pur divertissement, aussi contestable soit-il, mais finalement pas moins étrange, dans son contexte de média interactif, qu’un massacre de nazis dans un labyrinthe en 3D nommé Wolfenstein.
 
Il ne s’agit pas bien sûr de stigmatiser GTA : San Andreas, jeu par ailleurs réellement excellent, auquel il n’est pas interdit de prendre un pied monstrueux sans que l’on soit pour autant un néo-nazi, un raciste qui s’ignore, ou un bigot de premier ordre. D’aucuns pourraient d’ailleurs me répondre, et c’est souvent l’argument numéro 1 invoqué pour défendre leur cause, que rien dans le jeu n’est crédible, pas plus que ne sont réels les champignons hallucinogènes d’un Mario Bros, les gunfights d’un Max Payne ou les crises de nerfs des Sims. Que tout ça n’est pas bien sérieux, que Rockstar joue précisément sur ces clichés en pleine connaissance de cause, et donc que tout ceci serait sans réelles conséquences, si toutefois on est complice de la parodie, et donc capable d’observer tout cela avec un certain recul. Comme la blaxploitation (*) dans les années 70, l’utilisation par certains développeurs de toute une imagerie aussi trompeuse que discutable commence toutefois à poser problème, et il serait assez irresponsable de vouloir l’ignorer. Def Jam Fight For NY et son univers de gangsta rappeurs embagousés, 187 Ride or Die et ses drive-by shooting sur fond de "urban rap", GTA : San Andreas et sa description d’une communauté composée presque uniquement de dealers, d’allumés de la gâchette ou de prostituées en devenir, émeuvent une partie des associations luttant contre la discrimination, comme la NCAAP (National Association for the Advancement of Colored People) qui a récemment fait par à Electronic Arts de son rejet absolu des poncifs véhiculés par son jeu de baston console. Alors, pudibonderie abusive ? Manque de recul ou de second degré ? Une fois encore, comme disait feu le génial Pierre Desproges, la situation appelle le fameux "on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde".
 

Ce qui passe aux yeux du "gentil blanc" que je suis pour du second degré provoc et rigolard, et que pas une seule seconde je n’assimilerais à une représentation de la population noire américaine – représentation après tout, assez conforme à celle véhiculée par les robinets à clips RnB type MTV et MCM – choque en revanche ceux qui, victimes de ces discriminations et de ce symbolisme ultra-réducteur, luttent quotidiennement pour qu’enfin leur population, leur race, ou leur sexe, soit reconnus comme autre chose que des fantasmes collectifs tout juste bons à faire vivre des producteurs qui n’ont aucun autre souci que celui d’attirer le consommateur, c’est-à-dire nous, via ces clichés aussi récurrents que confortables. Et ce qui passe aux yeux de certains pour une tempête dans un verre d’eau peut aussi participer d’un certain besoin d’affirmation : dire "merde" aux mythes du Chinois roi du kung-fu, du Japonais obsédé par des écolières en socquettes, ou du jeune noir américain qui doit, pour s’en sortir, adopter l’attitude Menace II Society. La réponse viendra peut-être de l’Académie de Baltimore, où vient d’être créé un programme destiné à enseigner la programmation à des jeunes gens noirs et hispaniques. Leur but ? Eduquer ces futurs développeurs, leur permettre de raconter d’autres histoires, moins ethno-centrées autour d’une seule et même conception de la société, de faire entendre les voix de ces gens issus de milieux différents, et peut-être faire prendre conscience à l’industrie qu’il est temps de se retourner et de voir tous ceux qui sont laissés de côté par une locomotive lancée à pleine allure sur les rails de la rentabilité immédiate. La vache, c’est beau comme du Patrick Fiori.
 
Comme la blaxploitation à son époque, se pose donc une fois encore le problème de la frontière entre l’utilisation, "l’objectivation" d’un cliché et d’une caricature à des fins commerciales, et la pérennisation de ces stéréotypes, qui, au final, pourraient finir par représenter la réalité même lorsqu’ils sont utilisés de manière satirique ou parodique. Parfois dans les extrêmes : Redneck Rampage et ses culs-terreux texans, Postal 2 et ses islamistes-talibans en turban, Shadow Warrior, son héros-ninja et ses aphorismes très douteux qui ont fait à l’époque grincer des dents de la communauté asiatique. Ou comment on en revient à 3D Realms, dont le Tommy Hawk a décidément fait naître bien des questions dans mon petit crâne surchauffé. Autre exemple connu, GTA : Vice City, toujours eux, qui avait attisé l’ire de la communauté haïtienne en novembre 2003, certains de ses représentants appréciant plus que moyennement être dépeints comme des dealers de drogue en puissance, dont la mort rapportait au joueur, outre d’immenses satisfactions dénuées de tout préjudices raciaux (saleté de %¨@! de mission), un paquet d’argent et d’influence. A jouer avec le feu tout en se défendant d’avoir voulu attiser la polémique, Rockstar flirte avec le bon goût, mais s’en sort sans trop de casse, et un brin de censure plus tard (lire la news), tout est rentré dans l’ordre. Sauf que la censure, est-ce vraiment ce que nous cherchons ? Ne faudrait-il pas lui préférer un certain sens des responsabilités, qui éviterait d’en arriver à ces postures extrêmes, et forcément passionnées ? Vice City pose finalement à la communauté haïtienne les mêmes problèmes que la série Les Sopranos a pu le faire aux Italo-Américains : en jouant sur des stéréotypes, et quand bien même ni le jeu ni la série ne disent à un seul moment que ces populations sont telles que représentées fictivement, pourrait naître une image déformée, fausse, des communautés en question. Le problème est sans fin, et fait naître les craintes d’un politiquement correct absolu, voie extrême généralement empruntée quand toutes les médiations ont échoué et que la pression, le lobbying ou les menaces sont les derniers recours. Espérons donc une prise de conscience assez rapide que quelque chose est peut-être en train de se jouer, et que le public, même celui issu de "la majorité", a peut-être envie d’autre chose que de paternalisme post-colonialiste, de relectures historiques à sens unique, ou d’univers virtuels peuplés de clichés sur pattes. Après tout, incarner des trolls, des aliens, des morts-vivants ou des mutants venus d’autres planètes, cela ne devrait-il pas nous inculquer la tolérance et le respect d’autrui, quel que soit sa couleur de peau, son origine sociale, ou le nombre d’antennes qu’il a sur la tête ?
 

Ce qui est le plus dérangeant, peut-être, n’est pas tellement cet état de fait, mais qu’aucun des grands créateurs de jeux vidéo ne semble se poser le problème [ndharold: chez Quantic ils ont l’air d’y avoir pensé ;)]. Non pas en créant un jeu pour telle ou telle minorité, telle ou telle communauté, tel ou tel groupe de personnes : précisément en évitant ces erreurs du passé, un temps hélas bien actuel où les jeux ont été conçus à destination du public majoritaire, blanc, aisé, mâle, vingtenaire. Y aurait-il une absence de gens issus des minorités parmi les grands noms du métier ? C’est indéniable. Jason Hall, Justin Chin, Corrine Yu, Derek Smart sont quelques-unes des figures reconnues et publiques à être issues de ces communautés, mais eux non plus n’ont pas tenté, ou réussi, à inverser la donne. Plus prosaïquement, la question que l’on pourrait légitimement se poser est sans doute celle-ci : dans sa phase d’industrialisation à grande échelle, car il est passé plus rapidement que n’importe quel autre "art" moderne de sa phase expérimentale à sa phase commerciale, le jeu vidéo n’aurait-il pas oublié de se démocratiser, au lieu de s’adresser, que ce soit en termes de sexe ou d’ethnies, toujours au même public : celui avec un portefeuille. Avec, en sous-texte, l’idée qu’il ne deviendra un média fédérateur, et donc moins sujet aux débats réducteurs dont il est lui-même couramment victime, que quand il prendra lui-même conscience, à travers la représentation qu’il fait de notre société, de sa multi-ethnicité et de sa pluri-culturalité. En clair, et en moins pompeux, pour que le jeu vidéo cesse d’être la cible des attaques moralistes et rigoristes dont il est coutumier – le jeu vidéo tue, abrutit, ségrégue, isole, désocialise – peut-être est-il temps qu’il se montre un peu plus responsable, moins adolescent, moins tourné vers ces stéréotypes qu’il entretient pourtant avec une flamme qui n’a d’égale que la taille affriolante des bonnets des babes de l’E3 – ou comment essayer de passer pour un média adulte en recourant à des ficelles publicitaires dignes de calendriers pour camionneurs. Comme d’habitude, le débat est lancé, avec beaucoup de questions qui appellent peu de réponses : il ne s’agit pas en tout cas de vouloir faire du communautarisme, d’imposer des quotas, ou de militer pour une "discrimination positive" vidéoludique. Mais de faire un simple constat : le jeu vidéo ne sera pleinement un art, et surtout un art mature, que quand il représentera dignement, et sans tous les stéréotypes actuels, les populations et les communautés qui sont aussi, après tout, les destinataires d’un média censé s’adresser à tout le monde.
 
Is that clear ?
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Me Myself&I

Freak of the week

Moi je dis, vive le boulot. T’as plus besoin de rien, t’es vanné avec le cerveau qui bourdonne. Ca a l’air d’avoir plu mon petit mix. Allez les thunes venez à moi bordel. Je sens bon \o/
 
Je sais pas quoi lui dire. Purée je l’ai quitté comme ça, en lui faisant un baiser sur le front et en lui disant je t’aime sur la ligne 5. Comme ça a été dur, je me suis vraiment mis bille en tête de "réussir", que ça vaille la peine toutes ces larmes et le Master Plan (aka Elle&moi on the top of the world) qui prend l’eau. Là je sais pas ce qu’elle attend de moi et je sens poindre la détresse en elle par mail. J’ai envie de la prendre dans mes bras et de la rassurer mais comment maintenant ?.. J’ai déjà fait, j’ai déjà essayé. On a tenté, avec sincérité. Elle veut connaître mes sentiments pour elle, là aujourd’hui. Ben ils n’ont pas bougés de place en fait. Mais à quoi bon ?.. Son rire, son regard malicieux… J’ai l’impression de mener une barque et d’avoir une splendide sirène ensorcellante que je connais bien qui tente de m’extirper de mon voyage. "Moi jui ai dit viens, mais elle veut po" Elle attend que ça arrive. Moi pas et c’est non négociable… Mais je l’aime, first lady of my heart. Où est ce le si bon souvenir de l’amourpassion, l’amour sans limite ?.. Raaaah je veux pas répondre à cette question. Ca sent la passerelle moisie façon Indiana Jones.
 
"Maisma…-ïe love-, tu vas le faire ya pas de raisons ! Crois y merde !" My Love…Je penserais toujours à Toi en entendant ce mot…
 
"I should not care about you, honey. I do." Brand New Feeling, Roy Ayers (Virgin Ubiquity)
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Me Myself&I

Georgy porgy

Sous ce titre de Toto qui tourne actuellement chez moi, j’écris ce petit post. Week-end sympa, bbq et sunshine (en fait c’est plus compliqué mais je développerais ce soir). Ce midi je vois Elle, la femme qui se ballade encore dans mes rêves. Celle que j’ai abandonné un soir dans le métro, après un concert de Sinclair au Trabendo et que je n’ai plus jamais revue. 3 ans. Celle avec qui j’ai été le plus longtemps, celle qui a rencontré un max de personne de ma famille, celle qui est dans les albums de photos de la grand mère, qui se prenais à rêver d’avoir des petits enfants plus tôt que prévu. Voyez quoi. J’hallucine d’avoir réussi à bien dormir; la fatigue ça aide. Et puis j’ai tout fait pour ne pas y réfléchir plus d’une seconde. Même en simulation.
 
Elle m’a tannée pour qu’on se voit. Ca a toujours capoté et c’est la troisième fois là, ça à l’air bien parti. Elle se pointe chez moi vers 14H, en voiture. Si ça se trouve elle vient pour me mettre une paire de chaussette dans la bouche suivi d’une bastos dans la nuque. "Alors, on oublie de faire un becquot avant de partir ?.." BLAM!!
 
Faut que je fasse un poil de ménage. Je préfère pleurer dans le propre, smieux. Parce que ça risque d’arriver, dès qu’elle va rire ça va me faire super plaisir et ça sera dur, rien que d’y penser j’ai la main de la Chose qui m’écrase le cœur. Allai travaillons un peu.
 
Edit 13h22: impossible de terminer mon sdouiche au sauciflard, j’ai un nœud au bide. Je me chie, oui. Tout est propre, l’appart semble presque vide et je suis là au milieu. Dans une demi heure elle arrive, j’aimerai qu’elle arrive pas d’un coup. En même temps j’aimerai qu’elle se magne. Bref, c’est le bordel…
Edit 19h29: I’m alive \o/. Ca fait trois heures qu’elle est partie et en fait je lui parle encore dans ma tête. Elle est arrivée, je scrutais la rue comme un fou, elle levait la tête pour chercher mon numéro d’immeuble. Nos regards se croisent, on sourit. J’arrive pas à raconter ce qu’on s’est raconté -de toute façon osef- mais c’était trop court, un mélange de passé de futur et de présent d’aveux et de questions et elle, fidèle à elle même belle et resplendissante flamboyante, comptant sur la chance du lendemain. Moi en forçat laborieux de la concrétisation de son rêve. On passait déjà des heures à en discuter et je faisait tout pour lui prouver que c’était jouable que c’était possible et que tu créais la différence, en y croyant. C’est le petit plus quoi. Et encore aujourd’hui j’ai envie de la protéger car elle se dénigre toujours, comme souvent les filles d’ailleurs (chai rien faire…). Envie de protéger par amour mais aussi parce que sinon elle me casse mon monde qui repose sur l’obtention de choses par une volonté et pas par la force du St Pouet, dit la chance. Ce sentiment qu’il manque trois fois rien. Qu’il manquait trois fois rien… On ne s’est pas de quoi demain sera fait, si ça se trouve on finira notre vie ensemble. Ma tante c’est ce qu’il lui ai arrivé; amour de jeunesse fort, séparation, mariage 20 ans plus tard et aujourd’hui ils coulent des jours paisibles sur la côte d’azur, à se baigner à oilp dans la piscine… C’est cool non ?
 
J’ai grave le blues en fait. Demain on repart -Moi Moi même et Je-, bossage. Un appel d’offre qui vient de tomber, c’est bon ça. Va falloir sonner trendy, lounge. Youpi.
 
Tiens, un reste de sdouiche…
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Music

Choose your axe

 
Siiii…Attention, en mouvement. Je ne porterais aucun jugement sur la musique sachant que ce n’est pas ma came du tout. Et en tant que musicien, les virtuoses ne m’intéressent pas des masses. Mais un type qui se lance dans l’élaboration d’un violon électrique fretté flying V style et qui fait son truc, je dis chapeau, j’admire. J’imagine même pas le nombre de gens qui se sont foutus de sa gueule en le voyant débarquer avec son projet. Avec son instrument, en train de se brancher au guitar shop et d’essayer une pédale de satu…lol
En tout cas c’est le genre d’innovation qui finalement change énormément de chose… La guitare électrique, le piano électrique, la basse électrique ont tout changé. Toute la musique. Nos façons de jouer, d’appréhender la musique, de sortir des sons impossibles autrement. Peut-être va t-il marquer très fort son époque, même si le violon, c’est pas très côté…
 
Moi, chuis parti sur un trip militaire…Je snipe du slap \o/
 

 
[via MusicThing]
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Me Myself&I

Jazzy

On va parler de son now. Je vais parler de onss, ok.
 
Certain(e)s pourraient bien se demander ce qu’est la Space bass. Ca ressemble à ça, ou ça. Big sound, vous pouvez baisser les graves. Pour le deuz quand t’en joue t’as l’impression de chevaucher un canasson de 5m au garot, trop bon. Le premier son, un peu canard, est bien poilant. Enfin c’est un son rigolo et ça met le smile. C’est ça l’Envelope Filtaaa. Le deuxième est plus phat (overdrive/octaver/phaser), ca me fait penser à la Terre, genre croute terrestre en mouvement; j’avoue que j’adore :D Mais c’est à user avec parcimonie…Eh, on remue pas la planète toutes les deux secondes… Mais j’utiliserais bien ça pour la musique d’un boss de fin de stage. "Sboawww", à chaque heavy attack. Dans le caisson de basse des gens, ça le ferais bien…
 
Je tape dans l’émulateur PC Engine depuis quelques jours. J’ai rêvé de cette console et de ses milliers de jeux shoot’em up. C’est fun, c’est des fois supra dur, c’est des fois ridicules (Toilet kids, mon dieu) les musiques sont assez horrible mais c’est peut-être dû à une mauvaise émulation d’un synthé…:p En tout cas, la Mégadrive reste la reine sonore. Bon ok la Snes c’était encore plus fort mais la Mégadrive avait vraiment des compos très inspirées et je pense que le hardware a joué…
 
J’ai un copain qui fait son court métrage et une nana lui a fait quelques musiques. Superbes, thèmes orchestraux, tout y passe des clochettes aux chœurs… Rien à dire. Mais pour son histoire de ville dans le ciel, purée que c’est lourd et gluant… Du coup c’est ambigu, mon pote est flatté d’avoir un orchestre à ses pieds, tout en sachant que ce n’est pas vraiment ça qu’il cherchait… Bien souvent la flatterie prend le dessus dans ce genre d’histoire.
 
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Audio&Games

Ninja school

Voilà le récit -pas étonnant quand on est dans le milieu- d’une jeune boite de développement de jeux anglaise qui voudrais bien décrocher un contrat avec un éditeur. Où comment tremper son slip (hypothèque des biens personnels, barraque et cie) pour faire des jeux rigolos sur next gen. Déjà, Big up guys, you really deserve it.
 
[Via Overgame]
 
Quand mon père me demande comment ça se passe dans l’industrie vidéoludique, je lui dis que la situation est *tousse, tousse* difficile puisque le business model actuel est en train de se faire conspuer de toute part, ce qui est une bonne chose pour que le secteur aille mieux. Mais ça signifie encore un beau bordel à court terme (oui ‘pa je vais encore galérer un moment…). Mais faut que ça se fasse.
 
La coupe du monde des jeux vidéos s’est terminé dimanche, je retarde. Alors les filles, quatre fois moins de gain que les gars pour la même perf, ça fait quoi ? Ah ouais vous êtes habituées irl, et pi c’est *normal*, vous avez pris la compétition plus tard que les hommes… On me disait il ya peu: "si les nanas qui font le tour du monde en bateau avaient fait parties d’une catégorie "femme" en voile, tu crois qu’on en aurait autant parlé ?.." Clair que non. Comme le tournoi CS|ladies quoi.  Je remplissais un questionnaire IGDA hier et les questions portaient sur la pluralité du monde des développeurs, qui doit être aussi diversifié que les réponses d’un CRS devant une barrière de sécu. Oui, à ce point. C’est toute l’industrie qui est comme ça, des développeurs aux joueurs pros. Evidemment que l’esport grandira pas tant que ça touchera pas plus de gens; et comme la moitié de la population possède un vagin plutôt qu’une bite… Ben c’est pas avec un fausse poule "filles" que ça va attirer le chalant. Si, pour voir la gueule qu’ont les gameuses… Bon j’arrête.
 
Ils font tout un foin online en ce moment sur des affaires de violence&video games (un gamin au Japon qui a tué "comme dans gta"). I don’t care. Trop marre, ya pas de débats, le jeu n’a rien à voir avec la violence, point barre. C’est quand même pas compliqué…lol Aux Etats unis sur les blogs de dév, ils se prennent le choux, études socios à l’appui et tout… C’est bien mais ça sert à rien… On sait que le jeu n’a rien à voir mais que le contexte socio-culturel, l’éducation parentale, oui. Stou.
 
Pire. GTA est montré du doigt pour des scènes de sexe. On touche des sommets de fauxcul-tisation. C’est déprimant.
 
Des fois on se complique la vie… Des fois, on te la complique.
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Me Myself&I

Petit point

J’ai fini mon beatN3, faut que juste que je fasse un petit mastering. J’ai commençé mon beatN4 et j’ai deux trois autres trucs sur le feu. Toujours pas fini ma sounddesign démo, ptin il manque des éléments, je sais pas quoi, mais je le sais.
 J’ai effaçé 70 pages de 700 trackbacks de mon blog et installé le Communityserver, une cms opensource en .NET. C’est ultra puissant, je viens de me ballader dans l’admin…oO Par contre j’ai une merde pour transférer les données de ce blog… J’aimerai profiter du moteur de recherche, c’est pratique. Et puis ya une skin qui poutre. L’inconvénient, c’est que je dois afficher un gif tout laid en bas de la page :/. Et puis sûrement que je pourrait pas utiliser Infopath now.. Donc au final je sais pas trop ce que je vais faire…Enfin bon c’est installé et ça peut servir.
 
Sinon hier après midi, c’était la fête du slip chez oim :) Certains diront que j’ai fait  ma grosse cochonne en 6 lettres (salope ?..), je vous laisse juger.
Miss capoeira se pointe au milieu de l’aprem. Un mois qu’on s’est pas vu. Elle m’offre un petit pot de fleurs blanches. Café-tarpé, on discute, on se détend. J’envoie ma playlist (Feist/Alpha/Morcheeb’/Monday Michiru, 5h 57mn). Après les "mondanités de base", on dit plus rien. Je somnole sur mon canap’, elle dans mon pouf. J’ouvre les yeux après un petit moment de rêve, on se regarde. je lui fais signe de venir me rejoindre; je lui caresse la tête longuement, posée sur mes genoux. Je me penche et lui embrasse chaudement le ventre. Puis je lui dégraffe son futal et le fait glisser jusque ses genoux. Je lui caresse le slip avec mes doigts tout en la couvrant de bisous là où je peux. Je lui re-caresse le haut de la nuque. On change de position, et je plonge ma langue dans son entrejambe pour n’en sortir que quand elle le veut. Elle gémit tout doucement et son talon gauche posé sur mes fesses se tord et danse. Je souris. Elle m’arrête après une montée plus sonore que les autres (ce qui ne valide pas l’orgasme, hein) et je la rejoins allongé sur elle. Tout habillé. On évite de s’embrasser, petite poussée d’herpès de sa part oblige. C’est là que je sors un peu du trip et que je me dis, c’est marrant quand même qu’elle me retire pas au moins mon t shirt. On discutaille. Je m’allonge sur le ventre et c’est l’heure du massage. Retirage de t shirt… Et elle masse excellemment bien. Tout les nœuds de mon dos sont exterminés un à un et je pense à tout ces appuis sur mon manche de basse, qui me font mal dans le dos (sisi jvous jure).J’ai envie d’hurler aussi tellement c’est bon…
 
Je lui rends la pareille. Pas aussi doué, j’ai néanmoins de l’endurance et la masse autant qu’elle, c’est à dire plus d’une heure. Elle sombre à moitié, c’est à priori bon signe :p.
 
20h45. Je lui fait des petites spaghettis bolo de base :/; mais elle est heureuse de voir le soleil se coucher. Quand on discute c’est incroyable comme j’ai du mal à l’écouter. Je me "fous de ce qu’elle me dit". Moi qui écoute attentivement les gens et en particulier ceux que j’apprécie, elle, bien qu’on se tripote et qu’on partage des moments d’intimité, je l’écoute d’une oreille et dans l’autre ya un *poum tzim poum tzim sboawww* de Bootsy. J’arrive pas à l’expliquer, et j’ai l’impression de lui manquer de respect (en gros je lui demande de tout répéter…), alors que dans les faits, je suis plutôt aux petits soins. C’est supra zarb. Ca me ressemble pas…
 
Yahourt/tisane tarpe diem. La nuit tombe. Une certaine gêne envahit la pièce… Du genre "qu’est ce que je vais bien pouvoir lui raconter…" Je suis en face d’elle à avaler 15 litres d’air en buvant mon truc au caramel, sur mon tabouret et elle est enfonçée dans le siège poire et regarde le ciel.
Je m’assoie à ses côtés. Elle plonge sa tête dans mon cou et je fais de même. Je suis incapable de résister à la tendresse. Absolument incapable. Et c’est là que elle, est possédée :D; chauffage, main balladeuse, râle et envie de me manger tout cru.
 
Je bas en retraite sur le canap. Elle me rejoint en virant le laptop. J’arrive pas à lui dire quoi que ce soit pour lui faire comprendre que j’ai pas envie, là. Que dans ma tête, ya un mélange de transposition d’accord de G, le rire et le souvenir de Elle, Sensi qui me regarde avec un œil désapprobateur&moqueur, la voix d’Alex’andra qui me disait la veille "ah, demain tu profites et tu tires ton coup"… jt’en foutrais moi, j’ai l’air d’un profiteur ? me disais-je en prenant les mains de la belle en face de moi. Je lui masse les mains. Oui ça me permet de les gérer aussi, bande d’esprits calculateurs. Elle se masse pas les mains (elle s’auto masse les pieds), c’est dommage ça déchire grave et là pour le coup l’expérience est de mon côté; je la liquifie en 2 mn. L’heure tourne.
 
Soudain alors qu’elle est collée à moi sur le canap elle me demande: "tu m’invites à rester dormir ?.." Et là, avec une insuffisance totale de bonne tenue et de Classe je lui sors: "euuuuh…non !" avec un sourire en coin très mal venu. Et en même temps j’avais super envie de rire, tellement genre "on la refait ! t’étais pas dedans harold…". On aurait dit un skèche.  Elle me fait ok en souriant. Crispée quand même. Vite on se ressert de la tisane, comme s’il fallait combler le trou sonore.
 
Ca me fout les boules, je me sens mal. Elle a pas envie de partir, elle est belle et rien que ses seins convaincraient 99.99% des mecs de la faire rester. On se lâche pas jusqu’à la porte. Je lui ouvre, elle me dit merci, je lui dis "c’est moi", me redit merci (pour la lumière) et je lui dis rentre bien. Elle est à deux stations de trom de chez oim.
 
J’ai vaguement fait un peu de son. Maté les infos&rss. C’était sympa cet aprem’ calin. Mais je suis en plein dedans maintenant c’est clair; les enfants adoptés qui font nimp’ dans leur vie affective. Ca y est, j’en suis un c’est plié. Tu sais, t’as un espèce de truc qui tient la route dans ta tête, et quand tu l’appliques dans la vraie vie, tu fais presque l’inverse. Malgré toi. Et t’en tires presque plaisir. Jeez. Ba.
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Music

Last night a DJ sav..*pumff, pumff*

Je lisais l’interview d’un musicien talentueux qui posait la question:" qu’est ce qu’un DJ, à part un type qui partage ses goûts musicaux, ce que tout le monde peut faire ?" Ben ouais. Encore, quand tout était en vinyl, je dis pas, mais aujourd’hui, quelle valeur ajoutée représente un DJ, face à un podcast, une playlist de 3 000 titres en random ?.. Absolument rien, oui. Ou pas loin.
 
L’argument de la personne qui sent l’ambiance et la fait tourner à sa guise en prend un coup; les DJs les plus intéressants sont ceux à la culture musicale la plus large, capable de te passer du Bony Prince Billy, comme du Nu Tone, Spinna ou White Stripes. Exactement ce que fais une playlist randomisée, qui ne siffle pas de verres gratos et coûte bien moins cher la soirée.
 
Bien sur, les plus grands ne disparaitront pas (les Keb Barge, MAW Guetta et autres Robert Namias) mais tout les autres risquent de se voir revendre leurs platines vinyls et Cds plus vite que prévu.
 
 
Je dis tant mieux. Real music 4 Real music lovers ;)