
E3 blues

La story: J’ai l’air sage non ? Cette année là j’ai pris une bonne trentaine d’heures de colle. Quasi toutes par la même prof (dont j’ai tout oublié, à part que c’était la prof de français et que je fumais ses tests de lecture et les autres élèves haut la main). Convocations sur convocations avec mes parents… Pas cool. Le mec à ma droite là, au doux teint d’Aspro 500 deviendra mon copain comme cochon, on se voit toujours, il est leader d’un groupe. De métal. Métal auquel il m’a introduit en cette année Benny B-esque, avec pour débuter, Iron Maiden et Helloween. Moi j’écoutais beaucoup les Beatles -et Jimmy Sommerville et un peu Paula Abdul, ça va- à ce moment là, ça m’a fait un choc. J’ai aimé. C’est aussi ma grande époque radio avec notamment "Bonsoir la planète" sur Sky. La libre antenne, trop fort. Et puis le retournement de cerveau en fin d’année au ciné: Akira. Nom de dieu de nom de dieu de…
La story: On s’était dit rendez-vous dans dix ans… Ben on voit à ma gueule que je m’éclate pas trop et j’ai bien du mal à me souvenir des gens… Mes meilleurs potes sont dans une autre classe et je me fais chier cette année là. Enfin en cours, parce que sinon c’est basket basket basket, baby-foot l’hiver, PC à mort (j’ai mon mien now et je mange du canigou en butant du nazi tout les soirs) Joy’ est ma bible et le week-end c’est Mégadrive chez mon pote Marc. Imaginez moi en plus, super fan du Prince de Bel-Air ("pshiiit") écoutant du Nirvana, Ugly Kid Joe, Guns&Roses et cie (Snap, Prince ? t’es fou) avec bonheur… Un drôle de grand écart.
La story: On se marre bien cette année là. Les matchs de basket s’enchainent, on revient en cours couvert de sueur chaque aprem’ du printemps. C’est Wayne’s World, les Simpsons, les films d’horreur/action (Freddaille et vendredaille 13, Rapid Fire, Van Dammeries et j’en passe), les Monkey Island (powered à la Pro Audio Spectrum 16 acquise par passage en troisième et boulot d’été), Thunder Force IV… C’est Nirvana au plus haut, les claques sonores Judgement Night et Chaos AD. On ricane avec des jeux de mots débiles genre Super Maëlla Kart ( "tititi titi-didi"…désolé), on pense qu’à nos paires de grôles, Air Max 180, Air Jordan VI (800$ la paire aujourd’hui) en tête. Moi j’avais les Huarache, ça passait. Laisse tomber les Pump, vas t-en. L’adolescence, cette première période sans pitié.
La story: Sandy était ma chérie et je crois qu’Isabelle trouvait ça dégueulasse qu’on s’embrasse sur la bouche en cachette. Premières pelles l’année d’après. Touchage et suçage de sesque ? Déjà fait en maternelle bande de curieux…
La story: Cour(ti)sage de filles avec Julien Proost, soulevage de jupes et baffes en retour (Sylvie ne rigolait PAS du tout avec ça), lettres d’amûr tout de rose vêtues, merci Stéphanie Gautier… Purée j’aurais dû les garder au lieu de les cramer. Enormes elles étaient. Peut-être qu’elle a gardé mes réponses. ^^’
La story: Pff, année hyper fast pour moi. Pleins de mini couples et d’histoires qui vont avec, gros convoitage sur Antonine la bomba… Grosses boums ("Ride On Time") chez Julie et Ludivine. 20/20 de moyenne en Mathématiques sur un trimestre pardon madame, pardon monsieur. Julien Fourcade me faisait pisser de rire. Une fugue une matinée avec Nicolas Bouvier. Récupérés par les flics (mon unique voyage à l’arrière d’une bagnole de keufs) non loin de Pontault après délation d’un vioque. Un mois de Bled à chaque récré pour la peine. Le fun quoi.
La story: Ben comme tout le monde, fin d’une période et bonne année… La Belle était Clémence, Julie était ma super copine et on passait beaucoup de temps à vélo avec les potes, façon fin d’E.T (punaise revoir des images de ce film me mouille les yeux). Seuls trois élèves (Christophe, François et Julie) allaient dans le même collège que moi et ça me foutait pas mal les boules quand même… Je remarque que peu sont sur la toile. Très peu même…