
Mais pour se désabonner les fraisiens (d’ailleurs je ne sais pas comment j’ai atterris dans la mailing list), comment je fais ?

Mais pour se désabonner les fraisiens (d’ailleurs je ne sais pas comment j’ai atterris dans la mailing list), comment je fais ?
Composing…
Juste pour dire qu’un p’tit solo de basse en une prise (certes un peu vieux, je vous dis pas comment aujourd’hui je fais mieux) est dispo sur mon stream et que si vous voulez un petit historique de la musique noire américaine des 80s en français, je vous conseille ce p’tit article qu’il est pas mal écrit. Avec un bon débat derrière.
Voilà.
L’analyse systémique donc.Tactac, Wikipédia:
"L’analyse systémique est un champ interdisciplinaire relatif à l’étude d’objets complexes réfractaires aux approches de compréhension classiques.
En particulier, dans certains cas, le schéma de causalité linéaire classique n’est pas opérant pour rendre compte du fonctionnement d’un ensemble, qu’il s’agisse d’un être vivant, d’un système électronique de régulation de température, ou autre.
Face à ce type de problème, il est nécessaire d’adopter :
- une démarche globale, en s’attachant davantage aux échanges entre les parties du système qu’à l’analyse de chacune d’elles
- en raisonnant par rapport à l’objectif du système (téléologie)
- en établissant les états stables possibles du système"
Je m’arrête là, le détail n’est pas important. J’applique à un niveau subconscient ces trois points sur… Je sais pas, tout. L’harmonie globale, le but et la stabilité sont des valeurs très fortes chez moi.
La démarche globale par exemple. Dans un post précédent San1080 s’attache à l’analyse d’une partie (la beuh) du système "drogues" si je puis dire, alors que je m’attache à l’ensemble du système en ayant le raisonnement suivant: les adultes ont besoin de soupapes pour décompresser qui peuvent être très addictives mais peu importe, ils en ont besoin pas de sentiments, analyse. Légaliser une des soupapes les moins nocives (voir un peu bénéfique tout comme l’alcool) est raisonnable et applicable. Non ? Alors legalize.
Et pourtant je passe un peu pour un taré. Alors que je ne fais que réfléchir de façon systémique. Un peu raisonnement de base en fait. Mais ça marche plutôt pas mal. Je sais ça s’appelle le bon sens, mais aujourd’hui ces deux mots ne veulent rien dire. La métaphore dans un monde complexe n’a que peu de sens justement.
*merde encore une analyse glaciale* (grillée lors de la relecture)
Pourquoi je suis comme ça ? Parce que c’est la seule manière d’exister et d’être en paix avec des univers et des milieux totalement différents et inconnus, ce que j’ai toujours vécu, intrinsèquement presque, grâce à mon adoption. Ca pousse à la discrétion, au silence, à l’observation et à éviter de faire des conneries qui pourraient nuire au long terme.
Ce qui est bien avec l’AS c’est que ça élimine toute "la mauvaise subjectivité": pleins de fois réfléchir de cette manière m’a amené à me retrouver en total contradiction entre ce que je croyais voulais bon et ce que l’analyse froide et dure m’indiquait. J’ai toujours switché mon comportement une fois l’analyse faite. Je ne triche pas. Je ne me mens plus.
Ce qui rejoint ce que disais Jon dans mon post précédent: l’analyse des systèmes à tendance à créer de la vérité ou au moins de la consistance, c’est vrai pour les systèmes de jeux (l’analyse des systèmes de jeux, c’est jouer) c’est vrai pour le système social (l’analyse du système social, c’est vivre en société), etc… Ce qui donne envie de les parcourir dans tout les sens, avec grand plaisir.
Deux questions émergent avant que je ne lâche le clavier: pourquoi les gens intelligents que je cotoie ne raisonnent pas plus souvent de cette manière ? Et deuxième question plus perso: je me demande bien ce que je vais être dans dix ans.
J’étais en train de fouiller un peu la législation des drogues et je me suis rendu compte de choses que je ne savais pas et il faut que j’en parle.
Je suis plus que décidé à ne plus me cacher, à parler, et à régler le problème. La science me donne toutes les raisons de le faire, je ne veux plus me planquer et franchement, faites pareil sinon on s’en sortira jamais.
Alors qu’est ce que j’ai découvert ? Ben que l’illégalité du cannabis est directement imputable aux US. Pire, toute la galère qu’on subit en tant que consommateurs est née d’une seule et même personne ou presque, ainsi que de son acharnement envers le cannabis:

Meet the AssHole Number One, Harry J. Anslinger.
Le rapport avec la France ? la convention unique sur les stupéfiants de 1961, dans laquelle le cannabis fait parti des substances interdites, provient directement du Marijuana Tax Act américain de 1937. Cette loi qui va rendre le chanvre interdit a été présentée et poussée par cet homme ci dessus, qui ne manquera pas de mentir éhontement pour faire passer sa loi de merde. Avec une belle couche de racisme. Ci joint quelques extraits croustillants:
The following are excerpts of Mr. Anslinger’s testimony before a Senate hearing on marijuana in 1937:
"There are 100,000 total marijuana smokers in the US, and most are Negroes, Hispanics, Filipinos, and entertainers. Their Satanic music, jazz, and swing, result from marijuana use. This marijuana causes white women to seek sexual relations with Negroes, entertainers, and any others."
"…the primary reason to outlaw marijuana is its effect on the degenerate races."
"Marijuana is an addictive drug which produces in its users insanity, criminality, and death."
"You smoke a joint and you’re likely to kill your brother."
"Marijuana is the most violence-causing drug in the history of mankind."
C’est INSANE. Mais l’amérique blanche condamnée à payer de lourdes amendes (2000$) et à passer cinq ans en taule si pris en train de fumer ne s’opposera pas à cette loi. Il ne faut pas oublier la période pré WW II, la fin de la prohibition sur l’alcool. Même si la MaryJane était connue pour être à peu près inoffensive socialement, les gens devaient passer leur temps à être bourré (fin de la prohibition, 1933) pour laisser passer un truc pareil. Les communautés noires et latines qui ne s’arrêteront pas de fumer prendront chères durant les décennies suivantes. Oui, ils remplissent les prisons américaines et oui, c’est souvent pour possession de weed… Socialement ça ne dérange aucunement l’Amérique blanche au pouvoir et j’ai comme l’impression qu’on pourrait faire le parallèle avec la France blanche d’aujourd’hui et son pinard…
Le pire avec cette convention unique sur les stupéfiants de 1961, c’est que le cannabis est considéré comme une des trois principales substances avec l’opium et la cocaïne. C’est à dire que toutes les drogues de synthèse ne rentrent pas dans la convention: barbituriques, tranquilisants, amphétamines, par j’imagine gros lobbying de l’industrie pharmaceutique ne font pas partis de la convention alors que je suis à peu près certain qu’ils pourrissent le tissus social plus que la beuh. C’est même clair.
Attendez c’est pas fini. Ca c’est pour le côté psychotrope de la plante. Mais pour le chanvre industriel ? Même combat. Combo Pression économique + Lois.
Le chanvre est utilisé depuis toujours (néolitique). Le chanvre est devenu mal vu le jour où les US et l’Angleterre, en pleins booms économiques avec la révolution industrielle, produisaient et créaient leur richesse sur l’exploitation du coton puis sur les fibres synthétiques. Le chanvre étant un concurrent plus que sérieux:
Vous imaginez les répercutions pour l’Empire Anglo Saxon qui se faisait des couilles en or avec l’Inde ou les US qui faisait pareil avec le commerce (et l’esclavage) de leurs champs de coton ? La fibre synthétique et en coton ne résiste pas beaucoup, alors les gens se rachètent des fringues ! Alors que les vêtements en chanvre sont apparemment, assez inusables:
"I have always known, intectually, that hemp was suppossed to make great clothing & it has a million & one other uses as well. But, it wasn’t until I put my hands on these nearly 200 YEAR OLD pieces of fabric that I realized why industry would want to fight this plant. It lasts, if not forever, then for a couple of life-times or more. How on earth would they be able to generate profit, if we weren’t wearing holes in our Chinese factory made clothing every two weeks?"
Pour en revenir à notre cher pays, saviez-vous que la France est le premier producteur de chanvre industriel d’Europe (50 000t par an, soit la moitié de la prod EU) deuxième producteur mondial derrière la Chine ? Que la France possède la plus grande variété au monde de semences ? Que Chennevières sur Marne ou la Cannebière sont des mots issus de l’ancienne culture du chanvre, très développée avant la pression gouvernementale et industrielle, et pour preuve (voir Anecdote):
"Aux États-Unis, l’industriel Dupont de Nemours, inventeur du nylon, fut l’un des principaux acteurs du lobbying anti-chanvre, qui déboucha en 1937 sur le Marihuana Tax Act, aux côtés des magnats de l’industrie papetière (qui détenaient une partie de la presse et des forêts). Harry J. Anslinger, commissaire du bureau de lutte contre les narcotiques de 1930 à 1962, promoteur de cette loi qui rendit la culture du chanvre impossible économiquement, était le neveu du banquier Andrew Mellon, l’un des principaux financiers de DuPont de Nemours."
A GERBER PUTAIN. Me dire que cette lutte de tout les jours presque pour obtenir de la bonne herbe est le fait de dés pipés il y a 70 ans… IL FAUT QUE CA CHANGE.
España, yo te Quiero mucho. Mais mucho quoi.
Vendredi soir, je me suis fumé un grand cru. Une belle petite tête de weed que j’avais gardé au frais pendant six mois en mode écureuil. Le genre de tête ultra compacte que quand tu l’éclate ça fait boule puante. Sauf que ça sent bon pour le connaisseur que je suis. Un soupçon de tabac pour que ça se consume proprement et c’est parti.
Ca faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé les yeux éclatés. Cette vague de chaleur et de sérénité qui monte, les étiquettes qui chauffent. Mieux vaut ne pas penser au sexe à ce moment là sinon ça fini avec les mains dans le fute direct. Le temps qui ralentit, la fin d’une semaine rondement menée, conclusions, sourires… Cette fumée légère qu’on peut étirer à l’infini dans les poumons (impossible d’inspirer autant avec une clope et encore moins avec du mauvais matos sans tousser comme un tubard) et ça monte, ça monte…
Ca y est j’ai vraiment du mal à réfléchir et c’est pas grave, c’est vendredi soir au menu du Digg (la plus grosse communauté de fumeurs de ganja du net) pour rigoler, du Tony Hawk DS pour cruiser un peu, du EHC pour rigoler, un peu de musique parce que les oreilles sont tellement titillées qu’elles veulent créer. Rho le bon gâteau devient atrocement délicieux. Chuis tout speed. Je chante par dessus mon disco funk je vais sous la douche, mort de rire en repensant à des commentaires. Je vais me coucher, je me masturbe et jouis à en trembler, chuis tout sec je bois 25cl d’eau. Je me sens si bien. Je m’endors en 47 ms à peu près. Tout souriant bien sur.
La weed qui tourne depuis des mois sur Paris, c’est vraiment du picrate moisi. Je vous mets au défi de me trouver un plan qui occis.
J’y étais yep. Cette semaine j’ai pas trop été dérangé par la grève. Une copine me dit que la signalisation est plutôt efficace en ce qui concerne les horaires des trains. J’avais des doutes. Hier je mate les horaires, un train par heure sur le E, ok. Ce matin je check pour le A (correspondance pour le E), un sur sept, mmmoké. Je gère, je pars deux heures avant que prévu et puis voilà. Sur le quai fermé d’un côté, une voix annonce qu’il n’y aura pas de RER de la mâtinée. Ha d’accord. Je vous hais si fort que l’idée me vient, j’ai envie de défoncer un truc. Je vois que le distributeur de boisson à côté de moi à déjà pris cher cette semaine, je me ravise.
"Allo papa…"
Sauf que papa ne sera pas là à faire le taxi cette semaine pour ma petite soeur et que j’ai un entretien d’embauche à l’autre bout de Paris mardi. Et que tout ça, c’est même pas grave parce que je peux m’en sortir en comptant sur une famille soudée et des potes de confiance. Tout le monde n’est pas dans cette situation.
Alors je suis allé me peler le jonc avec tout plein de gens, en ayant vu qu’il y avait manif cet aprem’ sur le net. Bonne ambiance, essentiellement apolitique, beaucoup de libéraux dans l’esprit forcément, des gens de tout âge, à vélos à pieds et qui travailleront demain matin, eux. "SUD RAIL au travail" avec du Gloria Gaynor s’échappant d’un sound system entouré de gens souriant après le petit ulcère du matin, ça fait du bien.
Tes infos, tu peux te *tuuut*
Malgré tout, total respect aux gens des transports en commun qui travaillaient aujourd’hui. Il faut juste convaincre vos collègues maintenant. Et ce soir s’il vous plait à coups de pieds dans le cul s’il le faut.
Ah et une requête: personne pour entarter Bernard 68pourtoujours Thibault ?
Et il sent la campagne…(via DiggBBC)
To grok (pronounced GRAHK) something is to understand something so well that it is fully absorbed into oneself. In Robert Heinlein’s science-fiction novel of 1961, Stranger in a Strange Land, the word is Martian and literally means "to drink" but metaphorically means "to take it all in," to understand fully, or to "be at one with."
Il n’y a pas d’équivalent français mais on pourrait traduire par "totalement intégrer, profondément comprendre et apprécier". C’est l’étape ultime et finale de l’apprentissage: on commence, on se plante, on jauge, on se plante, on apprend, on mémorise, on utilise toutes nos capacités pour au final complètement faire ça en tâche de fond ou presque. Sans se planter.
Que ce soit pour finir un shoot’em up ou pour comprendre une langue non maternelle, même combat. En ce qui concerne les jeux, toute la difficulté de la création de designs réside sur ce grok, qui doit trouver un équilibre proche de la perfection pour qu’il passe l’épreuve du temps. Et c’est toujours chez les joueurs acharnés que l’on peut le voir le mieux:
Ca, ça s’appelle groker comme jamais (il y a aussi ce Double Ikaruga dans le genre CPUburn du cerveau). Ca, c’est la preuve que le game design et la réa sont pour ainsi dire parfaits: la fenêtre donnant les pièces suivantes, les jeux de couleurs et les sons, le fait de pouvoir bouger ses pièces au dernier moment tout ces petits trucs qui paraissent aller de soi (il fallait y penser et surtout, régler tout ça) permettent à cet être humain de naviguer dans des contrées quasi insoupçonnées de nos capacités (ce genre de profil est même recherché dans certains domaines comme la finance).
Ne croyez pas que cela soit possible avec tout les jeux. Un jeu bancal ne passe pas l’épreuve du psychopathe qui passe ses journées dessus. Si le jeu a des faiblesses, elles sont immédiatement localisées, même les plus imperceptibles et les joueurs passent au jeu concurrent.
Cela explique en parti pourquoi créer de nouveaux genres est si si si si dur et risqué. Et accessoirement pourquoi les sticks d’arcade seront je pense, toujours là (plus rapide que les pouces les autres doigts de la main, sans compter la main elle même ni le corps qui bouge, ça vaudrait presque un post; pour la fin d’année si vous voulez me faire plaize, n’hésitez po).
Excité, la nuit fut courte. Je crois même qu’on était trop excités l’un et l’autre pour pouvoir jouir convenablement et heureusement, il n’y a pas que ça…
En fait ça faisait vraiment un bail que je n’avais pas ressenti la chaleur contre mon corps et rien que ça, j’aurais pu m’en satisfaire. Quand on mange peu, on a pas besoin de beaucoup et surtout quand il y a d’un coup tout, ça fait indigestion. Hier c’était un peu l’indigestion de bonheur, beaucoup de mal à contrôler quoi que ce soit (pas éjac précoce non plus hein ‘ttention quand même) heureux mais en même temps un peu énervé contre moi ("quoi ? pas de masterisation ? non mais dégage" me fait mon Je) un peu contre la situation de deux amis qui se font du bien.
Allongé dans mon lit, elle me massait d’avant en arrière, tout le corps. Nu sur le dos les yeux fermés, je me disais "attrape moi… Attrape moi…" pétri à pleines mains.
La vache. J’avais oublié comme ça faisait du bien de se sentir physiquement vulnérable face à quelqu’une de tendre. Je crois que zzZz