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You ! Everybody

Parlons musique. Je suis pas allé en concert depuis fin Juillet mais s’annonce quelques concerts pas piqués des vers: Brass Construction, Jaguar Wright, Kindred and the family Soul, Maceo… J’essaierais d’en être, malgré la taxe d’habitation sa mère qui vient de me tomber sur le paleteau.
 
Je voulais vous parler du prochain concert auquel je vais assister, parce que faut venir nombreux, c’est pas cher, 19 euros ET de qualitai. Concert du groupe New Yorkais Gr0ove Collective au Tryptique.
 
In english in the text
 
"Live funk, hip hop, jazz, jamming, Afro-Cuban, soul, dancers, DJs, tapers, jazzheads, club remixers; this is Jam Band Music, this is Groove Music…this is Groove Collective.

For nearly a decade, Groove Collective has been transcending categories with one goal in mind: to move listeners’ minds and feet. Long before the term "jam band" hit the scene, this crew of New York City-based stylistic adventurers was laying down grooves that buzzed with funk, jazz, house, Latin and every party-inducing sound in between. Jam? These guys helped shape the modern definition.

"We’re from all around the world — different countries, different backgrounds — you name it", explains drummer and producer Genji Siraisi, "but when the group plays together, life becomes simple again — we want our music to be lush, undeniable, beautiful, and of course, danceable."

ROOTS

New York City… early 90’s. The roaming Giant Step party is where underground DJs and musicians really came together, and where the Groove Collective first made its mark. Previous releases on Reprise ("Groove Collective," produced by Gary Katz), Giant Step/Impulse (the self-produced "We the People"), and most recently Shanachie ("Dance of the Drunken Master") all charted on Billboard. Their Beatles "I Want You," dance remix (produced by Eric Kupper) became a club hit, and "Lift Off", a remix by Salaam Remi (Fugees), made NAC heavy rotation.

In recent years, the band has opened for and jam with James Brown, toured with the Dave Matthews Band, played on MTV’s Red Hot Gershwin Groove special, and was featured on a live one hour BET On Jazz special. They’ve backed the likes of Tupac Shakur (voted #2 all time live Hip Hop performance on MTV), Morcheeba, Pharcyde and Natalie Merchant, and have shared stages with some of the biggest names in music, including Erykah Badu, Isaac Hayes, The Roots, Guru, and Tito Puente. Their uniquely NYC sound has criss-crossed the globe making stops at Switzerland’s Montreaux Jazz Festival and Paleo Nyon Festival, Denmark’s Roskilde, Netherlands’ North Sea Jazz Festival, Newport Jazz Japan (with B.B. King), and a week at Tokyo’s Blue Note. Groove Collective just returned from a 2002 tour of Europe featuring guestsoloist Fred Wesley and a trip to Moscow with guest artist P-Funk Co-founder Bernie Worrell

The pioneers of groove music, Groove Collective, is still morphing and expanding with the 2001 release of "It’s All In Your Mind." (Shamachie)and the self-release Live album …don’t miss the opportunity to experience the music live — Groove Collective may sound great on CD, but live, they’ll blow you away.

When recently asked to describe the band, a member responded…

"Part social experiment, part musical experience; We’ve tried democracy, communism, capitalism, dorian, chromatic, mescalydian, starvation diets, sleep depravation, meditation, mediation, co-op, cooped up, disco-ambient-futura-trance-jungle-drum and bass-trip hop-hip-acid-transistor-funk-rock-psychedelic-silicon-hard bop-big beat-tube-electronic-live-dub-salsa-mambo combo with a twist… and you know, I think it might be the next big thing!"
 

 

Je prépare un ‘roldCast (ça y est je maitrise o//) pour le coup ^^ Ou si vous êtes vraiment curieux, faites tourner votre client P2P préféré ou surfez la section AV (berk de l’asp) du site, pour vous faire une idée. Perso j’adore et je suis bien heureux d’aller voir enfin en vrai, ce que donne ce collectif de gr0oveurs des temps modernes…Miam !
 
Ah oui c’est Jeudaille prochain, dépêchez vous ! (il doit rester des places à priori, c’est pas Johnny…)
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Portrait of Jaco

Je parle jamais musique, j’abuse. En fait à chaque fois que je veux me lancer dans un post sur un sujet, je peux partir pour 3 heures, ce qui n’est pas trop possible.
 

Je viens de finir le bouquin sur sa vie, "La vie extraordinaire et tragique de Jaco Pastorius" par Bill Milkowski. Quelle fin abominable. Quel bassiste. Beaucoup dises que c’est les drogues dont l’alcool qui l’ont tués. D’autres que ce sont les femmes (il en a eu trois), d’autres que ce sont les histoires qui en découlent (ne plus voir ses enfants une fois séparé)… Moi mon avis perso, c’est que c’est cette foutue religion qui l’a eu.
 
Parce que Jaco était un fervent catholique, son arrivée au sommet, le style de vie du show business (et j’imagine mi 70s) l’ont déboussolé. La religion s’insinue et crée cette sorte d’extrémisme qui fait que soit tu touches à rien de ce qu’on te propose, soit tu y vas pied au plancher. Soit tu pêches pas, soit tu pêches à donf. Le tout avec la culpabilité qui va avec. C’est tellement vrai pour d’autres artistes de cette époque que je comprends pas pourquoi  on le dit pas plus. C’est d’aillleurs pourquoi peu en sont sortis indemne.
 
Bref le père Jaco ne touchait à rien et jouait jouait jouait durant des heures, des tournées en Floride et son but de devenir le meilleur bassiste de la planète s’accomplissait, il avait une vingtaine d’années. Quel putain de culot quand même. Il était si énergique que quand il ne jouait pas de basse il faisait du sport, baseball, basketball etc… constamment. Une pile. Et puis en entrant chez Weather Report et dans la légende, il a commençé à boire. Macho man, bataille de celui qui encaisserait le mieux une cuite avec Joe Zawinul, etc… Le genre de conneries qu’aujourd’hui, les enfants du capitalisme ont testés avant la vingtaine. Mais quand t’as trainé ton cul de grenouille de bénitier dans les églises durant les 60s, tu testes ça à 30 ans. Et ça te ruine. Bingo. Autant il accomplira ses meilleures prestations bassistiques live à cette époque, autant il commence à débloquer car la vie de tournée n’est pas facile non plus. Sa femme et son enfant lui manque et quand il divorcera, cela l’emmènera à siffler encore un peu plus de bières. Et ainsi de suite. Sans compter ses extravagances (courir à poil sur scène, prendre un solo et démollir complètement le morceau, claquer les avances dans tout et n’importe quoi) le jazzrock étant de moins en moins côté, l’industrie du disque lui tourne le dos fin 70. Et Jaco de plonger dans la coke.
 
En même temps comme dis Mike Stern (guitariste et pote de Jaco) que j’ai vu au Parc Floral de Paris cette année que je me disais qu’il avait dû bien se mettre dans sa jeunesse vu la tronche, "a cette époque, TOUT les musiciens étaient cokés". En même temps c’est déjà mieux que l’héroïne qui trainait dans les années 40s. Il faut savoir que la coke/alcool font très bon ménage dans le sens qu’ils s’annulent plus ou moins et que du coup tu peux en prendre plein. Enfin j’ai pas testé mais à ce que j’ai pu voir, c’est ça. Oui c’est con. Mais c’est comme ça que les 80s vont passer pour Jaco et tant d’autres.
 
Jaco après avoir été au top du monde, tournées mondiales sur tournées mondiales, élu meilleur bassiste plusieurs fois, était durant les 80s un poivrot qui dormait dans les rues de New York, à moitié dingue à jouer au basket toute la journée avec les clodos du coin et à jouer de la basse le soir avec les potes qui voulait bien de lui dans les bars Jazz de la grosse pomme. C’est à dire de moins en moins. Car tout le temps bourré et sans aucune capacité à se gérer. Il finira défoncé par un videur un matin de 87 (Perte d’un œil, et de son bras gauche tellement il se fera tabassé la gueule).  Il mourra quelques jours plus tard, uns fois les machines débranchées.
 
 Je raconte ça parce que si vous avez entendu ses lignes, mélodies, cette façon unique de toucher la basse, cette dextérité, cette maturité, cette maitrise absolue de l’harmonie… C’est pas possible de l’autre côté, d’être à la masse, de finir comme ça. Ca colle pas. J’arrive toujours pas à le croire. Ce type aurait été libre dans sa tête, sans dogme religieux de merde (il s’est pris pour Jesus un moment), il aurait surmonter ces histoires et ces moments difficiles de la vie. Et en 2005, qu’est ce qu’il nous ferait ?.. Dommage. En tout cas il nous a laissé des morceaux de fou. Et à chaque fois que j’ai un peu mal au poignet sur ma basse je me dis "mais genre, regarde ce petit fluet de Jaco qui te owne en résistance; vazy bouges" et je me remets à bouger mes doigts, avec une petite pensée pour ce grand homme.
 
Peace man.
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Il jouait du phonetel debout

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
The Handy Dandy (concert/performance 2005). Quartet de geeks autrichiens avec des téléphones mobiles en guise d’instruments. Ils se connectent aux ordis portables via bluetooth et contrôlent la synthèse sonore. On comprend vite pourquoi il ya une bouteille de sky au centre de la photo.
 
[via MusicThing]
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Feet don’t fail me now

Lundi soir, c’était P-funk power à l’Olympia, avec tout de même the Family Stone en première partie. Bon ok sans Sly, ni Larry, mais toujours Greg (batteur/producteur de la Family Stone et surtout du premier LP de Betty Davis) et Gail au chant/guitare qui déchire tout. Mais ce n’est que le tour de chauffe et cette heure et demi passe vite… Le rideau tombe, on rallume les lumières et on prépare la scène pour la suite… Car après c’est 23 personnes qu’on retrouvera sur scène… Aint’ nothing like a jam y’all
 
Une putain d’affiche…photo: WB
 
Set list from Funkygirl:
 
1) ALICE IN MY FANTASIES (Intro Bernie WORRELL, inclus “Frère Jacques” ;o) )
2) COSMIC SLOP (steve boyd lead puis solo mike)
3) BOP GUN (avec steve boyd)
UNDISCO KIDD (lead belita woods) ????
4) FUNKENTELECHY (gary & steve, rythm et solo mike)

George Clinton arrive…
5) AIN’T NUTHIN BUT A JAM Y’ALL (lead george version molle)
6) GIVE UP THE FUNK
7) UP FOR THE DOWN STROKE
8) BOUNCE TO THIS (avec un solo énorme de Blackbyrd)
9) Solo de Violon et titre avec la violonniste : Titre ???
10) MAGGOT BRAIN (Hampton Solo)
11) ONE NATION UNDER A GROOVE
12) FLASHLIGHT (version longue … avec Intro “WE DO THIS” qu’on trouve sur l’after de Prince du ONA live… / SOMETHING STUNK AND I WANT SOME avec Sativa qui vient rapper pour la première fois + re FLASHLIGHT )
13) KNEE DEEP (lead greg thomas – Avec un énorme solo de Hampton à la fin…)
14) GET THE FUNK OUT (retour de Sativa)
15) ATOMIC DOG : Final…

3h20
 
Le son est puissant, les morceaux aussi si vous ne les connaissez pas, je ne peux que vous conseiller des live P funk comme le Live & Kickin. Durant le concert tout le monde tourne, sauf les cuivres et la basse. Deux trois chanteurs, deux trois chanteuses, un par un, deux par deux, tous ensemble, harmonies vocales appel/réponse avec le public, rap tout l’inventaire du chant afro américain y passe. La rythmique est over lourde et imprime le corps et la tête d’un mouvement de balancement irrésistible. C’est doux comme de la Soul puis dur comme du Rock puis gr0ove comme du Funk… Voir tout d’un coup. Le P-funk c’est une alchimie assez incroyable et très difficile à retranscrire, faut vraiment l’écouter/voir pour le croire, surtout avec les déguisements et autres jeux de scène liés à l’univers déjanté de la galaxie Pi.
En tout cas c’est une expérience inoubliable et s’ils passent par chez vous la prochaine fois n’hésitez pas. A plus de 60 ans et avec tout ce qu’il s’est injecté dans le corps, George n’en a peut-être plus pour longtemps… Quoiqu’il fait encore des tournées… Le P, ça entretiens… MAKE MY FUNK THE P FUNK !
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335 powaaah

Vendredi soir, rue des petites écuries 22H00, concert de Lee Ritenour and friends. Lee est un guitariste de studio, un requin de stud’ comme on dit, qui a commençé sa carrière in the mid-70s, âgé d’une vingtaine d’années. une trentaine d’albums solo, une liste de crédits sur disque longue comme le bras… Rien à dire en fait, respect ! Particularité; extrèmement versatile, capable de jouer blues/jazz/bossa/rock/classique toujours avec aisance et originalité.
 
Mais je laisse la parole à mon voisin de concert, l’inénarrable mista Wonder B qui nous fait le récit de cet excellent concert (30 euros avec le tacosse \o/) sur Funkhome.com.
 
 
"Magnifique ce concert… pour une fois assis au New Morning donc déjà pas d’angoisse quant à la chaleur… les meilleurs conditions… presque au niveau du Jazz Club du Méridien Porte Maillot… les connaisseurs apprécieront… LOL

Ensuite… les musiciens ont demandé que personne ne fume dans la salle (comme Weapon of Choice… les Californiens montrent le chemin!)… re-topissime… et tout le monde s’est tenu à carreau… bref on était dans la musique à fond… sans perturbations…

La lumière s’éteint… et voilà Patrice, Brian, Alex, Ernie et Lee qui s’installent… le son… dès la première note… limpide comme du cristal… magnifique (je me répète mais bon c’est dur de trouver des termes élogieux sans se répéter… et ce n’est pas la dernière fois que je vais employer ce substantif!)

Que dire de Lee… (et de ses ‘compadres’ bien entendu)… une fluidité, un délié, une attitude, tout comme le sourire béat qui illumine son visage qui respire la gentillesse… bref tout tend vers la perfection sans effort aucun… je pense que pour les guitaristes dans la salle çà doit presque être effrayant cette décontraction dans la difficulté… attention… difficulté ne doit pas faire penser à démonstration technique…

Non… c’est comment dire… magnifique! Ah flûte j’y reviens… une inventivité toujours renouvelée dans les solos mais qui ne ressemble pas du tout à un assemblage de plans techniques pour en mettre plein la vue… si vous voyez ce que je veux dire… bref de la soul dans chaque note dans l’éthymologie même du terme… une musique qui s’adresse d’abord au coeur… une sincérité poussée dans chaque variation, chaque frémissement des 6 cordes… bref tout simplement un des guitaristes qui m’a le plus émerveillé depuis longtemps et je ne suis pas le seul si l’on considère la pléthore d’artistes qui le réclament sur leurs enregistrements depuis plus de 30 ans…

Passons un peu aux autres parce que sinon je vous en beurre trois tartines sur le gars Lee…

 
Patrice en premier puisqu’elle est affichée en grosses lettres sur le flyer…
Là pas de ‘Forget Me Nots’ ni de ‘Feels So Real’ ni de ‘Let The Music Take Me’… elle est au service de la musique de Mr Lee.
A près de 51 ans (en Septembre) la toujours sémillante Patrice nous montre son talent inversement proportionnel à sa taille… et çà veut dire beaucoup LOL
Elle semble un peu timide, réservée… en tous cas concentrée… elle l’annonce en français entre deux morceaux… ‘nous sommes très heureux d’être ici à Paris et de partager notre passion avec vous’…
Elle aurait bien dit quelques mots de plus (qu’elle avait dû préparer soigneusement) mais comme elle s’exprime lentement de peur de faire des fautes, elle se fait sans arrêt couper le sifflet par des cris du public…

Ce n’est pas grave… elle joue ‘avec ses amis’ dit-elle, et son ‘patron’… Hahaha c’est vrai qu’elle est attentive à chaque directive de Lee, mais elle sont lancées sans autoritarisme aucun… comme son jeu et sa personnalité sont suaves, ses mouvements le sont aussi… il fait un petit geste fluide au dessus de sa tête, un haussement de sourcils, ou un minuscule mouvement vers la personne qu’il veut lancer en solo et hop çà tourne…

Patrice passe du piano demi-queue à son clavier électrique et vice-versa avec bonheur, et elle nous ravit par son phrasé et ses réponses aux piques guitaristiques avec lesquelles Lee l’aiguillonne…

A la basse Brian Bromberg… quand on le voit on ne pourrait pas dire qu’il a une tête de musicien, encore que je me demande bien ce que peut-être une tête de musicien… LOL Mais bon si on avait des doutes dès les premières notes sur sa contrebasse Allegro Electro acoustique bleue plantée devant lui, on sent le même style que chez son Boss… fluidité, extrême technicité au service tout entier d’une musique où le feeling doit impérativement se mixer au mieux avec la technique, et l’émotion ressortir toute entière pour nous convaincre que tout çà est très simple et semble d’une facilité déconcertante… Qu’est ce qu’ils doivent créer comme vocations chez les gens qui les regardent… c’est seulement APRES que les jeunes élèves doivent réaliser l’étendue du chemin qu’il leur restera à parcourir pour arriver péniblement à la moitié de la limpidité de ces monstres sacrés!

Il joue sur cet instrument, assez fascinant par le son énorme dans les basses, avec les yeux fermés… çà devient terrible quand il descend dans les gammes et donc qu’il remonte sa main vers la tête de l’engin… il nous assène ces infra basses avec des vibratos qui nous remuent les tripes… moi pour parler trivialement j’ai kiffé ma race grave!!!!

Inutile de préciser (au cas où l’ombre d’un doute subsisterait) que quand il passe à la 4 cordes électrique, c’est du même tonneau…
Oui, il n’y a pas d’effet de mode avec de la 5 ou de la 6 cordes… il hallucine tout le monde avec 4 cordes à l’ancienne… enfin… à la moderne devrais-je dire, car bien qu’il bouge à peine sa main, on se prend des claques comme si Louis Johnson était en train de faire son karaté sur l’engin… un son Kolossal avec un grand K (oui je sais c’est un C en français… mais là on dépasse les bornes territoriales… ce n’est plus du over lourd, c’est du supra-lourd!)

Il slapotte nos tronches ahuries sans une goutte de sueur… çà énerve LOL Mais alors quand il se lâche dans un solo… on en prend pour son grade! Mais le sérieux de la musique ne l’empêche pas d’envoyer au milieu d’un solo un extrait de Come Together des Beatles qui fait marrer Lee et que le public impeccable et sans être sollicité conclut par ‘…Over Me’ sur la dern ière note, pile poil dans le tempo! Enorme!

Alex Acuna… Un Péruvien débarqué de son Altiplano lointain… Un messager Inca (il a vraiment une tête d’Indien des BD de Hergé) descendu du lac Titicaca d’où il pouvait admirer le Popocatepetl (à défaut de le gravir LOL) un sommet des Andes… mais qu’est ce que je raconte…??? D’où je tire çà… ? De nulle part… de mon imagination stimulée à son maximum par ses roulements cataclysmiques, ses déchaînements sur les cloches, les cymbales, les toms, les timbales, la caisse claire et la grosse caisse… loin de certains jazzeux qui vous endorment à la moindre occasion, son énergie déborde… il envoie voler une de ses baguettes en plein morceau… Bof, pas de quoi s’en faire… un gars lui ramène et au lieu de recommencer à s’en servir… non il la tient sur son épaule comme un bâton sur lequel il aurait accroché un baluchon et continue son barouf avec une main!

De même pendant le rappel, il s’énerve à foison, jusqu’à ce que de guerre lasse un des deux toms ne décide de rentrer dans sa caisse avant la fin du concert… il tombe par terre et Alex continue sans sourciller… LOL

Grave! Peut-on monter d’un cran?
Oui avec Alex, çà s’appelle : gravissime!
Et c’est lors du passage acoustique ou Lee nous étrenne une guitare sans corps apparent, qui, nous explique-t-il, est faite exprès pour les moments chauds puisque son ventre n’est plus couvert par ses grosses Gibson demi-caisse! Air-conditionné guitaristique!
Pendant ce morceau donc, Alex quitte son kit et s’assoit sur une grosse caisse genre carton à chaussure de taille (ou plutôt format caisson de basse de système surround) et commence à taper dessus comme sur un Djembé, sauf que là vu qu’il est assis dessus, il tape sur les côtés… chaque face du cube émet un son différent, et sur chaque face le centre fait office de grosse caisse tandis que les coins supérieurs sont les caisses claires et snare… il tape si vite qu’on n’arrive plus à voir ses doigts… c’est vous dire s’il ne s’économise pas! Très physique comme engin. Vraiment un instrument ‘muy especial’!

Bref une grosse découverte (en live) que cet Alex! (ndharold: je sur-confirme)

Reste Ernie Watts… notre sax ténor est d’un calme Olympien… tout juste s’agite-t-il quand dans la présentation du groupe après le passage acoustique, Lee ne le cite pas… c’est vrai qu’il n’a pas soufflé dans son engin… mais il a joué de la Cabassa, cet engin qu’on tient dans une main par un manche pendant que l’autre main fortte latéralement sur la tête faisant ainsi remuer une maille en billes de métal qui provoque ce son de serpent à sonettes LOL
Bref Ernie demande à ce qu’on reconnaisse ses efforts et Lee s’éxécute de bonne grâce plongeant Ernie dans une joie énorme ce qui fait rire toue la salle.

Mais quand il souffle… alors là on comprend mieux pourquoi Lee joue régulièrement avec lui depuis plus de 25 ans puisque j’ai fait dédicacer un disque où ils collaborent déjà en 1978… Bref Ernie est le doyen du groupe mais il s’ingénie à faire oublier cet état de fait… Il joue relativement peu (empoignant à chaque fois sa ‘cabassa’ quand il cesse de souffler) mais jamais pour ne rien dire… c’est parfait d’intensité et de concision. Et puis le ténor on l’entend rarement dans le funk… y’a plus d’alto voire de piccolo, même de baryton (Doc Kupka). Mais le son chaud d’Ernie nous rappelle bien vite que c’est une option qu’on devrait remettre au goût du jour. Ernie nous fait rire comme son collègue bassiste en envoyant dans le dos de Lee qui s’appprête à relancer la machine au cours d’un morceau, les 5 notes mondialement connues de Rencontres du 3ème Type! Lee se retourne instantanément et son sourire s’élargit encore jusqu’à lui couper le visage en deux! Attention Lee tu vas te décrocher la mâchoire!

Bref l’union de ces 5 pointures mondiales m’a filé une banane pendant plus d’1h45 (durée avec rappel)
Pour le répertoire, du ‘classique’ Lee, de "Captain Fingers" à "Rio Funk" mais aussi un morceau tiré du dernier DVD ‘Overtime’ qui dépote sévèrement…

Pour faire court (heuh excusez moi… c’est une image, parce que là je suis en train de battre des records de longeur de post) c’est une musique qui s’adresse à tous les sens…
Du cerveau qui reste médusé devant tant de dextérité et qui se demande comment ils font pour que tous ensemble, ils parviennent à garder une cohésion parfaite… et au coeur, grâce à la qualité de l’interprétation, à la joie qui est visible sur les visages de tous les membres du groupe, surtout sur celui de Lee, qui j’y reviens arbore une banane en travers du visage du début à la fin… il s’intéresse visiblement à ce que font ses accolytes et encourage par des ‘haaaaaaaa’ sonores chaque intervention qui le surprend et le pousse à donner le meilleur de lui même en réponse…

Excusez moi pour ce compte rendu marathon qui vous aura sûrement gavé ou fait décrocher avant son terme, mais qui pour moi est trop court tellement j’ai apprécié ce moment de pure musicalité… de complicité et d’humour… beaucoup de rires dans le public aux blagues des musiciens… (ndharold: j’ai rarement vu des "vieux" zicos aussi fun)

Oui j’aime le Funk dur. Oui j’aime les chanteurs. Oui j’aime quand un groove basique se répète pour inciter à la transe. Oui j’aime quand un gros ensemble de zicos se fichent pas mal de faire un solo du moment que le groove est là pour faire sauter en l’air tout le monde…

Mais puisqu’on peut aimer plusieurs choses, les carottes et les bananes… moi je le dis clairement, j’aime le jazz-funk, même quand il tourne au jazz pur et j’aime donc ce moment rare qu’il m’a été donné de partager avec Mr Groove dont les yeux sortaient des orbites pendant le solo final de Brian, avec FredW qui malheureusement à dû tracer dès la dernière note jouée car il avait plein de choses à faire chez lui encore, et avec mon pote Lolo, qui a intérêt à envoyer les photos géniales qu’il a réussi à faire sans flash… les miennes (j’ai pas dû tout capter au niveau de l’utilisation du matos) sont plutôt floues…
Bref je vous mets çà dès que j’ai les BONNES!!!

Après le concert, discussion rapide avec Patrice qui répond à toutes les sollicitations avec grâce, et qui nous dit qu’elle compte revenir avec sa propre formation bientôt, et en tous cas sans attendre plus de 17 ans (son dernier passage remontait à 1988 au sein du groupe de Santana m’a-t-elle confié) pour venir nous régaler comme ce soir magique de Juillet 2005! ( ndharold: et ça je l’attends de pieds fermes, rien que de la voir en chair et en os à deux mètres…pfiiuuuu!!!! Une de mes idoles, le genre d’artistes qui t’accompagnent durant des années…)

Merci encore Lee, Patrice, Brian, Alex et Ernie! Je suis prêt à reprendre un billet à la première occasion. "

 
Rien d’autre à ajouter… (ah si des tofs)
 
 Ce soir, Radio F.U.N.K from the Olympia. Knee Deep…
 
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Choose your axe

 
Siiii…Attention, en mouvement. Je ne porterais aucun jugement sur la musique sachant que ce n’est pas ma came du tout. Et en tant que musicien, les virtuoses ne m’intéressent pas des masses. Mais un type qui se lance dans l’élaboration d’un violon électrique fretté flying V style et qui fait son truc, je dis chapeau, j’admire. J’imagine même pas le nombre de gens qui se sont foutus de sa gueule en le voyant débarquer avec son projet. Avec son instrument, en train de se brancher au guitar shop et d’essayer une pédale de satu…lol
En tout cas c’est le genre d’innovation qui finalement change énormément de chose… La guitare électrique, le piano électrique, la basse électrique ont tout changé. Toute la musique. Nos façons de jouer, d’appréhender la musique, de sortir des sons impossibles autrement. Peut-être va t-il marquer très fort son époque, même si le violon, c’est pas très côté…
 
Moi, chuis parti sur un trip militaire…Je snipe du slap \o/
 

 
[via MusicThing]
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Last night a DJ sav..*pumff, pumff*

Je lisais l’interview d’un musicien talentueux qui posait la question:" qu’est ce qu’un DJ, à part un type qui partage ses goûts musicaux, ce que tout le monde peut faire ?" Ben ouais. Encore, quand tout était en vinyl, je dis pas, mais aujourd’hui, quelle valeur ajoutée représente un DJ, face à un podcast, une playlist de 3 000 titres en random ?.. Absolument rien, oui. Ou pas loin.
 
L’argument de la personne qui sent l’ambiance et la fait tourner à sa guise en prend un coup; les DJs les plus intéressants sont ceux à la culture musicale la plus large, capable de te passer du Bony Prince Billy, comme du Nu Tone, Spinna ou White Stripes. Exactement ce que fais une playlist randomisée, qui ne siffle pas de verres gratos et coûte bien moins cher la soirée.
 
Bien sur, les plus grands ne disparaitront pas (les Keb Barge, MAW Guetta et autres Robert Namias) mais tout les autres risquent de se voir revendre leurs platines vinyls et Cds plus vite que prévu.
 
 
Je dis tant mieux. Real music 4 Real music lovers ;)
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Slapbak strikes back

Il sort prochainement et un medley est dispo sur leur site. Je suis dingue de ce groupe.

Slapbak was founded in 1990 by Jara Harris. The band would include original members, TJ Quake on rap/vocals and Krank on keyboards. After playing the LA circuit for only a year, the band landed their first record deal with Warner Brothers. While doing pre-production on their cd, they stirred up interests from funk greats such as Cameo, George Clinton and Bootsy Collins, whom all ended participating on production of their debut album, "Fast Food Funkateers". This album was released in 1993 and their single "True Confessions" received them nationwide radio and video play while the album acquired international recognition. During the duration of this album, Slapbak toured with George Clinton & the P-Funk All-Stars, Roger and Zapp, Arrested Development and SWV to name a few. In 1996, Slapbak came back with their follow-up release after leaving their second cd "Blue Light Special" with Warner Brothers. This album brought back the funk with a mixture of hip hop and urban sounds. The video for their single "Sway," was aired
and put on rotation on B.E.T. before Slapbak had their next deal with Raging Bull Records. Their single "We Come To Jam" made it to the top 100 urban charts and Sway was
used in a movie called "Navajo Blues." Slapbak did some tour dates with 2 Live Crew, Digital Underground and headlined many San Diego outdoor events like the Street Scene. Je les ai vu deux fois à Paris et c’était la méga baffe.On parle beaucoup des Black Eyed Peas, ben Slapbak c’est ça en méchamment plus gr0ove, plus accrocheur, plus lourd, plus Funk.  Allez hop je me remets le medley.

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midi me

Ca bosse en ce moment. Je fais un test pour Gameloft. Donc beaucoup de MIDI :). Le MIDI c’est un truc génial. Tellement génial qu’il n’a pas eu besoin d’évoluer depuis sa naissance, chose rarissime dans tout ce qui touche la technologie. C’est un truc qui permet d’envoyer des informations et de modifier un son en temps réel. Tout le monde connait mais personne ne sait vraiment comment ça marche ! A quoi je pourrais comparer ça… Un peu comme un fichier CSS ou XML en développement internet. Même principe de base, séparer le rendu et les données.

Enfin ce qui est super sympa, c’est que ces informations peuvent être envoyées à travers n’importe quel système. Le premier controlleur de base c’est le clavier MIDI, normal. Puis viennent les guitares MIDIs (il faut que je MIDIfy ma vieille basse d’ailleurs), puis les pads (les truc qu’on tape dessus pour déclencher des sons) des controlleurs infrarouge, des boutons, des sliders, des trucs dans lesquels on souffle… C’est potentiellement infini. Pour le design sonore c’est génial.

Donc, je viens de voir grâce à cet excellent blog qu’est Music Thing l’existence d’un controlleur très prometteur. On tend dans tout ce qui est interfaçage Human/Machine, à recréer des situations où le contrôle est le plus naturel possible. Toucher une surface l’est plus que de tourner des boutons par exemple. Et pour l’utilisation sur des filtres, des déclenchements de son, ça doit être topissime.

J’arrive pas à retrouver l’url d’un constructeur qui faisait des controlleurs MIDI sur mesure, à base de modules en tout genre, tactiles, visuels ,sonores, de toutes tailles du truc où il fallait sauter sur une dalle au petit souffle sur une sorte de bougie. La folie. C’était japonais. Je sais pas si c’est distribué worlwide…

 

 

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more bass in the place

Le truc au milieu qui ressemble à un frigo géant ou à une porte des étoiles, voir une cave High Tech, fait parti d’un système d’enceinte… Si si ! Bon ok, c’est un peu un truc d’audiophile psychopate. Ca m’étonnerait pas qu’on puisse chopper la chiasse en écoutant du Grooverider à donf là dessus. 109 dB/1W/1M, 18Hz pour le bas du spectre, les connaisseurs et connaisseuses apppécieront ;) Bon c’est la grosse frime et on oublie tout de suite le prix si on veut pas râler ou être dégouté, mais j’aimerai beaucoup, beaucoup, passer une aprem tout seul face à cet engin, me préparer une petite sélection (forcément CD et je favoriserai les mix récents sous matos 24bits tellement la différence est énorme avec les vieux enregistrements des 90s) et écouter tranquillement en mangeant des fruits et en fumant de l’herbe. J’en suis sur, ce doit etre le pied total ! témoignage:
 
"Whether you listen very loudly or at whisper levels, the sound is always amazing: very fast, very detailed, very powerful, very precise!The transient and leading edges are out of this world. The energy content (even when you play at low volumes!) is tremendous.You don’t recognize your records anymore! I don’t like Madonna too much, but if you listen to it on this system, your jaws unhinge! Wonderful!! Even tracks with no bass (example, some acoustical guitar) benefit dramatically from this new bass quality . . .

Everything sounds so effortless and natural!!!!!!!!!!!!!!!"